L'Aisne avec DSK

25 mai 2008

L'esprit libéral.

Bonsoir à toutes et à tous.

Je veux revenir sur ce mot de "libéral", lancé par Delanoë et qui a fait trembler une partie du PS. Ne jouons pas à nous faire peur. Etre libéral, avant d'être un principe politique ou une théorie économique, c'est un état d'esprit, que je partage et pratique, d'abord dans ma vie. Je l'ai souvent dit sur ce blog: on ne juge pas un militant à ses discours mais à ses actes, dans son comportement quotidien. Etre libéral, c'est croire aux vertus du marché, dont deux principales, la concurrence et la performance. J'adhère à ces valeurs, même si je n'adhère pas qu'à ces valeurs-là, puisque je suis aussi et surtout socialiste. Mais je pense, comme Delanoë, qu'elles sont compatibles avec le socialisme, qu'elles sont même nécessaires à son développement. Parce que le grand problème du socialisme dans le siècle passé a été la liberté, et que celle-ci ne se divise pas. Marché, démocratie, socialisme vont ensemble.

Mais j'en reviens à mon quotidien et ma pratique personnelle des deux ressorts du marché, la concurrence et la performance:

La concurrence d'abord, qui est pour le marché le moyen de son fonctionnement, alors que la performance est sa finalité. J'ai beaucoup d'activités associatives, il n'est pas une semaine sans que je prenne en charge au moins une manifestation, j'aurai par exemple, dans la semaine qui vient, un ciné philo demain à Saint-Quentin, un café philo mercredi à Soissons, puis un café livre de nouveau à Saint-Quentin jeudi. Une semaine normale, quoi. Je sais d'expérience, la société étant ce qu'elle est, que chacune de ces activités sera en concurrence avec d'autres, même jour, même heure, même qualité, sinon une qualité supérieure. Et nous sommes tous confrontés à cette réalité: l'offre culturo-associative est devenue nombreuse, diversifiée, sans parler de la rude concurrence des médias de toute sorte. Bref, pour attirer du monde, il faut se battre, faire preuve d'ingéniosité, anticiper ce qui peut intéresser le public, sinon celui-ci ne se déplace pas. Car si l'offre s'est élargie, la demande est devenue parallèlement très exigeante, souvent pointue.

Autour de moi, comment réagissent pas mal de gens et quelques responsables associatifs? Ils se plaignent de cette concurrence, essaient de la contourner (ce qui est quasiment impossible), mettent sur son dos leurs échecs au lieu de s'interroger sur la qualité de leurs prestations et services. C'est parfois comique: chacun feuillette son petit agenda pour trouver l'horaire miraculeux et impossible où il n'y aura qu'une seule activité proposée, donc hors concurrence simultanée, avec cette idée fausse que les gens viendront puisqu'il n'y aura rien d'autres au même moment, idée aussi fausse que celle qui consiste à croire que le public n'est pas ici parce qu'il est pris ailleurs. Cette mentalité est antilibérale, anticoncurrentielle, elle n'est pas la mienne.

Je me réjouis au contraire qu'il y ait plusieurs activités en même temps, et un deuxième café philo concurrent au mien à Saint-Quentin m'enchanterait, parce que cette concurrence me stimulerait, me pousserait à faire encore mieux. Et le public y gagnerait, ayant la liberté de choisir et bénéficiant de prestations qui se bonifieraient en quelque sorte mutuellement parce qu'en concurrence l'une avec l'autre. Voilà mon libéralisme, concrètement, quotidiennement. Je ne comprends pas ceux qui voudraient demeurer seuls à faire ce qu'ils font, ceux qui jalousent la concurrence, ceux qui s'effraient de la compétition, ceux qui recherchent le monopole de leur activité, ceux qui aspirent à la chasse gardée. La vie est étrangère à cette mentalité antilibérale, qu'on trouve aussi bien à gauche qu'à droite, Delanoë ayant eu raison de préciser que le sarkozysme est un antilibéralisme, aussi paradoxale que paraisse cette affirmation.

J'en viens maintenant à la seconde vertu qui m'est chère, la performance, qui n'est que le prolongement de la compétence. Pour certains socialistes, ce sont de vilains termes, des critères droitiers, presque des gros mots, je l'ai une fois de plus constaté lorsque j'avais proposé un temps ma candidature pour les municipales. Eh bien moi, la performance, je suis pour, et je ne vois pas en quoi elle s'oppose au socialisme. Là encore, mon expérience personnelle est édifiante. Certaines structures associatives drainent peu de monde dans leurs manifestations (tout en demeurant bien sûr subventionnées, ce qui pose encore une autre question que je n'aborderai pas ce soir...). Cette situation ne me choque pas, je la connais moi aussi, parfois. Quand on entreprend quelque chose, le risque de l'échec est plus grand que le risque de la réussite. C'est pourquoi beaucoup de gens ne font strictement rien, en dehors de leur boulot obligatoire pour vivre! Mais ce que je n'apprécie pas, c'est qu'on ne reconnaisse pas son échec, c'est qu'on se satisfasse de résultats médiocres.

