Les sens d'une faillite.
Bonjour à toutes et à tous.
Je me suis couché en pensant au Premier ministre et je me suis levé en pensant encore à lui. Vous allez trouver mes nuits bien pauvres, mais on ne choisit pas ses pensées, elles s'imposent à vous. Hier, je m'amusais de constater que François Fillon se satisfaisait médiocrement des quelques fleurs que lui avait lancées Nicolas Sarkozy à la télévision. Aujourd'hui, je découvre qu'il a employé le mot de "faillite" pour désigner l'état de nos finances publiques. Quelques réactions:
1- Ce terme est exagéré et inapproprié. Notre dette publique et nos déficits sociaux sont alarmants et même dramatiques si nous ne tentons pas de mettre fin à leurs déséquilibres. De là à parler de "faillite", il y a un pas que personne, sauf le Premier ministre, ne franchira. La faillite annonce la liquidation. La France n'en est tout de même pas là. Alors, que s'est-il passé dans la tête de Fillon?
2- Le Premier ministre est un homme qui n'existe pas et qui veut exister. Dans cette objectif, il provoque. Il y a 15 jours, il affirmait que la réforme des régimes spéciaux était prête, en surprenant son monde. Même phénomène pour cette déclaration sur la "faillite". Politiquement, il n'a plus que cette façon d'attirer l'attention.
3- Autre explication: Fillon gaffe, c'est un mauvais communicateur, il utilise un mot qui affole la population et ne rend pas service au gouvernement, ce qui va encore donner raison à Sarkozy: le président est le meilleur vendeur de sa politique.
4- Ou bien François Fillon est plus malin que je ne le crois, et même très intelligent. Il répand volontairement la peur pour en tirer des bénéfices politiques, pour justifier la réforme et les réductions de postes dans la Fonction publique.
Je vous laisse choisir entre ces interprétations, à moins que vous ne m'en proposiez d'autres.
Bonne matinée.
Je me suis couché en pensant au Premier ministre et je me suis levé en pensant encore à lui. Vous allez trouver mes nuits bien pauvres, mais on ne choisit pas ses pensées, elles s'imposent à vous. Hier, je m'amusais de constater que François Fillon se satisfaisait médiocrement des quelques fleurs que lui avait lancées Nicolas Sarkozy à la télévision. Aujourd'hui, je découvre qu'il a employé le mot de "faillite" pour désigner l'état de nos finances publiques. Quelques réactions:
1- Ce terme est exagéré et inapproprié. Notre dette publique et nos déficits sociaux sont alarmants et même dramatiques si nous ne tentons pas de mettre fin à leurs déséquilibres. De là à parler de "faillite", il y a un pas que personne, sauf le Premier ministre, ne franchira. La faillite annonce la liquidation. La France n'en est tout de même pas là. Alors, que s'est-il passé dans la tête de Fillon?
2- Le Premier ministre est un homme qui n'existe pas et qui veut exister. Dans cette objectif, il provoque. Il y a 15 jours, il affirmait que la réforme des régimes spéciaux était prête, en surprenant son monde. Même phénomène pour cette déclaration sur la "faillite". Politiquement, il n'a plus que cette façon d'attirer l'attention.
3- Autre explication: Fillon gaffe, c'est un mauvais communicateur, il utilise un mot qui affole la population et ne rend pas service au gouvernement, ce qui va encore donner raison à Sarkozy: le président est le meilleur vendeur de sa politique.
4- Ou bien François Fillon est plus malin que je ne le crois, et même très intelligent. Il répand volontairement la peur pour en tirer des bénéfices politiques, pour justifier la réforme et les réductions de postes dans la Fonction publique.
Je vous laisse choisir entre ces interprétations, à moins que vous ne m'en proposiez d'autres.
Bonne matinée.
3 Comments:
Et la nuit, tu rêves aussi de Fillon ? Je suppose que la question qui te taraude est "Mais comment fait-il pour supporter Sarkozy ?". A mon avis, ils doivent partager la même vision des choses. :-)
By jpbb, at 12:28 PM
Je ne veux pas choisir entre ces interprétations et je n'en propose pas d'autres parce cette critique de l'homme est exagérée .Je préfère que l'on s'attaque à sa politique... et nous serons d'accord la dessus.
By Anonyme, at 6:10 PM
C'est vrai, AV a raison, sur Fillon, je me suis laissé aller. Mais c'est tellement bon par moments de ne plus trop réfléchir (bon, j'ai quand même un peu réfléchi, mais plus psychologiquement que politiquement). Que personne ne s'inquiète, je n'en ferais pas une règle!
By Emmanuel Mousset, at 9:22 PM
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