Du néant au ménage.
La lecture de la presse locale n'est pas plus réjouissante aujourd'hui qu'hier, quand on est de gauche. Quand on est de droite, c'est la fête! Rien de nouveau, la crise qui perdure, comme je l'avais annoncé en novembre, quand nous nous sommes mis dans la situation politiquement intenable d'investir un candidat minoritaire à l'issue du vote. La suite était prévisible, les tensions ne pouvaient que s'exacerber, la division gagner l'ensemble de la section. C'est ce que décrit L'Aisne Nouvelle, sous la plume de Damien Le-Thanh, qui souligne à quel point nous sommes, à deux mois du scrutin, dépourvus de programme, de stratégie et d'avenir.
Les éléments inédits ces dernières heures sont au nombre de trois:
- La défection spectaculaire et humiliante du chef du MRC local.
- La folle tentative de se rapprocher de l'extrême gauche, qui est plus un signe de désespoir d'un courant aux abois qu'une sérieuse perspective d'espoir.
- le mutisme persistant de la députée européenne qui, en plein coeur d'une crise politique, se contente de quelques mots de rappel au réglement. Elle seule aurait la parole d'autorité qui ramènerait le calme, en affichant clairement son soutien politique au candidat désigné, et non pas se contenter d'un constat de procédure. Mais l'autorité est vacante, ou bien le choix du candidat semble peut-être l'entraîner dans un piège dont elle veut sortir sans trop de préjudices. A moins que sa déclaration politique ait lieu la semaine prochaine, au moment des voeux ...
J'évoquais hier, à la lecture de L'Union, le billet de Jean-Michel Roustand. C'est Bertrand Duchet, dans la rubrique "Noir sur blanc" de L'Aisne Nouvelle qui saisit parfaitement la situation au PS local. Ca fait mal mais il faut voir la vérité en face. Le titre dit tout: "Le grand néant". Le reste est à l'avenant:
"Désespérant! A moins de deux mois du premier tour des municipales, l'opposition saint-quentinoise n'a toujours pas trouvé le bon cap (...) Les querelles de courant semble l'emporter sur l'espoir de gagner (...) Bref, ça n'est pas demain la veille que les socialistes vont se mettre en ordre de bataille pour ces élections qui ont tout l'air d'être perdues d'avance. Au grand dam des électeurs, du moins ceux de gauche, qui auront sans doute du mal à digérer l'inconséquence des socialistes locaux. Nul doute qu'un grand ménage s'imposera à l'issue des municipales, a fortiori si la défaite s'avère cuisante".
Si je fais cette citation d'une cruelle lucidité, ce n'est pas par plaisir masochiste. C'est pour vous montrer que mes billets, que certains pourraient juger excessifs ou injustes, sont conformes à la vérité telle qu'un journaliste indépendant peut lui aussi la percevoir. Du "grand néant" au "grand ménage", il n'y a qu'un pas, une relation de cause à effet, dont il faudra que je vous reparle, afin de préparer dès maintenant l'après-municipale.
Bon après-midi.
Les éléments inédits ces dernières heures sont au nombre de trois:
- La défection spectaculaire et humiliante du chef du MRC local.
- La folle tentative de se rapprocher de l'extrême gauche, qui est plus un signe de désespoir d'un courant aux abois qu'une sérieuse perspective d'espoir.
- le mutisme persistant de la députée européenne qui, en plein coeur d'une crise politique, se contente de quelques mots de rappel au réglement. Elle seule aurait la parole d'autorité qui ramènerait le calme, en affichant clairement son soutien politique au candidat désigné, et non pas se contenter d'un constat de procédure. Mais l'autorité est vacante, ou bien le choix du candidat semble peut-être l'entraîner dans un piège dont elle veut sortir sans trop de préjudices. A moins que sa déclaration politique ait lieu la semaine prochaine, au moment des voeux ...
J'évoquais hier, à la lecture de L'Union, le billet de Jean-Michel Roustand. C'est Bertrand Duchet, dans la rubrique "Noir sur blanc" de L'Aisne Nouvelle qui saisit parfaitement la situation au PS local. Ca fait mal mais il faut voir la vérité en face. Le titre dit tout: "Le grand néant". Le reste est à l'avenant:
"Désespérant! A moins de deux mois du premier tour des municipales, l'opposition saint-quentinoise n'a toujours pas trouvé le bon cap (...) Les querelles de courant semble l'emporter sur l'espoir de gagner (...) Bref, ça n'est pas demain la veille que les socialistes vont se mettre en ordre de bataille pour ces élections qui ont tout l'air d'être perdues d'avance. Au grand dam des électeurs, du moins ceux de gauche, qui auront sans doute du mal à digérer l'inconséquence des socialistes locaux. Nul doute qu'un grand ménage s'imposera à l'issue des municipales, a fortiori si la défaite s'avère cuisante".
Si je fais cette citation d'une cruelle lucidité, ce n'est pas par plaisir masochiste. C'est pour vous montrer que mes billets, que certains pourraient juger excessifs ou injustes, sont conformes à la vérité telle qu'un journaliste indépendant peut lui aussi la percevoir. Du "grand néant" au "grand ménage", il n'y a qu'un pas, une relation de cause à effet, dont il faudra que je vous reparle, afin de préparer dès maintenant l'après-municipale.
Bon après-midi.
4 Comments:
je suis de droite et je ne trouve pas ça réjouissant du tout, mais alors pas du tout.
A croire que tout va bien à Saint-Quentin, à croire que tout va bien en France.
à croire que demain et apres-demain n'existe pas
à croire que si aujourd'hui rien ne va, ce n'est pas parce qu'on a pas fait ce qu'il fallait hier
et quand je dis hier
c'est il y a 7a que la gauche aurait du mettre en place une stratégie pour reconquérir la mairie
Enfin encore 3 mois et ils pourront dire, on verra plus tard ce qu'il faudra faire.
By grandourscharmant, at 3:48 PM
c désespérant
le maire il a fait quoi pour le chomage,
pour le tourisme
rien
et pourtant la gauche elle se déchire
je suis trop écoeuré
By Anonyme, at 8:22 PM
Des deux commentaires précédents, je tire les enseignement suivants:
- A Saint-Quentin, il y a une place pour une opposition unie et crédible. Même des personnes de droite reconnaissent que tout ne va pas bien dans notre ville, qu'il faudrait un contre-pouvoir face à la machine André-Bertrand.
- L'opposition qui se met en place ne sera ni unie, ni crédible. Il faut le regretter, il ne faut pas désespérer. Ce sera pour le coup suivant!
By Emmanuel Mousset, at 12:49 PM
blablabla. Viens à la manif jeudi, ca te changera.
By Anonyme, at 3:49 AM
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