Education Populaire.
Bonjour à toutes et à tous.
Ces derniers jours, en tant que président de la Ligue de l'enseignement de l'Aisne, j'ai organisé des réunions sur le thème de l'Education Populaire. Beaucoup d'invitations lancées, peu de réponses, une petite dizaine de responsables associatifs présents à chaque fois. A Soissons, un "enfant de l'Education Populaire", président d'une MJC en son temps, a avoué avoir souri lorsque l'invitation lui est parvenue: "L'Education Populaire, ça existe encore?" Si lui a réagi ainsi, combien doivent réagir encore plus négativement, ou pire, ne pas réagir du tout, parce qu'ils ne connaissent pas, n'ont pas entendu parler?
Nous, socialistes, soulignons souvent l'effondrement de la culture communiste, du monde ouvrier, de ses réseaux des "banlieues rouges" qui organisaient, éduquaient et influencaient toute une population. Nous déplorons simultanément l'affaiblissement des syndicats, le taux marginal d'adhésions, l'abandon de l'entreprise au seul patronat. Nous avons raison, mais au lieu d'interroger le PCF et la CGT, nous serions avisés de regarder autour de nous, dans cette mouvance socialiste qui a toujours fortement contribué aux victoires de la gauche. Et quand cette mouvance est fragilisée, la gauche perd.
Qu'est-ce que les socialistes ont fait de la "puissante FEN", enviée par beaucoup et qui n'existe plus que dans les souvenirs? Qu'est devenue cette Education Populaire qui brassait des millions d'individus à travers des centaines de milliers d'associations culturelles, sportives et de loisirs? Ce réseau fort dense existe encore mais il est mal en point. Bien sûr il y a la concurrence des médias, bien sûr il y a l'individualisme des moeurs, bien sûr les subventions et les postes diminuent, mais il faut savoir ce que l'on veut et en quoi on croit. Les valeurs de l'Education Populaire, anti-élitisme, émancipation par le savoir, culture vécue comme un plaisir, ont irrigué la gauche et doivent aujourd'hui la revivifier. Les prochaines victoires politiques seront préparées par des batailles culturelles.
Bonne fin d'après-midi.
Ces derniers jours, en tant que président de la Ligue de l'enseignement de l'Aisne, j'ai organisé des réunions sur le thème de l'Education Populaire. Beaucoup d'invitations lancées, peu de réponses, une petite dizaine de responsables associatifs présents à chaque fois. A Soissons, un "enfant de l'Education Populaire", président d'une MJC en son temps, a avoué avoir souri lorsque l'invitation lui est parvenue: "L'Education Populaire, ça existe encore?" Si lui a réagi ainsi, combien doivent réagir encore plus négativement, ou pire, ne pas réagir du tout, parce qu'ils ne connaissent pas, n'ont pas entendu parler?
Nous, socialistes, soulignons souvent l'effondrement de la culture communiste, du monde ouvrier, de ses réseaux des "banlieues rouges" qui organisaient, éduquaient et influencaient toute une population. Nous déplorons simultanément l'affaiblissement des syndicats, le taux marginal d'adhésions, l'abandon de l'entreprise au seul patronat. Nous avons raison, mais au lieu d'interroger le PCF et la CGT, nous serions avisés de regarder autour de nous, dans cette mouvance socialiste qui a toujours fortement contribué aux victoires de la gauche. Et quand cette mouvance est fragilisée, la gauche perd.
Qu'est-ce que les socialistes ont fait de la "puissante FEN", enviée par beaucoup et qui n'existe plus que dans les souvenirs? Qu'est devenue cette Education Populaire qui brassait des millions d'individus à travers des centaines de milliers d'associations culturelles, sportives et de loisirs? Ce réseau fort dense existe encore mais il est mal en point. Bien sûr il y a la concurrence des médias, bien sûr il y a l'individualisme des moeurs, bien sûr les subventions et les postes diminuent, mais il faut savoir ce que l'on veut et en quoi on croit. Les valeurs de l'Education Populaire, anti-élitisme, émancipation par le savoir, culture vécue comme un plaisir, ont irrigué la gauche et doivent aujourd'hui la revivifier. Les prochaines victoires politiques seront préparées par des batailles culturelles.
Bonne fin d'après-midi.
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