Un dimanche politique.
Bonsoir à toutes et à tous.
François Hollande est venu dans l'Aisne aujourd'hui, à Chivy-Val, pour notre traditionnelle journée fédérale qui rassemble tous les socialistes du département. Je n'ai pas pu écouter son intervention pendant le banquet, puisque je devais rejoindre Pargny-Filain (heureusement à 15 km!) pour animer un café philo dans le cadre de la Fête des Parents. Le matin, entre socialistes, il a été question des élections municipales et des stratégies d'alliances. Le ton est à l'unité, c'est normal. Mais je ne veux pas de l'unité à n'importe quel prix. Si l'unité aboutit à constituer des listes de bric et de broc, avec des mouvements localement non représentatifs ou des personnalités repoussoirs, je dis non. L'unité doit se faire dans la clarté, la transparence, l'efficacité et la vérité de ce que représentent les uns et les autres.
Au retour, dans ma voiture, je pensais à Jacques Delors. En 1994, tout le prédisposait à se présenter à la présidentielle de l'année suivante. De nombreux socialistes et surtout une bonne partie de l'opinion espéraient en cette candidature. Et puis, il y a eu cette émission télévisée où finalement Delors a renoncé, parce qu'il craignait ne pas pouvoir disposer de la majorité qui pouvait soutenir ses idées. J'ai pensé à Delors en pensant à mon actuelle situation. Beaucoup d'éléments concourrent à ce que je me présente aux municipales, et pourtant, je ne suis pas certain d'être suivi par mes camarades sur tous les points de la campagne. Le pire serait de voir les difficultés apparaitre après avoir été désigné. Alors, renoncer? Non, s'il fallait attendre un soutien massif pour mener un combat politique, il n'y aurait jamais de combat politique. Delors a eu tort d'abandonner. Quand on suscite un espoir, il faut le satisfaire.
Mes camarades du NPS ont tenu leur université à Toulouse. Curieux destin que celui de ce courant! Né en 2002, il a d'abord été porté par le flamboyant Montebourg, qui l'a quitté lors du Congrès du Mans. Puis c'est le sage Peillon qui a pris les rênes, jusqu'à l'abandonner après les présidentielles. Aujourd'hui, le NPS est dirigé par Henri Emmanuelli et Benoît Hamon, campant sur ses positions d'origine, à la gauche du parti sans cependant se confondre avec les fabiusiens. Et demain, où ira le NPS?
Il y a meeting ce soir au Zénith, contre l'amendement sur les tests ADN. Charlie, Libé et SOS-racisme sont à l'origine. Beaucoup de gens de gauche, mais aussi quelques personnalités de droite sont attendus, dont François Boulard, un député UMP, ancien ministre, que j'ai entendu sur France-Inter il y a quelques jours et qui m'a semblé intéressant et intelligent. Il faudra que j'en sache plus sur lui.
Bonne soirée.
François Hollande est venu dans l'Aisne aujourd'hui, à Chivy-Val, pour notre traditionnelle journée fédérale qui rassemble tous les socialistes du département. Je n'ai pas pu écouter son intervention pendant le banquet, puisque je devais rejoindre Pargny-Filain (heureusement à 15 km!) pour animer un café philo dans le cadre de la Fête des Parents. Le matin, entre socialistes, il a été question des élections municipales et des stratégies d'alliances. Le ton est à l'unité, c'est normal. Mais je ne veux pas de l'unité à n'importe quel prix. Si l'unité aboutit à constituer des listes de bric et de broc, avec des mouvements localement non représentatifs ou des personnalités repoussoirs, je dis non. L'unité doit se faire dans la clarté, la transparence, l'efficacité et la vérité de ce que représentent les uns et les autres.
Au retour, dans ma voiture, je pensais à Jacques Delors. En 1994, tout le prédisposait à se présenter à la présidentielle de l'année suivante. De nombreux socialistes et surtout une bonne partie de l'opinion espéraient en cette candidature. Et puis, il y a eu cette émission télévisée où finalement Delors a renoncé, parce qu'il craignait ne pas pouvoir disposer de la majorité qui pouvait soutenir ses idées. J'ai pensé à Delors en pensant à mon actuelle situation. Beaucoup d'éléments concourrent à ce que je me présente aux municipales, et pourtant, je ne suis pas certain d'être suivi par mes camarades sur tous les points de la campagne. Le pire serait de voir les difficultés apparaitre après avoir été désigné. Alors, renoncer? Non, s'il fallait attendre un soutien massif pour mener un combat politique, il n'y aurait jamais de combat politique. Delors a eu tort d'abandonner. Quand on suscite un espoir, il faut le satisfaire.
Mes camarades du NPS ont tenu leur université à Toulouse. Curieux destin que celui de ce courant! Né en 2002, il a d'abord été porté par le flamboyant Montebourg, qui l'a quitté lors du Congrès du Mans. Puis c'est le sage Peillon qui a pris les rênes, jusqu'à l'abandonner après les présidentielles. Aujourd'hui, le NPS est dirigé par Henri Emmanuelli et Benoît Hamon, campant sur ses positions d'origine, à la gauche du parti sans cependant se confondre avec les fabiusiens. Et demain, où ira le NPS?
Il y a meeting ce soir au Zénith, contre l'amendement sur les tests ADN. Charlie, Libé et SOS-racisme sont à l'origine. Beaucoup de gens de gauche, mais aussi quelques personnalités de droite sont attendus, dont François Boulard, un député UMP, ancien ministre, que j'ai entendu sur France-Inter il y a quelques jours et qui m'a semblé intéressant et intelligent. Il faudra que j'en sache plus sur lui.
Bonne soirée.
2 Comments:
ce qui me géne en politique et plus particuliérement avec le ps, voire l'opposition, c'est l'absence de méthodologie. aprés 1 défaite, on a des états d'âme de midinettes, on chougne, on accuse l'autre, on déprime puis on se réveille mais trop tard . certes , on peut avoir des victoires mais en surfant sur la grogne ambiante, ou limiter les dégats sur la base de la critique systématique , démagogique et surtout non constructive. pourquoi mettre la charrue avant les boeufs? pourquoi passer des mois stériles sur qui, et, aprés, mais trop tard établir : le pourquoi, le comment. et à la fin, opter pour une campagne de dénégation de la politique en cours pour faire plaisir aux citoyens, sans avoir mûrement réfléchi à 1 méthode d'action . c'est 1 démarche irresponsable et décevante qui explique les vestes lors des échéances nationales et européennes. par exemple st quentin : cela fait des mois et des mois que je me penche sur ce pb. le bilan du maire sortant est correct et son éthique ainsi que celle de ses conseillers est irréprochable. pourquoi ce fatalisme, ce négativisme et la misére sociale croissante... j'ai des débuts de pistes, des idées, des analyses ; par contre aucun moyen pour synthétiser ne serait ce qu'1 compte rendu étayé. pour simple info : redynamiser centre ville, ouverte vers enseignement sup : ouvrir satellite de fac de droit, médecine , pharma et autres pour désengorger les poles universitaires amiens , reims, lille (études accessibles financiérement et géographiquement), valoriser l'aisne et ST Q pour faire venir entreprises : espaces, infrastructures idéales ( autoroute, ferroviaire et fluvial).et surtout excellent enseignement technique et vivier de population motivé pour travailler. donc le jour où on cessera les blablas , on pourra ptêtre faire qq chose. VAL
By Anonyme, at 10:07 AM
VAL, j'attends avec impatience une ou plusieurs fiches rédigées par tes soins qui alimenteront la campagne des municipales.
By Emmanuel Mousset, at 12:54 PM
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