18 jours.
Bonjour à toutes et à tous.
Il reste 18 jours, pas un de plus pas un de moins, pour interrompre ce qui se passe actuellement chez les socialistes saint-quentinois et imposer d'autres orientations. Les socialistes rénovateurs le peuvent puisqu'ils sont majoritaires. Ce sera difficile, je sais. Et alors? Etre majoritaire et ne pas s'en servir, non! La crise dure depuis deux mois, depuis ce funeste jour où un candidat minoritaire, représentatif seulement d'un courant, s'est retrouvé en tête, situation inévitablement pourrie. Au lieu de déclencher une prise de conscience, amener à une réflexion collective, rechercher une issue politique, le candidat et son courant, trop content de l'aubaine, se sont retranchés derrière la procédure pour s'agripper et jouer la montre en espérant que la situation se tasse, éventuellement que les rénovateurs se rallient. C'est le contraire (prévisible) qui est advenu, l'exacerbation du conflit, la fuite dans la radicalisation. Je l'ai dit lors de la dernière réunion de bureau: je suis en désaccord total avec les orientations politiques actuelles de la section. Mon influence est limité, je ne peux pas grand chose, mais je ne veux pas laisser dire que je n'aurais rien fait. Alors je me bats, à ma façon, avec mes modestes moyens, sur ce blog ...
J'ai deux demandes, deux impératifs politiques sur lesquels il faut lutter dans les 18 prochains jours:
1- Nous devons respecter et appliquer intégralement et scrupuleusement la procédure et les statuts du Parti socialiste. Un "premier des socialistes" a été désigné, il est mandaté pour constituer une liste. C'est son rôle, tout son rôle et rien que son rôle. Ce qui signifie que celui-ci ne sera pas nécessairement tête de liste sur la liste qu'il est chargé de constituer. Voilà la procédure et les statuts. Nous devons donc reprendre ce qui aurait dû être le préalable à toute notre démarche, la recherche d'un candidat qui soit en capacité de rassembler. Là-dessus, je ne transigerai pas, puisque j'ai moi même renoncé à me présenter, ne m'estimant pas suffisamment rassembleur. Je ne peux tout de même pas être plus exigeant envers moi qu'envers les autres (politiquement, bien sûr)! Une candidature n'est pas une affaire personnelle, je le redis à ceux qui s'étonnent (encore!) de ma non candidature. Il faut rencontrer une adhésion collective. Quand elle n'est pas là, il ne faut pas se présenter, sinon on est irresponsable.
2- La députée européenne doit absolument s'exprimer sur ce sujet, prendre une position publique et claire. Le PS est un parti d'élu, où les élus ont un rôle prépondérant. La plupart du temps, ce sont eux qui donnent la direction à prendre. Normal, ce sont les représentants du peuple. Le simple militant que je suis ne peut pas avoir ce pouvoir. La crise que nous traversons est due, en partie, au fait que des militants, dont aucun n'a la légitimité du suffrage universel, s'affrontent sans qu'on puisse trancher nettement en faveur des uns ou des autres. Bref, nous n'avons pas de leader, et c'est l'élu qui détient le mandat le plus important, en l'espèce la députée européenne, qui devrait jouer ce rôle. Odette Grzegrzulka, en son temps, a joué pleinement ce rôle, quoi qu'on pense d'elle.
Oui ou non, Anne Ferreira soutient-elle Jean-Pierre Lançon? L'appartenance à un même courant ne suffit pas à donner la réponse. Je ne soutiens pas Michel Garand dans la cantonale de Saint-Quentin Sud parce qu'il est strauss-kahnien mais parce que c'est un bon candidat! Une réponse de la députée européenne ne serait sans doute pas la solution miracle (je ne crois pas aux miracles) mais une parole d'autorité, celle d'une élue, a toujours une portée que n'a pas celle d'un militant de base. Cette prise de position, viendra-t-elle? Je n'en suis pas certain. Il y a aussi une tactique politique qui consiste à en dire le moins possible (vous avez compris que ce n'était pas la mienne!). En tout cas, si la réponse ne vient pas en parole, elle viendra en acte, car il y a des situations où l'on ne peut plus se dérober. Ce ne sera pas cette fois dans 18 jours mais dans 13 jours, lors des voeux de la députée, qui pourraient être une occasion solennelle de lancer notre campagne: le candidat sera-t-il à ses côtés, cité par elle dans son discours, comme la droite sait si bien le faire avec ses impétrants? La vraie réponse, ce sera celle-là, ce jour-là. En politique, il y a des gestes, des symboles, des petits mots, de simples références qui sont plus efficaces que de longs discours.