J'en connais même qui se réjouissent du peu d'audience de leurs activités, prétextant que la qualité vaut mieux que la quantité! C'est une réaction hypocrite et minable, et elle aussi antilibérale, parce qu'elle se refuse à la performance. Si mes cafés philo par exemple n'étaient pas performants (ils ne l'ont pas toujours été, ils ne le seront pas toujours, c'est la vie), s'ils n'attiraient que 5 ou 6 personnes au lieu des 25-30 en moyenne, je ne serais pas satisfait de cette contre-performance, je chercherais par tous les moyens à retrouver ou à instaurer une forme de performance.

Ce que j'ai voulu vous expliquer ce soir, c'est que le libéralisme est peut-être, d'abord, une disposition pratique, presque mentale, psychologique, qui nourrit bien sûr, dans un second temps, mon libéralisme politique (le choix de la démocratie) et mon libéralisme économique (le choix du marché), les deux au service de mon socialisme (le choix de la justice sociale et de l'émancipation individuelle comme objectifs). Cet engagement me fait rejeter l'antilibéralisme et l'état d'esprit de ses chantres.


Bonne soirée.

17 Comments:

  • c'est beau de faire l'autruche: le libéralisme économique- car c'est bien de ça qu'il s'agit- c'est la loi de la jungle , celle qui FORCEMENT ,parce ce que c'est son essence même, permet qu'il y ait des pauvres pour qu'il y ait des riches et on peut raconter tout ce qu'on veut, que cette remarque est archaïque, ringarde, voire lambertiste, popereniste (ça me manquait sur ce blog) etc..,le libéralisme est absolument antisocialiste parce qu'il est fondé d'abord sur l'individualisme au détriment du bien-être du plus grand nombre
    quant à la performance encore faudrait-il s'entendre là aussi sur sa finalité: la performance implique la compétition et malheureusement on en arrive bien vite à " gagner plus à tout prix" ( ça ne vous rappelle pas un certain président?
    s'accommoder de tout cela ce n'est pas être de gauche; désolé EM je ne vous considère plus comme un homme de gauche ( et je ne suis plus le seul parmi vos lecteurs: les réactions vont vous le prouver)

    By Anonymous Anonyme, at 7:26 AM  

  • voila une reflexion pleine de bon sens, qui rétablie la vérité.

    By Anonymous Anonyme, at 9:48 AM  

  • Ah la belle contre vérité, le libéralisme économique fabrique des riches, qui ne sont que d'anciens pauvres qui ont réussis, par leur compétence et leur travail. Les personnes qui ont migré aux USA l'ont fait pour échapper à la misère dans leur pays d'origine. Le socialisme doit donc mettre en oeuvre les mesures nécessaires pour prendre l'ascenseur social permettant d'émanciper la personne humaine et de la misère intellectuelle, et de la misère financière. C'est en ce sens que le socialisme s'accorde obligatoirement avec le libéralisme, qui définit un cadre et les règles qui s'y appliquent pour y parvenir, bloquant ainsi la voie de l'ultra-libéralisme qui n'en est que la perversion. La définition des règles ne peut se faire que collectivement, la liberté n'est pas la loi du laisser faire n'importe quoi.

    By Blogger jpbb, at 11:14 AM  

  • voila une réflexion pleine de bon sens, qui rétablie la vérité.

    By Anonymous Anonyme, at 11:15 AM  

  • Tout à fait Jpbb donne une excellente définition, voilà une réflexion pleine de bon sens, qui rétablit la vérité.

    By Anonymous Anonyme, at 11:17 AM  

  • Au premier anonyme:

    Pour que je puisse mieux comprendre votre point de vue (qui est bien sûr différent du mien), pouvez-vous me dire qui, pour vous, parmi les personnalités socialistes, est un homme de gauche? Delanoë, DSK, Royal, Jospin, sont-ils pour vous des personnes de gauche? Sinon qui?

    Question subsidiaire: un communiste qui soutenait des régimes totalitaires, était-il selon vous un homme de gauche?

