Trois défis.
Bonsoir à toutes et à tous.
Je vous parlais il y a quelques jours de l'Education Populaire. Je crois que la gauche retrouvera l'adhésion des électeurs si elle fait sa révolution culturelle, si elle retourne sur le terrain, si elle investit à nouveau les associations. Ce ne sera pas facile parce que l'Education Populaire est confrontée à trois défis que nous devons absolument relever:
- Le défi de la société individualiste: l'Education Populaire est porteuse de valeurs collectives. Alors que faire? L'individualisme a beau se développer fortement et le principe d'autonomie dominer, les êtres humains auront toujours besoin les uns des autres. Regardez la solitude de masse s'accroitre là où autrefois les solitudes étaient personnelles et marginales. C'est la nouvelle souffrance des temps modernes. Plus l'individualisme sera puissant, plus la société cherchera à tisser des rapports sociaux inédits, des cadres collectifs novateurs que l'Education Populaire doit contribuer à faire émerger.
- Le défi de la société médiatique: que devient l'Education Populaire lorsque les médias forment les citoyens? Mais ne les déforment-ils pas? Plus que jamais, nous avons besoin d'une éducation à l'image, d'un réveil du sens critique devant la passivité du petit écran, d'une méthode de compréhension au milieu du flot d'informations charriées par l'internet. Autrefois, le problème, c'était l'ignorance. Aujourd'hui, c'est la surinformation. Quoi de mieux que l'Education Populaire pour y remédier?
- Le défi de la société libérale: les structures d'Education Populaire, les grandes fédérations sont confrontées à des difficultés financières. Dépendant de l'argent public, elles s'inquiètent de voir les collectivités songer au secteur privé pour faire réaliser les mêmes activités. Et pourtant, l'Education Populaire à sa plus-value, son expérience, son savoir-faire, ses réseaux d'implantation. Ce n'est pas rien, à condition, je le dis sans hésiter, de nous adapter à cette société qui change, d'accepter le principe de concurrence, de croire en notre efficacité, de développer nos performances.
Alors oui, en relevant ces trois défis, l'Education Populaire et les valeurs progressistes retrouveront une nouvelle jeunesse.
Bonne nuit.
Je vous parlais il y a quelques jours de l'Education Populaire. Je crois que la gauche retrouvera l'adhésion des électeurs si elle fait sa révolution culturelle, si elle retourne sur le terrain, si elle investit à nouveau les associations. Ce ne sera pas facile parce que l'Education Populaire est confrontée à trois défis que nous devons absolument relever:
- Le défi de la société individualiste: l'Education Populaire est porteuse de valeurs collectives. Alors que faire? L'individualisme a beau se développer fortement et le principe d'autonomie dominer, les êtres humains auront toujours besoin les uns des autres. Regardez la solitude de masse s'accroitre là où autrefois les solitudes étaient personnelles et marginales. C'est la nouvelle souffrance des temps modernes. Plus l'individualisme sera puissant, plus la société cherchera à tisser des rapports sociaux inédits, des cadres collectifs novateurs que l'Education Populaire doit contribuer à faire émerger.
- Le défi de la société médiatique: que devient l'Education Populaire lorsque les médias forment les citoyens? Mais ne les déforment-ils pas? Plus que jamais, nous avons besoin d'une éducation à l'image, d'un réveil du sens critique devant la passivité du petit écran, d'une méthode de compréhension au milieu du flot d'informations charriées par l'internet. Autrefois, le problème, c'était l'ignorance. Aujourd'hui, c'est la surinformation. Quoi de mieux que l'Education Populaire pour y remédier?
- Le défi de la société libérale: les structures d'Education Populaire, les grandes fédérations sont confrontées à des difficultés financières. Dépendant de l'argent public, elles s'inquiètent de voir les collectivités songer au secteur privé pour faire réaliser les mêmes activités. Et pourtant, l'Education Populaire à sa plus-value, son expérience, son savoir-faire, ses réseaux d'implantation. Ce n'est pas rien, à condition, je le dis sans hésiter, de nous adapter à cette société qui change, d'accepter le principe de concurrence, de croire en notre efficacité, de développer nos performances.
Alors oui, en relevant ces trois défis, l'Education Populaire et les valeurs progressistes retrouveront une nouvelle jeunesse.
Bonne nuit.
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