Bonne journée.
Il reste 18 jours, pas un de plus pas un de moins, pour interrompre ce qui se passe actuellement chez les socialistes saint-quentinois et imposer d'autres orientations. Les socialistes rénovateurs le peuvent puisqu'ils sont majoritaires. Ce sera difficile, je sais. Et alors? Etre majoritaire et ne pas s'en servir, non! La crise dure depuis deux mois, depuis ce funeste jour où un candidat minoritaire, représentatif seulement d'un courant, s'est retrouvé en tête, situation inévitablement pourrie. Au lieu de déclencher une prise de conscience, amener à une réflexion collective, rechercher une issue politique, le candidat et son courant, trop content de l'aubaine, se sont retranchés derrière la procédure pour s'agripper et jouer la montre en espérant que la situation se tasse, éventuellement que les rénovateurs se rallient. C'est le contraire (prévisible) qui est advenu, l'exacerbation du conflit, la fuite dans la radicalisation. Je l'ai dit lors de la dernière réunion de bureau: je suis en désaccord total avec les orientations politiques actuelles de la section. Mon influence est limité, je ne peux pas grand chose, mais je ne veux pas laisser dire que je n'aurais rien fait. Alors je me bats, à ma façon, avec mes modestes moyens, sur ce blog ...
J'ai deux demandes, deux impératifs politiques sur lesquels il faut lutter dans les 18 prochains jours:
1- Nous devons respecter et appliquer intégralement et scrupuleusement la procédure et les statuts du Parti socialiste. Un "premier des socialistes" a été désigné, il est mandaté pour constituer une liste. C'est son rôle, tout son rôle et rien que son rôle. Ce qui signifie que celui-ci ne sera pas nécessairement tête de liste sur la liste qu'il est chargé de constituer. Voilà la procédure et les statuts. Nous devons donc reprendre ce qui aurait dû être le préalable à toute notre démarche, la recherche d'un candidat qui soit en capacité de rassembler. Là-dessus, je ne transigerai pas, puisque j'ai moi même renoncé à me présenter, ne m'estimant pas suffisamment rassembleur. Je ne peux tout de même pas être plus exigeant envers moi qu'envers les autres (politiquement, bien sûr)! Une candidature n'est pas une affaire personnelle, je le redis à ceux qui s'étonnent (encore!) de ma non candidature. Il faut rencontrer une adhésion collective. Quand elle n'est pas là, il ne faut pas se présenter, sinon on est irresponsable.
2- La députée européenne doit absolument s'exprimer sur ce sujet, prendre une position publique et claire. Le PS est un parti d'élu, où les élus ont un rôle prépondérant. La plupart du temps, ce sont eux qui donnent la direction à prendre. Normal, ce sont les représentants du peuple. Le simple militant que je suis ne peut pas avoir ce pouvoir. La crise que nous traversons est due, en partie, au fait que des militants, dont aucun n'a la légitimité du suffrage universel, s'affrontent sans qu'on puisse trancher nettement en faveur des uns ou des autres. Bref, nous n'avons pas de leader, et c'est l'élu qui détient le mandat le plus important, en l'espèce la députée européenne, qui devrait jouer ce rôle. Odette Grzegrzulka, en son temps, a joué pleinement ce rôle, quoi qu'on pense d'elle.
Oui ou non, Anne Ferreira soutient-elle Jean-Pierre Lançon? L'appartenance à un même courant ne suffit pas à donner la réponse. Je ne soutiens pas Michel Garand dans la cantonale de Saint-Quentin Sud parce qu'il est strauss-kahnien mais parce que c'est un bon candidat! Une réponse de la députée européenne ne serait sans doute pas la solution miracle (je ne crois pas aux miracles) mais une parole d'autorité, celle d'une élue, a toujours une portée que n'a pas celle d'un militant de base. Cette prise de position, viendra-t-elle? Je n'en suis pas certain. Il y a aussi une tactique politique qui consiste à en dire le moins possible (vous avez compris que ce n'était pas la mienne!). En tout cas, si la réponse ne vient pas en parole, elle viendra en acte, car il y a des situations où l'on ne peut plus se dérober. Ce ne sera pas cette fois dans 18 jours mais dans 13 jours, lors des voeux de la députée, qui pourraient être une occasion solennelle de lancer notre campagne: le candidat sera-t-il à ses côtés, cité par elle dans son discours, comme la droite sait si bien le faire avec ses impétrants? La vraie réponse, ce sera celle-là, ce jour-là. En politique, il y a des gestes, des symboles, des petits mots, de simples références qui sont plus efficaces que de longs discours.
Bonne journée.
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