Colère et fierté.
Bonjour à toutes et à tous.
Ma candidature aux élections municipales est motivée par la volonté d'agir, pour ma ville, pour la gauche, et parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, je pense être le meilleur candidat. Cette raison est réfléchie, mais j'ai un autre motif, moins avouable car moins noble: la colère, sans doute une "saine colère", comme dirait Ségolène. Mais la colère n'est jamais bonne conseillère, voilà pourquoi j'évite d'en parler, même si elle est en moi, très forte, refoulée. Je ne supporte pas la façon dont les socialistes saint-quentinois sont traités. Nous y sommes bien sûr pour quelque chose, le principe de responsabilité s'applique aussi et surtout en politique. Mais par moment, trop c'est trop!
Le PS est à Saint-Quentin la première force de gauche, de très, très loin devant le PCF, le MRC ou les Verts. Les résultats électoraux le prouvent sans hésitation. Et que se passe-t-il? Le MRC est présenté, avec la complicité habile de la droite, comme quasiment LE parti d'opposition. Son représentant est certes sympathique et dynamique, et je lui souhaite de réussir en politique. Mais il m'est insupportable de voir MON parti, parti de gouvernement, premier à gauche je le répète, marginalisé, méprisé, bafoué. Vous trouverez mes termes excessifs, mais dans la colère, on ne choisit pas.
Je suis également en colère contre ces camarades axonais qui montrent du doigt la section de Saint-Quentin et ne cessent pas de nous reprocher nos divisions, nous considérant comme les mauvais élèves de la classe départementale. Bien sûr que nous sommes divisés, je le regrette et je ferai tout pour y remédier. Mais nous ne sommes pas plus divisés ou plus mauvais qu'ailleurs dans l'Aisne. A Laon, la section a rejeté son propre député, qui finalement a réussi à se faire réélire. A Château-Thierry, le maire socialiste est sérieusement menacé par un conseiller général qui était encore socialiste il y a quelques mois seulement. Sur Chauny et Tergnier, dans le territoire le plus à gauche du département, les socialistes ne parviennent pas à se trouver un leader qui les porte à la victoire. Qu'on arrête donc de critiquer les socialistes de Saint-Quentin!
Dans la section, nous avons eu une députée, puis une députée européenne, ce n'est pas si mal. Nous sommes confrontés à une droite rouleau compresseur puis puissante qu'ailleurs. Le sens de ma candidature, c'est de faire respecter enfin les socialistes de Saint-Quentin, c'est de nous redonner à tous une fierté perdue. La justification de ma colère, c'est celle-là.
Bon après-midi.
Ma candidature aux élections municipales est motivée par la volonté d'agir, pour ma ville, pour la gauche, et parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, je pense être le meilleur candidat. Cette raison est réfléchie, mais j'ai un autre motif, moins avouable car moins noble: la colère, sans doute une "saine colère", comme dirait Ségolène. Mais la colère n'est jamais bonne conseillère, voilà pourquoi j'évite d'en parler, même si elle est en moi, très forte, refoulée. Je ne supporte pas la façon dont les socialistes saint-quentinois sont traités. Nous y sommes bien sûr pour quelque chose, le principe de responsabilité s'applique aussi et surtout en politique. Mais par moment, trop c'est trop!
Le PS est à Saint-Quentin la première force de gauche, de très, très loin devant le PCF, le MRC ou les Verts. Les résultats électoraux le prouvent sans hésitation. Et que se passe-t-il? Le MRC est présenté, avec la complicité habile de la droite, comme quasiment LE parti d'opposition. Son représentant est certes sympathique et dynamique, et je lui souhaite de réussir en politique. Mais il m'est insupportable de voir MON parti, parti de gouvernement, premier à gauche je le répète, marginalisé, méprisé, bafoué. Vous trouverez mes termes excessifs, mais dans la colère, on ne choisit pas.
Je suis également en colère contre ces camarades axonais qui montrent du doigt la section de Saint-Quentin et ne cessent pas de nous reprocher nos divisions, nous considérant comme les mauvais élèves de la classe départementale. Bien sûr que nous sommes divisés, je le regrette et je ferai tout pour y remédier. Mais nous ne sommes pas plus divisés ou plus mauvais qu'ailleurs dans l'Aisne. A Laon, la section a rejeté son propre député, qui finalement a réussi à se faire réélire. A Château-Thierry, le maire socialiste est sérieusement menacé par un conseiller général qui était encore socialiste il y a quelques mois seulement. Sur Chauny et Tergnier, dans le territoire le plus à gauche du département, les socialistes ne parviennent pas à se trouver un leader qui les porte à la victoire. Qu'on arrête donc de critiquer les socialistes de Saint-Quentin!
Dans la section, nous avons eu une députée, puis une députée européenne, ce n'est pas si mal. Nous sommes confrontés à une droite rouleau compresseur puis puissante qu'ailleurs. Le sens de ma candidature, c'est de faire respecter enfin les socialistes de Saint-Quentin, c'est de nous redonner à tous une fierté perdue. La justification de ma colère, c'est celle-là.
Bon après-midi.
3 Comments:
la colére est vraiment mauvaise conseillére car je n'ai pas compris le moindre mot de l'origine de ta colére. j'ai vaguement compris que d'autres dénigraient MAIS : qui, pourquoi, comment? alors Monsieur le Professeur, il y a des non initiés qui te lisent, mets les clairement au parfum car, honnétement, je n'ai pas compris les raisins de ta colére ( humour pour les relous -ndla-) VAL
By Anonyme, at 6:55 PM
"Comprenne qui pourra", a dit un jour un homme incompris.
Plus clairement, il suffit d'ouvrir la presse locale: où sont les socialistes? A part mes interventions qui sont largement relayées, c'est le silence radio. Je n'accuse personne, je dis que nous sommes les victimes d'une situation déjà ancienne qui fait que les socialistes saint-quentinois ne sont pas respectés, qu'ils sont même parfois ridiculisés. Voilà la raison de ma colère, voilà à quoi je veux mettre fin en me présentant aux municipales. C'est un grand, mais j'ose le prononcer: je veux redonner aux socialistes leur dignité.
Pour le reste, il faut en effet être adhérent au PS pour comprendre le sens de cette colère. J'ai voulu exprimer une colère, j'ai prévenu mes lecteurs de ce moment nécessairement un peu irrationnel qu'est une colère. J'ai sans doute eu besoin de me libérer de quelque chose, que comprendront ceux qui comme moi souffrent de voir, de l'intérieur comme de l'extérieur, la situation du PS local.
Mais c'est fini, promis juré, je ne retomberai plus là dedans, je reviens à une démarche de raison, avouable, explicite, claire, argumentée, etc.
By Emmanuel Mousset, at 10:31 PM
Mieux vaut une colère exprimée qu'une colère rentrée. J'ai connu cela quand j'étais secrétaire de section. C'est très frustant d'être marginalisé quand ta sensibilité politique est majoritaire dans la commune. La colère est encore plus grande quand des camarades font , au nom d'une volonté de pouvoir, ce qu'il faut pour minimiser ton action voire la dénigrer complétement.
Bon courage
MD
By md, at 1:07 PM
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