DSK et Fabius.
Bonjour à toutes et à tous.
Hier soir, dans la fatigue d'une fin de journée et le cours d'une conversation, je n'ai pas répondu de façon exhaustive à une question de Stéphane sur "le rapprochement entre straus-kahniens et fabiusiens", qui manifestement le laissait un peu sceptique. J'en profite donc pour apporter éclaircissements et précisions:
1- Il n'y a pas rapprochement exclusif entre strauss-kahniens et fabiusiens, mais une volonté de discuter entre sensibilités différentes, NPS de Benoit Hamon, amis de Martine Aubry, partisans d'Arnaud Montebourg. Ce n'est donc pas un face-à-face et encore moins un pacte entre strauss-kahniens et fabiusiens.
2- Ces rencontres, comme celle qui aura lieu à Crouy demain, sont ouvertes à tous, et l'on peut penser (et espérer!) que le cercle s'élargisse.
3- Les strauss-kahniens ont oeuvré à ce rassemblement en prenant d'abord contact avec Arnaud Montebourg, avec lequel nous avons signé un texte d'orientations politiques. Les différences avec les fabiusiens demeurent.
4- L'objectif de ces rencontres, c'est de montrer qu'entre différentes sensibilités, ce qui nous rapproche est plus grand que ce qui nous sépare. Ce qui nous amène à contester le système des courants, qui gonfle artificiellement les différences. Je prends un exemple: les candidats socialistes à la cantonale de Saint-Quentin Sud, sur quoi appuient-ils leur présentation respective? Non pas sur la ligne de leur courant (qui n'a pas vraiment d'impact sur les activités politiques d'un conseiller général!), mais sur leurs compétences et leur influence, ce qui est normal et relativement banal. Sauf que, lorsque j'ai proposé les mêmes critères pour la liste des municipales, je me suis fait rembarrer. Bref, ce qui est mauvais dans un cas devient soudainement bon dans un autre! Et quand j'entends souhaiter la préparation de longue date d'une élection dans la bouche de ceux qui attendent la dernière minute et se font désigner par surprise, ça me fait marrer! Non, le système des courants est pourri, cynique et débile.
5- Je l'ai dit dans un précédent billet, il ne faut pas confondre les fabiusiens et les néofabiusiens, ceux-ci étant les poperénistes dont on ne retient que les comportements négatifs à Saint-Quentin, ce qui ne doit pas rejaillir sur l'ensemble du courant fabiusien. Il n'empêche que demeurent des divergences fortes entre strauss-kahniens et fabiusiens et que le rapprochement entre les deux, même avec les précisions que j'ai tenu à apporter, fait débat chez les strauss-kahniens (je pense à la prudence, légitime, de Moscovici et Planchou).
Dans l'Aisne, l'essentiel est de se retrouver entre camarades qui avaient perdu l'habitude de se parler, en dehors de tout enjeu de pouvoir ou de rapports de forces, pour réfléchir librement à notre rénovation. Nous commencerons à Crouy et j'espère que nous continuerons dans d'autres villes. On verra bien ce qui se passera demain.
Bon après-midi.
Hier soir, dans la fatigue d'une fin de journée et le cours d'une conversation, je n'ai pas répondu de façon exhaustive à une question de Stéphane sur "le rapprochement entre straus-kahniens et fabiusiens", qui manifestement le laissait un peu sceptique. J'en profite donc pour apporter éclaircissements et précisions:
1- Il n'y a pas rapprochement exclusif entre strauss-kahniens et fabiusiens, mais une volonté de discuter entre sensibilités différentes, NPS de Benoit Hamon, amis de Martine Aubry, partisans d'Arnaud Montebourg. Ce n'est donc pas un face-à-face et encore moins un pacte entre strauss-kahniens et fabiusiens.
2- Ces rencontres, comme celle qui aura lieu à Crouy demain, sont ouvertes à tous, et l'on peut penser (et espérer!) que le cercle s'élargisse.
3- Les strauss-kahniens ont oeuvré à ce rassemblement en prenant d'abord contact avec Arnaud Montebourg, avec lequel nous avons signé un texte d'orientations politiques. Les différences avec les fabiusiens demeurent.
4- L'objectif de ces rencontres, c'est de montrer qu'entre différentes sensibilités, ce qui nous rapproche est plus grand que ce qui nous sépare. Ce qui nous amène à contester le système des courants, qui gonfle artificiellement les différences. Je prends un exemple: les candidats socialistes à la cantonale de Saint-Quentin Sud, sur quoi appuient-ils leur présentation respective? Non pas sur la ligne de leur courant (qui n'a pas vraiment d'impact sur les activités politiques d'un conseiller général!), mais sur leurs compétences et leur influence, ce qui est normal et relativement banal. Sauf que, lorsque j'ai proposé les mêmes critères pour la liste des municipales, je me suis fait rembarrer. Bref, ce qui est mauvais dans un cas devient soudainement bon dans un autre! Et quand j'entends souhaiter la préparation de longue date d'une élection dans la bouche de ceux qui attendent la dernière minute et se font désigner par surprise, ça me fait marrer! Non, le système des courants est pourri, cynique et débile.
5- Je l'ai dit dans un précédent billet, il ne faut pas confondre les fabiusiens et les néofabiusiens, ceux-ci étant les poperénistes dont on ne retient que les comportements négatifs à Saint-Quentin, ce qui ne doit pas rejaillir sur l'ensemble du courant fabiusien. Il n'empêche que demeurent des divergences fortes entre strauss-kahniens et fabiusiens et que le rapprochement entre les deux, même avec les précisions que j'ai tenu à apporter, fait débat chez les strauss-kahniens (je pense à la prudence, légitime, de Moscovici et Planchou).
Dans l'Aisne, l'essentiel est de se retrouver entre camarades qui avaient perdu l'habitude de se parler, en dehors de tout enjeu de pouvoir ou de rapports de forces, pour réfléchir librement à notre rénovation. Nous commencerons à Crouy et j'espère que nous continuerons dans d'autres villes. On verra bien ce qui se passera demain.
Bon après-midi.
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