Un conseil et des conseils.
Bonjour à toutes et à tous.
Sur le conseil municipal d'hier à Saint-Quentin, je ne pourrai pas tout vous dire, ayant dû partir avant la fin, juste au moment où était abordée la question du mur au stade Debrésie (je devais me rendre au multiplexe pour animer la dernière séance du festival CinéMai 68, je vous en reparlerai). Je vous livre mes notes et réflexions, du moins les points essentiels:
Trois élus de l'opposition étaient absents, pour une histoire de train bloqué à Compiègne, si j'ai bien compris. Passées les remarques sur le procès-verbal précédent (erreurs de frappe, décompte inexact des votes) et les demandes de précision (subventions aux associations, lesquelles et quels montants?), le gros du conseil a été consacré à l'éducation, conséquences de la carte scolaire et travaux dans les écoles. Olivier Tournay, communiste, a habilement remercié le maire de n'avoir pas appliqué le service minimum dans les écoles pendant la grève, en suggérant au sénateur de proposer l'abrogation de cette loi.
Puis il a été question du transfert de l'école d'Isle, en travaux pour deux ans, à l'école Rouché. L'opposition n'a pas contesté cette décision mais la méthode, "à la sauvette", sans préparation, reprochant au maire de s'être expliqué après coup devant les parents sans les avoir au préalable consultés. De ce fait, l'opposition a redemandé l'installation d'une commission enseignement afin d'anticiper ce genre de problème. Le maire est contre, craignant la réunionnite et la mobilisation inutile des services. En revanche, il accepte la formation de groupes de travail sur des sujets précis, le redécoupage de la carte scolaire par exemple, qui n'a pas été modifiée depuis 40 ans, ou bien sur l'implantation de l'enseignement supérieur à Saint-Quentin.
Sur cette carte scolaire, Pierre André a sorti quelques chiffres: depuis 20 ans, les effectifs moyens par classe, en maternelle et élémentaire, baissent. Sur les dérogations: A l'école Paul Bert, elles concernent peu d'élèves, tandis qu'à Metz, c'est 75% des enfants. Fort taux également à Ferdinand Buisson. L'opposition a expliqué ces singularités, la bonne image de Metz, la proximité de l'hôpital et de son personnel à Buisson.
A propos des fournitures scolaires, l'opposition a fait remarquer que l'aide de la municipalité était très inférieure à ce qui se fait ailleurs, à quoi le maire a répondu en 3 arguments, pour justifier que l'argent va aux écoles, mais ailleurs qu'aux fournitures scolaires:
- Il y avait 30 ans de retard dans la rénovation des écoles quand il est devenu maire (en 1995), il fallait rattraper.
- Saint-Quentin est une des rares villes qui organise des études surveillées.
- 400 élèves des communes alentour, qui coûtent chacun 300 à 400 euros à la Municipalité, sont scolarisés à Saint-Quentin, c'est qu'ils doivent s'y trouver bien.
Ce que j'ai pensé de ces échanges? C'est qu'il n'y a pas vraiment d'échanges, de passes d'armes entre l'opposition et le maire. Celui-ci a la main, s'en tire en général plutôt bien, n'est pas vraiment mis en difficulté par des conseillers municipaux d'opposition qui lisent leurs interventions mais ripostent peu aux réponses du maire, et qui manquent à mon sens d'à propos. Question de temps, d'habitude, sûrement. Pierre André donne le sentiment de tenir le beau rôle.
Pourtant, les failles sont visibles, minces sans doute, mais bien réelles, et il suffirait de s'y engouffrer. Autant je suis pour une opposition constructive qui propose, autant il faut procéder à un examen sans faiblesse des déclarations municipales et en souligner certaines contradictions. Proposer et critiquer vont de pair. Je ne prends qu'un seul exemple: l'argument des élèves scolarisés à Saint-Quentin est discutable; les parents le font aussi pour des raisons personnelles et professionnelles, nullement en rapport avec la qualité supposée de l'école ou le montant des fournitures scolaires.
Ce qui me gêne, c'est que Pierre André renvoie toujours l'opposition à sa qualité d' "enseignants", insistant là-dessus, soulignant lourdement que ces questions échappent à sa compétence, comme s'il voulait sciemment cultiver le préjugé d'une gauche qui ne serait composée que d'enseignants, ce qui est ni vrai, ni évidemment souhaitable. Que 6 conseillers municipaux sur 9 soient des enseignants, que le temps consacré hier aux questions d'éducation ait été prédominant l'aident dans cette tâche, que je considère pour ma part comme un piège, réduire l'opposition à une catégorie socio-professionnelle et laisser entendre, faussement, que la droite, elle, représenterait l'ensemble de la population.
