Histoire de dégueulasse.
Bonjour à toutes et à tous.
Un ministre prononce un gros mot et toute la classe politique est en émoi. Il y a quelques mois, Patrick Devedjian avait impressionné avec sa "salope", aujourd'hui c'est Fadela Amara avec son "dégueulasse". La nouvelle mode, c'est de parler soi-disant comme tout le monde, pour montrer qu'on est près du peuple. Le fond dans cette histoire importe peu, c'est la forme qui plaît ou qui scandalise. Je n'aime pas trop cette dérive, où la façon de s'exprimer devient plus déterminante que ce qu'on dit. Le plus drôle, c'est que Devedjian reproche à Amara ce que lui même à pratiqué, l'usage de la grossièreté, même si la sienne était d'ordre privé et avait été surprise par une caméra.
Venons en au fond. Amara juge "dégueulasse" d'instrumentaliser l'immigration, à propos du projet de loi actuellement en discussion au Parlement. Elle a raison, et beaucoup de monde, gauche et droite confondues, pense de même. J'ai intitulé un article de mon blog sur le sujet "la saloperie". Là où il y a problème, c'est que Fadela Amara fait partie de ce gouvernement qui pratique une politique "dégueulasse". Son franc parler ne me rend pas admiratif. Bien au contraire, je suis dubitatif. Si Amara pense vraiment ce qu'elle dit, elle n'en reste pas aux mots, même aux gros mots, elle passe aux actes, elle quitte ce gouvernement.
Ce qui est incroyable dans cette histoire, c'est d'entendre Fillon, Boutin et quelques autres s'émerveiller de la liberté de ton d'une ministre qui injurie une politique que par ailleurs ils soutiennent. Comme si les mots n'avaient finalement aucune importance... Et si Amara ne visait dans son attaque que l'amendement sur les tests ADN, l'incohérence serait la même. Va-t-on se mettre en colère contre ce que Fillon a qualifié de "détail"!
Derrière cette histoire lamentable, ce trompe-l'oeil, se cache la réalité de la politique d'ouverture: un récupération d'individus qui se compromettent dans une orientation politique qui n'est pas et qui ne peut pas être la leur. La véritable ouverture consisterait à s'ouvrir à des idées, à passer des compromis avec des forces politiques. Ce n'est pas ainsi que procède Sarkozy. Il invite à se soumettre à son projet, sans aucune négociation. L'ouverture est une imposture, dont on verra très vite les limites et les mensonges. Fadela Amara n'est qu'un signe avant-coureur.
Bon après-midi.
Un ministre prononce un gros mot et toute la classe politique est en émoi. Il y a quelques mois, Patrick Devedjian avait impressionné avec sa "salope", aujourd'hui c'est Fadela Amara avec son "dégueulasse". La nouvelle mode, c'est de parler soi-disant comme tout le monde, pour montrer qu'on est près du peuple. Le fond dans cette histoire importe peu, c'est la forme qui plaît ou qui scandalise. Je n'aime pas trop cette dérive, où la façon de s'exprimer devient plus déterminante que ce qu'on dit. Le plus drôle, c'est que Devedjian reproche à Amara ce que lui même à pratiqué, l'usage de la grossièreté, même si la sienne était d'ordre privé et avait été surprise par une caméra.
Venons en au fond. Amara juge "dégueulasse" d'instrumentaliser l'immigration, à propos du projet de loi actuellement en discussion au Parlement. Elle a raison, et beaucoup de monde, gauche et droite confondues, pense de même. J'ai intitulé un article de mon blog sur le sujet "la saloperie". Là où il y a problème, c'est que Fadela Amara fait partie de ce gouvernement qui pratique une politique "dégueulasse". Son franc parler ne me rend pas admiratif. Bien au contraire, je suis dubitatif. Si Amara pense vraiment ce qu'elle dit, elle n'en reste pas aux mots, même aux gros mots, elle passe aux actes, elle quitte ce gouvernement.
Ce qui est incroyable dans cette histoire, c'est d'entendre Fillon, Boutin et quelques autres s'émerveiller de la liberté de ton d'une ministre qui injurie une politique que par ailleurs ils soutiennent. Comme si les mots n'avaient finalement aucune importance... Et si Amara ne visait dans son attaque que l'amendement sur les tests ADN, l'incohérence serait la même. Va-t-on se mettre en colère contre ce que Fillon a qualifié de "détail"!
Derrière cette histoire lamentable, ce trompe-l'oeil, se cache la réalité de la politique d'ouverture: un récupération d'individus qui se compromettent dans une orientation politique qui n'est pas et qui ne peut pas être la leur. La véritable ouverture consisterait à s'ouvrir à des idées, à passer des compromis avec des forces politiques. Ce n'est pas ainsi que procède Sarkozy. Il invite à se soumettre à son projet, sans aucune négociation. L'ouverture est une imposture, dont on verra très vite les limites et les mensonges. Fadela Amara n'est qu'un signe avant-coureur.
Bon après-midi.
1 Comments:
finalement, je pourrais être ministre de sarko car j'ai le vocabulaire ( humour....). Sérieusement, la stratégie du cheval de troye peut faire école. A part Besson qui me fait penser aux collabos plus hitlériens qu'hitler, à part Kouchner qui comme les vieux , se prépare 1 plan retraite. les autres ont peut être raison de faire de la résistance de l'intérieur. trop facile ces gens qui partent à la 1ére déconvenue ( chevénement et jospin entre autres). je reprends l'idée du che de belfort mais version contemporaine : " 1 ministre ça ouvre sa gueule et ça fait chier le gouvernement" ( langage amarien!!!!) . j'aime bien ce postulat . VAL
By Anonyme, at 1:32 PM
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