Eux et nous.
Bonjour à toutes et à tous.
Je vous l'ai dit hier, j'y reviens ce dimanche matin: les socialistes saint-quentinois sont entrés dans une phase de coma politique. Il n'est même plus question de se battre pour vaincre la droite, mais de se battre pour assurer notre survie, menacés que nous sommes de satellisation par l'extrême gauche. Celle-ci a le vent en poupe, c'est vrai au plan national, c'est encore plus vrai à Saint-Quentin, où c'est elle qui reçoit la gauche et qui lui impose ses revendications. Elle sait que les socialistes sont divisés, elle en joue, elle en profite. J'avais prévenu, je l'avais écrit ... Je veux vous dire ce matin pourquoi je suis hostile à l'extrême gauche et pourquoi je demande la rupture de tout contact avec elle:
D'abord, pas de méprise: ma ligne de conduite est strictement politique, je dirais même idéologique. Autant je peux me reconnaitre dans un radical de gauche, un écologiste, un communiste rénovateur, un centriste tendance Bayrou, autant je ne me reconnais absolument pas dans un communiste gremetzien, un trotskyste guévariste (c'est la ligne Besancenot), un partisan d'Arlette ou un lambertiste. Avec les premiers, je veux l'union, à la façon de la gauche italienne, une union "arc-en-ciel". Avec les seconds, je ne veux rien du tout, pas même les rencontrer, surtout pas discuter autour des thèmes et des textes qu'ils nous imposent.
Pas de méprise, mais pas de mépris non plus: l'extrême gauche, je la respecte et je l'apprécie à sa juste valeur. Elle fait partie de l'histoire de la gauche, je ne l'exclus surtout pas, je reconnais sa contribution aux forces de progrès, mais je ne veux pas que le PS s'allie avec elle. Les divergences politiques entre elle et nous sont trop grandes. Ce que j'apprécie en eux, les militants d'extrême gauche, c'est qu'ils ne cèdent en rien sur leurs opinions, c'est qu'ils ne connaissent pas ou très peu ce poison qu'on appelle l'opportunisme. Les gremetziens sont des militants comme on en fait plus, et j'ai quelques bons souvenirs en partage avec Corinne et Jean-Luc. Mais ce n'est pas la sympathie que j'ai pour eux qui doit dicter ma ligne de conduite politique. Les lambertistes sont de formidables et redoutables dialecticiens et je lis avec beaucoup de plaisir "Informations ouvrières", mais ce n'est pas suffisant pour que je figure avec eux sur une même liste.
Surtout, gremetziens, lambertistes, guévaristes et partisans d'Arlette cassent sans arrêt du sucre sur le dos des socialistes! On ne va tout de même pas monter une liste dont la moitié serait composée de socialistes et l'autre moitié d'antisocialistes! Avec l'extrême gauche, il peut y avoir des actions communes, mais sur des bases qui sont celles du PS, parti de gouvernement et premier parti de gauche, et pour des actions ponctuelles, temporaires, ciblées. Que les lambertistes et nous menions une action contre le parking payant de l'hôpital, très bien. Que je me retrouve avec des gremetziens dans l'association pour le troisième aéroport, parfait. Que toute la gauche et l'extrême gauche soient unies dans les luttes syndicales, pas de problème, bien au contraire. Mais un accord politique et programmatique, non!
Bonne matinée.
