Politiser les municipales.
Bonjour à toutes et à tous.
Un article du Monde du 03 septembre retient mon attention. Il s'intitule: "M. Sarkozy s'implique fortement dans la préparation des municipales". Les propos du chef de l'Etat mérite réflexion: "Ne dites pas qu'on va faire du local. C'est une élection nationale", explique-t-il à ses amis, en recommandant de "politiser l'enjeu pour gagner". Et de souligner que l'électorat est devenu très réactif, et donc imprévisible, le résultat dépendant des humeurs de l'actualité. On l'a vu entre les deux tours des législatives, avec l'affaire de la TVA sociale.
Nicolas Sarkozy, en grand politique, sait parfaitement que toute élection, même locale, est politique. On élit certes un maire et une équipe municipale, mais l'électorat exprime aussi son avis sur les choix nationaux. Ce qui est nouveau à droite, c'est la volonté de politiser ouvertement le scrutin. Traditionnellement, la droite dépolitisait les élections municipales et faisait reposer la campagne sur les bilans locaux. C'est que Sarkozy craint le verdict de ces élections, qui seront le premier test grandeur nature porté sur a politique. L'accélération de l'ouverture (on parle de Lang et même, encore plus surprenant, de Julien Dray) confirme cette inquiétude. Au niveau local, la droite va tenter de prendre dans ses filets des personnalités de gauche qu'elle mettra en avant.
Pour Saint-Quentin, cette politisation du scrutin est une bonne nouvelle, renforcée par trois constats:
1- Saint-Quentin n'est pas une petite ville ou un village, dans lesquels la dimension politique s'efface au profit de considérations purement locales. Nous avons 60000 habitants, sommes la première ville de l'Aisne et la deuxième de Picardie.
2- L'équipe municipale actuelle n'est pas apolitique ou constituée uniquement de notables non partisans, puisque figurent dans cette équipe un sénateur, une député et un ministre, rien de moins! L'enjeu sera donc encore plus politique qu'ailleurs.
3- Le maire est en position de force, ne nous voilons pas la face, parce qu'il se présente avec un bilan bien perçu par la population. Il va donc, contrairement à ce que préconise Sarkozy, dépolitiser le scrutin et le recentrer sur son bilan. La gauche ne devra pas tomber dans ce redoutable piège, dont nous ne pourrons pas sortir. Il faudra ignorer ce bilan, le laisser là où il est, dans le passé, nous ouvrir à l'avenir et surtout politiser les enjeux. Pour une fois, je vais m'inspirer de Sarkozy.
Bon après-midi.
Un article du Monde du 03 septembre retient mon attention. Il s'intitule: "M. Sarkozy s'implique fortement dans la préparation des municipales". Les propos du chef de l'Etat mérite réflexion: "Ne dites pas qu'on va faire du local. C'est une élection nationale", explique-t-il à ses amis, en recommandant de "politiser l'enjeu pour gagner". Et de souligner que l'électorat est devenu très réactif, et donc imprévisible, le résultat dépendant des humeurs de l'actualité. On l'a vu entre les deux tours des législatives, avec l'affaire de la TVA sociale.
Nicolas Sarkozy, en grand politique, sait parfaitement que toute élection, même locale, est politique. On élit certes un maire et une équipe municipale, mais l'électorat exprime aussi son avis sur les choix nationaux. Ce qui est nouveau à droite, c'est la volonté de politiser ouvertement le scrutin. Traditionnellement, la droite dépolitisait les élections municipales et faisait reposer la campagne sur les bilans locaux. C'est que Sarkozy craint le verdict de ces élections, qui seront le premier test grandeur nature porté sur a politique. L'accélération de l'ouverture (on parle de Lang et même, encore plus surprenant, de Julien Dray) confirme cette inquiétude. Au niveau local, la droite va tenter de prendre dans ses filets des personnalités de gauche qu'elle mettra en avant.
Pour Saint-Quentin, cette politisation du scrutin est une bonne nouvelle, renforcée par trois constats:
1- Saint-Quentin n'est pas une petite ville ou un village, dans lesquels la dimension politique s'efface au profit de considérations purement locales. Nous avons 60000 habitants, sommes la première ville de l'Aisne et la deuxième de Picardie.
2- L'équipe municipale actuelle n'est pas apolitique ou constituée uniquement de notables non partisans, puisque figurent dans cette équipe un sénateur, une député et un ministre, rien de moins! L'enjeu sera donc encore plus politique qu'ailleurs.
3- Le maire est en position de force, ne nous voilons pas la face, parce qu'il se présente avec un bilan bien perçu par la population. Il va donc, contrairement à ce que préconise Sarkozy, dépolitiser le scrutin et le recentrer sur son bilan. La gauche ne devra pas tomber dans ce redoutable piège, dont nous ne pourrons pas sortir. Il faudra ignorer ce bilan, le laisser là où il est, dans le passé, nous ouvrir à l'avenir et surtout politiser les enjeux. Pour une fois, je vais m'inspirer de Sarkozy.
Bon après-midi.
5 Comments:
Tout vote est politique au niveau local comme ailleurs, même dans les petits villages! et cela pour au moins deux raisons
- la première est que chaque parti peut se compter et utiliser si besoin le rapport de forces existant car avec l'intercommunalité et autre groupe, les élus en charge de ces groupements sont eux des politiques purs et durs et doivent pouvoir s'appuyer sur des certitudes!
- la seconde ce sont les sénatoriales (en 2008 pour nous), vote éminemment politique. Les sénateurs sont désignés par les élus et représentants de différentes collectivités territoriales.
Tout individu qui affirme que les municipales ne sont pas politiques est soit un sot soit un fieffé menteur!
D'autre part, la gestion d'une commune aussi petite soit elle repose sur les convictions (et certes aussi les moyens) de l'équipe en place. Les arbitrages au sein du budget sont donc orientés!
Pensons bien, militons bien, votons bien!
MD
By md, at 1:57 PM
ce n'est pas un commentaire mais une incitation à vous rendre sur le blog d'un ancien élu PS du Nord et principal de collège honoraire qui se fait le relais d'une pétition anti test ADN (loi Mariani sur le regroupement familial des immigrés!)
http://jpm.leroy.free.fr/dotclear/index.php?2007/10/05/139-contre-le-test-adn
Ses arguments sont convaincants
MD
By md, at 2:09 PM
Je vous invite également à signer cette pétition et à vous rendre sur le blog de Jean-Pierre Leroy.
By Emmanuel Mousset, at 7:12 PM
tou seu ki vote pa sarko y son kon
By Anonyme, at 10:32 PM
Comme quoi l'école doit maintenir les cours du samedi et se concentrer sur les fondamentaux, dont l'orthographe!
By Emmanuel Mousset, at 10:24 AM
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