Radio du matin.
Bonjour à toutes et à tous.
Claude Allègre était ce matin sur RTL, chez Apathie. J'aime l'entendre, on se demande toujours ce qu'il va dire! Je ne suis pas à chaque fois d'accord avec lui mais j'apprécie qu'il n'ait pas peur des mots. La classe politique est trop souvent tellement prudente, diplomate, presque timorée. Nous avons besoin de coups de gueule, de lyrisme, de provocations, d'ambitions! Encore ce matin, il y a à prendre et à laisser dans ce que dit Allègre:
A prendre: l'idée que les deux principaux refondateurs du PS ne peuvent être que Bertrand Delanoë et DSK. Oui, mais DSK, c'est un courant, un projet, des troupes. Mais Bertrand? Une popularité et un prestigieux mandat ne suffisent pas aux galons de la refondation. Ce que je crois, c'est que tous les socialistes qui veulent oeuvrer à la redéfinition d'un socialisme moderne doivent se retrouver, se compter, réfléchir à leur projet et préparer le prochain congrès qui devra trancher entre les deux lignes politiques, social-démocratie au socialisme traditionnel. Et j'ai la faiblesse de penser que le mieux placé pour prendre la tête de ce mouvement, c'est DSK, parce qu'il a déjà anticipé ce mouvement.
A laisser: l'idée que la social-démocratie est en faillite et qu'il ne faut donc pas s'en réclamer. Mais on se réclame alors de quoi, cher Claude? On ne fait pas de la politique en état de lévitation, hors sol. Il faut bien s'inscrire dans une tradition, s'inspirer d'un héritage. Quant à la crise de la social-démocratie, c'est une crise de croissance. Comme n'importe quel construction politique ou organisme social, la social-démocratie doit s'adapter à la nouvelle société, mondialisée, individualiste et médiatique. Ce n'est pas à un géophysicien de renom que je vais apprendre que les crises sont salutaires, qu'elles font évoluer, qu'elles constituent des étapes. Le globe terrestre a subi durant sa longue histoire de terribles crises, la planète est toujours présente et vivante!
A méditer: ce n'est pas politique mais j'ai envie de vous en parler puisque Claude en a parlé ce matin, "la physique de la matière molle". Je n'ai pas tout compris (ce sont les huiles, les polymères, ...) mais ça me parait passionnant. Je connaissais la matière solide et la matière liquide. Mais la "matière molle"! En tout cas, pour revenir à la politique et par analogie, je souhaite que la social-démocratie à venir soit constituée de matière solide, pas de matière liquide et surtout pas de "matière molle"!
Bonne fin de matinée.
Claude Allègre était ce matin sur RTL, chez Apathie. J'aime l'entendre, on se demande toujours ce qu'il va dire! Je ne suis pas à chaque fois d'accord avec lui mais j'apprécie qu'il n'ait pas peur des mots. La classe politique est trop souvent tellement prudente, diplomate, presque timorée. Nous avons besoin de coups de gueule, de lyrisme, de provocations, d'ambitions! Encore ce matin, il y a à prendre et à laisser dans ce que dit Allègre:
A prendre: l'idée que les deux principaux refondateurs du PS ne peuvent être que Bertrand Delanoë et DSK. Oui, mais DSK, c'est un courant, un projet, des troupes. Mais Bertrand? Une popularité et un prestigieux mandat ne suffisent pas aux galons de la refondation. Ce que je crois, c'est que tous les socialistes qui veulent oeuvrer à la redéfinition d'un socialisme moderne doivent se retrouver, se compter, réfléchir à leur projet et préparer le prochain congrès qui devra trancher entre les deux lignes politiques, social-démocratie au socialisme traditionnel. Et j'ai la faiblesse de penser que le mieux placé pour prendre la tête de ce mouvement, c'est DSK, parce qu'il a déjà anticipé ce mouvement.
A laisser: l'idée que la social-démocratie est en faillite et qu'il ne faut donc pas s'en réclamer. Mais on se réclame alors de quoi, cher Claude? On ne fait pas de la politique en état de lévitation, hors sol. Il faut bien s'inscrire dans une tradition, s'inspirer d'un héritage. Quant à la crise de la social-démocratie, c'est une crise de croissance. Comme n'importe quel construction politique ou organisme social, la social-démocratie doit s'adapter à la nouvelle société, mondialisée, individualiste et médiatique. Ce n'est pas à un géophysicien de renom que je vais apprendre que les crises sont salutaires, qu'elles font évoluer, qu'elles constituent des étapes. Le globe terrestre a subi durant sa longue histoire de terribles crises, la planète est toujours présente et vivante!
A méditer: ce n'est pas politique mais j'ai envie de vous en parler puisque Claude en a parlé ce matin, "la physique de la matière molle". Je n'ai pas tout compris (ce sont les huiles, les polymères, ...) mais ça me parait passionnant. Je connaissais la matière solide et la matière liquide. Mais la "matière molle"! En tout cas, pour revenir à la politique et par analogie, je souhaite que la social-démocratie à venir soit constituée de matière solide, pas de matière liquide et surtout pas de "matière molle"!
Bonne fin de matinée.
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