    A partir de ces réponses, le débat pourra vraiment commencer, et j'espère comme vous que les réactions seront nombreuses.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:23 PM  

  • On pourrait peut etre tenter de rapprocher les parties....
    Surtout en évitant d'enfiler des perles!...
    Si être libéral c'est être pour la liberté au sens large...tous les socialistes sont d'accord.
    Si être anti-libéral c'est être contre la financiarisation du marché etc..tous les socialistes sont d'accord.
    L'apparent différend Delanoé-Royal n'est qu'un problème de posture.
    Delanoé qui est un peu plus à gauche que Royal fait un bon coup en parlant de libéralisme(avec l'aval de Jospin) et Royal qui est un peu plus à droite se dédouane en disant que libéralisme et socialisme sont incompatibles(alors qu'elle écrivait le contraire il y a qqs mois).
    Donc tout ça n'est pas très important et ne mérite pas de faire la guerre.C'est tout simplement normal à l'approche du congrès.
    Il n'y a vraiment pas de quoi aller chercher des références historiques sur le communisme totalitaire, ce qui est vraiment hors de propos.
    Pour faire bonne figure je m'adresse immédiatement le commentaire suivant:"voila une réflexion pleine de bon sens, qui rétablit la vérité."

    By Anonymous Anonyme, at 1:46 PM  

  • du premier anonyme
    comment peut-on ou veut-on faire croire que le libéralisme peut se contrôler? il conduit FORCEMENT au "pour réussir j'écrase le concurrent et sans état d'âme " ; les adeptes du libéralisme d'ailleurs sont très clairs là-dessus: c'est LE MARCHE QUI COMMANDE (comme aime à le proclamer JM Sylvestre sur France-Inter..avec - c'est rassurant- le contre point de vue humaniste de Bernard Marys ) parce qu'enfin ce qui manque à votre foutu libéralisme c'est bien le respect de l'humain car tout y est "vendable", tout y a une valeur marchande et c'est ça que vous voulez nous faire vivre? adieu le rêve , adieu les lendemains qui chantent ( c'est une belle formule vous ne trouvez pas?),adieu l'utopie adieu la vie quoi..merci les marchands
    quant à savoir qui est socialiste au Parti socialiste c'est bien toute la question actuelle; le PS s'en va tout doucettement vers le centre gauche et de fil en aiguille rejoindra bien le Modem ;
    il ne faudra pas d'étonner de voir Besancenot récolter les fruits de cet abandon progressif des valeurs fondatrices du socialisme car il deviendra le seul à encore les incarner; je ne m'en réjouis pas plus que ça mais où aller?

    By Anonymous Anonyme, at 2:18 PM  

  • A l'avant dernier anonyme:

    Si vous réduisez ce débat, que je crois idéologiquement essentiel, à des positionnements électoraux, évidemment, ça ne va pas loin et autant arrêter tout de suite de discuter.


    Au dernier anonyme:

    Je ne reviens pas sur nos différends (le libéralisme pour moi se contrôle et les "marchands" ne sont pas nécessairement des méchants). Mais je retiens votre réponse à ma question: le seul vrai socialiste aujourd'hui, pour vous, c'est le guévariste Besancenot.

    Je ne sais pas qui vous êtes, mais sûrement pas un réformiste, un social-démocrate. C'est votre droit. L'important est que nos différences s'expriment dans la clarté. Maintenant, c'est très clair.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 2:31 PM  

  • Emmanuel Mousset il ne faudrait pas faire une interprétation fallacieuse de mon propos que je rappelle:
    "il ne faudra pas d'étonner de voir Besancenot récolter les fruits de cet abandon progressif des valeurs fondatrices du socialisme car il deviendra le seul à encore les incarner; je ne m'en réjouis pas plus que ça mais où aller?"
    il me semble que c'est une question pas une adhésion
    pour ce qui est de votre définition du libéralisme vous en faites un fourre-tout que je n'attendais pas de vous: mettre dans le même sac droits de l'homme, démocratie parlementaire et libération du marché ressemble à une tromperie intellectuelle presque indigne
    un simple exemple: le libéralisme économique préserve les droits de l'homme( le droit d'être nourri suffisamment en fait partie OUI? non?)? dites ça aux Africains qui crèvent de faim dont on pille sans vergogne les ressources au nom du sacré MARCHE
    ou encore l'arrivée à foison de feuilletons américains sur nos antennes et qui ruine les possibilités de création de nos auteurs? c'est aussi du libéralisme
    et ne me faites pas dire que par mes propos j'adhère au totalitarisme

    By Anonymous Anonyme, at 7:01 PM  

  • Bien entendu le faux débat Delanoé-Royal relève d'une posture électorale. C'est très exactement ce qu'on dit notemment Valls, Moscovici, Peillon et avant eux tous les éditorialistes radio de ce matin.
    Par ailleurs vous même dans votre billet"savoir s'émerveiller" ne dites vous pas "pendant que nous glosons...sur le libéralisme d'une banalité absolue"
    Comme disait Devos"le flux et le reflux me font marée".

    By Anonymous Anonyme, at 10:10 PM  

  • A l'avant-dernier anonyme:

    Besancenot est-il un "vrai" socialiste? Sinon qui? Fabius, Mélenchon, Emmanuelli? Aidez-moi, vous qui semblez expert en socialisme.