Je vous l'ai dit hier, j'y reviens ce dimanche matin: les socialistes saint-quentinois sont entrés dans une phase de coma politique. Il n'est même plus question de se battre pour vaincre la droite, mais de se battre pour assurer notre survie, menacés que nous sommes de satellisation par l'extrême gauche. Celle-ci a le vent en poupe, c'est vrai au plan national, c'est encore plus vrai à Saint-Quentin, où c'est elle qui reçoit la gauche et qui lui impose ses revendications. Elle sait que les socialistes sont divisés, elle en joue, elle en profite. J'avais prévenu, je l'avais écrit ... Je veux vous dire ce matin pourquoi je suis hostile à l'extrême gauche et pourquoi je demande la rupture de tout contact avec elle:
D'abord, pas de méprise: ma ligne de conduite est strictement politique, je dirais même idéologique. Autant je peux me reconnaitre dans un radical de gauche, un écologiste, un communiste rénovateur, un centriste tendance Bayrou, autant je ne me reconnais absolument pas dans un communiste gremetzien, un trotskyste guévariste (c'est la ligne Besancenot), un partisan d'Arlette ou un lambertiste. Avec les premiers, je veux l'union, à la façon de la gauche italienne, une union "arc-en-ciel". Avec les seconds, je ne veux rien du tout, pas même les rencontrer, surtout pas discuter autour des thèmes et des textes qu'ils nous imposent.
Pas de méprise, mais pas de mépris non plus: l'extrême gauche, je la respecte et je l'apprécie à sa juste valeur. Elle fait partie de l'histoire de la gauche, je ne l'exclus surtout pas, je reconnais sa contribution aux forces de progrès, mais je ne veux pas que le PS s'allie avec elle. Les divergences politiques entre elle et nous sont trop grandes. Ce que j'apprécie en eux, les militants d'extrême gauche, c'est qu'ils ne cèdent en rien sur leurs opinions, c'est qu'ils ne connaissent pas ou très peu ce poison qu'on appelle l'opportunisme. Les gremetziens sont des militants comme on en fait plus, et j'ai quelques bons souvenirs en partage avec Corinne et Jean-Luc. Mais ce n'est pas la sympathie que j'ai pour eux qui doit dicter ma ligne de conduite politique. Les lambertistes sont de formidables et redoutables dialecticiens et je lis avec beaucoup de plaisir "Informations ouvrières", mais ce n'est pas suffisant pour que je figure avec eux sur une même liste.
Surtout, gremetziens, lambertistes, guévaristes et partisans d'Arlette cassent sans arrêt du sucre sur le dos des socialistes! On ne va tout de même pas monter une liste dont la moitié serait composée de socialistes et l'autre moitié d'antisocialistes! Avec l'extrême gauche, il peut y avoir des actions communes, mais sur des bases qui sont celles du PS, parti de gouvernement et premier parti de gauche, et pour des actions ponctuelles, temporaires, ciblées. Que les lambertistes et nous menions une action contre le parking payant de l'hôpital, très bien. Que je me retrouve avec des gremetziens dans l'association pour le troisième aéroport, parfait. Que toute la gauche et l'extrême gauche soient unies dans les luttes syndicales, pas de problème, bien au contraire. Mais un accord politique et programmatique, non!
Bonne matinée.
3 Comments:
Bonjour
ma foi tu as raison, l'extrême gauche est la mouche qui fait avancer le coche mais pas plus! Ils font partie du passé quand il y avait un prolétariat faible et opprimé. Il y a toujours des pauvres et des opprimés mais ils veulent s'intégrer à la société de consommation et avoir les avantages des riches. La seule ouverture possible pour le PS s'il veut être un parti de gouvernement est sur le centre droit!
MD
By md, at 12:34 PM
Ouverture au centre au plan national, ouverture au centre à Saint-Quentin, ce doit être désormais la ligne de front qui sépare les rénovateurs et les néofabiusiens. Il faut y aller, foncer, c'est notre identité qui est en jeu, c'est notre avenir qu'il faut préserver. Sinon, nous serons le paravent de l'extrême gauche, un courant parmi d'autres de ce fameux "front unique ouvrier" (sic)dont rêvent les lambertistes depuis toujours, pour leur plus grand profit, bien entendu.
Bon dimanche Michel.
By Emmanuel Mousset, at 12:45 PM
L'extrême gauche est aliéné à une vision impossible. Nous n'avons pas à nous y conformer.
By jpbb, at 2:39 PM
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