Déstabilisation.
Bonjour à toutes et à tous.
L'entreprise de déstabilisation du PS menée par Nicolas Sarkozy se poursuit, non sans efficacité. C'est du jamais vu, en tout cas. Et c'est d'autant plus spectaculaire que Sarkozy avait été présenté comme un abominable sectaire pendant la campagne présidentielle. Bien sûr, les rumeurs sont parfois plus fortes que la réalité. Mais justement, une organisation politique qui se laisse emporter par les rumeurs prouve sa faiblesse. Nous pouvions penser qu'après les législatives, la stratégie d'étranglement du PS par la politique d'ouverture cesserait. Elle se poursuit, Sarkozy ayant compris tout l'intérêt qu'il pouvait en tirer.
Aux dernières nouvelles, Hubert Védrine, qui est un homme sérieux, a accepté une mission sur la mondialisation. Jack Lang se laisserait tenter, parait-il, par une commission sur les institutions. Jean-Marc Ayrault a osé l'en dissuader. Résultat: Lang a annoncé qu'il ne participerait plus aux réunions du groupe parlementaire tant qu' Ayrault les présiderait! Pour rajouter à la confusion, Manuel Valls est intervenu pour défendre Jack. Du coup, chacun se demande si Valls ne prépare pas son ralliement. Malek Boutih n'a-t-il pas reconnu implicitement avoir été approché par l'Elysée pour le secrétariat d'Etat à la Ville? Bref, nous sommes en pleine folie.
Aujourd'hui, il est question de Fabius et DSK pour devenir directeur général du Fonds Monétaire International, sur proposition de Sarkozy, dit-on. Mais attention de ne pas tout mélanger. Accéder aux responsabilités d'une grande institution internationale, ce n'est pas la même chose qu'entrer dans un gouvernement ou que participer à une commission désignée par ce gouvernement. Ca n'a même rien à voir. Dans le premier cas, c'est une libre candidature où le postulant garde intact son engagement politique. Dans le second cas, il s'agit d'un soutien qui oblige à la solidarité gouvernementale, qui implique d'adhérer aux décisions de Nicolas Sarkozy.
Jean-Christophe Cambadélis, dont il n'est pas indifférent de rappeler qu'il est strauss-kahnien, et même l'un des principaux lieutenants de DSK, a fortement critiqué cette entreprise de déstabilisation et les ralliements qu'elle entraine, en fustigeant ceux qui manifestement cèdent aux attraits du pouvoir. Par leur attitude irresponsable, ils laissent entendre que Sarkozy est au pouvoir pour longtemps et qu'aucune opposition n'est possible. Or en démocratie, l'opposition n'est pas seulement possible, elle est nécessaire et même indispensable. Opposition constructive autant qu'on voudra, mais réelle opposition: c'est ce que les français attendent des socialistes.
Bonne soirée.
L'entreprise de déstabilisation du PS menée par Nicolas Sarkozy se poursuit, non sans efficacité. C'est du jamais vu, en tout cas. Et c'est d'autant plus spectaculaire que Sarkozy avait été présenté comme un abominable sectaire pendant la campagne présidentielle. Bien sûr, les rumeurs sont parfois plus fortes que la réalité. Mais justement, une organisation politique qui se laisse emporter par les rumeurs prouve sa faiblesse. Nous pouvions penser qu'après les législatives, la stratégie d'étranglement du PS par la politique d'ouverture cesserait. Elle se poursuit, Sarkozy ayant compris tout l'intérêt qu'il pouvait en tirer.
Aux dernières nouvelles, Hubert Védrine, qui est un homme sérieux, a accepté une mission sur la mondialisation. Jack Lang se laisserait tenter, parait-il, par une commission sur les institutions. Jean-Marc Ayrault a osé l'en dissuader. Résultat: Lang a annoncé qu'il ne participerait plus aux réunions du groupe parlementaire tant qu' Ayrault les présiderait! Pour rajouter à la confusion, Manuel Valls est intervenu pour défendre Jack. Du coup, chacun se demande si Valls ne prépare pas son ralliement. Malek Boutih n'a-t-il pas reconnu implicitement avoir été approché par l'Elysée pour le secrétariat d'Etat à la Ville? Bref, nous sommes en pleine folie.
Aujourd'hui, il est question de Fabius et DSK pour devenir directeur général du Fonds Monétaire International, sur proposition de Sarkozy, dit-on. Mais attention de ne pas tout mélanger. Accéder aux responsabilités d'une grande institution internationale, ce n'est pas la même chose qu'entrer dans un gouvernement ou que participer à une commission désignée par ce gouvernement. Ca n'a même rien à voir. Dans le premier cas, c'est une libre candidature où le postulant garde intact son engagement politique. Dans le second cas, il s'agit d'un soutien qui oblige à la solidarité gouvernementale, qui implique d'adhérer aux décisions de Nicolas Sarkozy.
Jean-Christophe Cambadélis, dont il n'est pas indifférent de rappeler qu'il est strauss-kahnien, et même l'un des principaux lieutenants de DSK, a fortement critiqué cette entreprise de déstabilisation et les ralliements qu'elle entraine, en fustigeant ceux qui manifestement cèdent aux attraits du pouvoir. Par leur attitude irresponsable, ils laissent entendre que Sarkozy est au pouvoir pour longtemps et qu'aucune opposition n'est possible. Or en démocratie, l'opposition n'est pas seulement possible, elle est nécessaire et même indispensable. Opposition constructive autant qu'on voudra, mais réelle opposition: c'est ce que les français attendent des socialistes.
Bonne soirée.
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