    L'indignité, gardez-là pour des choses graves. La définition du libéralisme que je propose est classique et précise. Elle n'étonne que vous.

    En Afrique, le marché n'existe pas, comme il n'existait pas sous l'Antiquité et à peine au Moyen Age. Le marché n'existe qu'à travers des règles et une législation. Le marché a ses codes et ses tribunaux. Rien à voir avec la jungle. Sauf dans votre tête surchauffée à l'antilibéralisme.

    Les vilains feuilletons américains qui écrasent les braves séries française! Au moins, vous n'êtes pas pour la concurrence, c'est clair. Moi si. Les séries américaines sont la plupart du temps d'une remarquable qualité, et les séries françaises de vieux coucous. Normal qu'elles soient écrasées. Ce n'est que justice.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:05 AM  

  • Au dernier anonyme:

    Je pense en effet que le débat autour du libéralisme relève du pinaillage et du jeu de mot. Tous les socialistes sont des libéraux, aucun ne veut en France une économie collectiviste. Mais dans les discours, l'antilibéralisme est en vogue. C'est pourquoi il faut remettre les pendules à l'heure, l'heure libérale.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:08 AM  

  • Emmanuel Mousset a toujours raison ;que ceux qui n'en sont pas convaincus relisent ses billets et surtout les commentaires:pas une seule fois il ne se remet en question ou même accorde une once de crédit aux commentateurs ;c'est d'ailleurs pour ça qu'il est tant aimé et qu'il fait la magnifique carrière politique qu'on lui connaît; inutile dans ces conditions de perdre son temps ici; je crois même qu'il serait salutaire de ne plus répondre et le combat cessera faute de combattants

    By Anonymous Anonyme, at 6:14 AM  

  • Quelques précisions au dernier anonyme:

    1- Je suis un militant qui tient un blog militant. C'est normal que je défende mes convictions, y compris parfois avec virulence.

    2- Il n'empêche que ce blog laisse aussi sa place à mes doutes, mes hésitations, mes interrogations et mes erreurs. Ce n'est pas une feuille de propagande.

    3- Je ne cherche pas à être aimé mais je cherche à dire des choses vraies. Je ne cherche pas à faire une carrière politique, sinon je serais du côté de ceux qui ont le pouvoir, et dans la section, et dans la fédération.

    4- Vous êtes libres de ne plus me lire et de ne plus m'écrire. Mais n'en dégoûtez pas les autres. Ils sont assez grands pour savoir ce qu'ils ont à faire.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 9:16 AM  

  • Quelques précisions à EM:
    1)être militant n'exclut pas la bonne foi.
    2)il n'y a pas bcp de place pour vos doutes. En fait vous voulez à tt prix avoir le dernier mot.
    Exemple:sous ce même billet je parle du positionnement électoral Delanoé-Royal. Vous me dites"pas du tout c'est idéologiquement essentiel; si vous réduisez le débat à cela c'est plus la peine de discuter".
    Et 4 commentaires plus loin vous dites "oui le libéralisme reléve du pinaillage et du jeu de mots".
    Vous auriez pu tout aussi bien dire , je me suis trompé ou vous avez raison....mais non.
    3)Vous ne cherchez pas à être aimé. Vs ne cherchez pas une carrière politique sinon vous seriez du coté du pouvoir y compris dans la section..Mais je croyais que vous étiez majoritaire dans la section!...Vous ne seriez donc qu'un électron libre mais isolé ...Personne ne vous aime quoi;
    4)L'anonyme a le droit et je suis parfois d'accord avec lui de dire qu'il vaudrait mieux parfois ne pas vous répondre ou le faire avec la même virulence que vous.Ne rien dire peut être efficace.Par exemple sous le billet"au pied du mur" zéro commentaire parce que c'est nul, creux, des mots quoi et que vous cherchez à vous opposer par principe et pas pour être efficace, parce que vous savez bien que ça ne fonctionne pas comme ça.

    By Anonymous Anonyme, at 2:14 PM  

  • - Sur le libéralisme, le vrai débat n'est pas entre Delanoë et Royal, qui sont tous les deux des "libéraux", mais entre eux et l'aile gauche du parti. Là, ce n'est plus du "pinaillage", c'est une nécessaire clarification.

    - Le pouvoir est du côté des élus, la députée européenne dans la section, le premier vice-président du Conseil général dans la fédération. Avoir la majorité, ce n'est pas avoir le pouvoir. Hélas. Et ce qui s'est passé à Saint-Quentin pour les municipales l'a prouvé.

    - Les billets qui ne suscitent pas de commentaires ne sont pas nécessairement les plus inintéressants, et inversement. On peut penser que l'absence de commentaires est le signe d'une adhésion à ce que j'écris. Mais je ne veux pas préjuger de ce que pensent les lecteurs. Je vous invite à faire de même.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 2:57 PM  

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