Pierre André est également très fort dans une autre habileté, qui consiste à retourner les positions de la gauche contre elle-même et à se les approprier. Je prends l'exemple du débat sur les fournitures scolaires. La conclusion du maire, c'est qu'il vaut mieux se concentrer sur les élèves en difficulté au lieu d'aider, avec les fournitures scolaires pour tous, des élèves qui n'en ont pas nécessairement besoin. C'est un point de vue, mais qui sous-entend que la gauche délaisserait les élèves en difficulté au profit... des plus privilégiés. Mine de rien, il y a de la politique dans une remarque apparemment anodine. Et l'opposition n'aurait pas dû en rester à cette conclusion très avantageuse pour le maire!
Autre exemple, à partir d'une position surprenante (mais qui a sa cohérence) de Lutte Ouvrière, qui a refusé d'approuver une subvention pour la réparation de la basilique, au motif que l'usage de celle-ci ne devait pas servir exclusivement à la minorité catholique. De mon balcon, j'ai vu le visage de Pierre André pétiller. Il buvait du petit lait. La riposte était attendue: les murs appartiennent à la collectivité mais l'utilisation de l'édifice relève du seul clergé, en vertu de la loi de 1905. Et j'ai assisté à cette scène extraordinaire, le maire conseillant à l'opposition de gauche de ne pas toucher à cette loi, alors que c'est précisément Nicolas Sarkozy qui songe à la modifier! Et cette opposition n'a pas bronché devant la "leçon" du maire. Il y a des moments où j'ai du mal à me retenir... mais je me retiens quand même.
Sur le mur, je n'ai écouté que l'intervention de Carole Berlemont, qui a assimilé cette construction à une "provocation", un projet "disproportionné", "choquant", dont le coût pouvait être employé autrement, de façon "plus humaine", plus "digne". Sur les incivilités, Carole a eu cette phrase: "Les jets de pierre peuvent être l'expression d'un sentiment d'exclusion." Ses propositions ont fait s'esclaffer une assemblée jusque là calme: donner des places gratuites pour le stade aux gens du voyage, organiser un match convivial. Sur ce mur, vous savez ce que j'en pense et comment je serai intervenu, j'y ai consacré un long billet dimanche. Mais j'attends de connaître la totalité du débat avant de vous en reparler.
Bonne matinée.
Sur le conseil municipal d'hier à Saint-Quentin, je ne pourrai pas tout vous dire, ayant dû partir avant la fin, juste au moment où était abordée la question du mur au stade Debrésie (je devais me rendre au multiplexe pour animer la dernière séance du festival CinéMai 68, je vous en reparlerai). Je vous livre mes notes et réflexions, du moins les points essentiels:
Trois élus de l'opposition étaient absents, pour une histoire de train bloqué à Compiègne, si j'ai bien compris. Passées les remarques sur le procès-verbal précédent (erreurs de frappe, décompte inexact des votes) et les demandes de précision (subventions aux associations, lesquelles et quels montants?), le gros du conseil a été consacré à l'éducation, conséquences de la carte scolaire et travaux dans les écoles. Olivier Tournay, communiste, a habilement remercié le maire de n'avoir pas appliqué le service minimum dans les écoles pendant la grève, en suggérant au sénateur de proposer l'abrogation de cette loi.
Puis il a été question du transfert de l'école d'Isle, en travaux pour deux ans, à l'école Rouché. L'opposition n'a pas contesté cette décision mais la méthode, "à la sauvette", sans préparation, reprochant au maire de s'être expliqué après coup devant les parents sans les avoir au préalable consultés. De ce fait, l'opposition a redemandé l'installation d'une commission enseignement afin d'anticiper ce genre de problème. Le maire est contre, craignant la réunionnite et la mobilisation inutile des services. En revanche, il accepte la formation de groupes de travail sur des sujets précis, le redécoupage de la carte scolaire par exemple, qui n'a pas été modifiée depuis 40 ans, ou bien sur l'implantation de l'enseignement supérieur à Saint-Quentin.
Sur cette carte scolaire, Pierre André a sorti quelques chiffres: depuis 20 ans, les effectifs moyens par classe, en maternelle et élémentaire, baissent. Sur les dérogations: A l'école Paul Bert, elles concernent peu d'élèves, tandis qu'à Metz, c'est 75% des enfants. Fort taux également à Ferdinand Buisson. L'opposition a expliqué ces singularités, la bonne image de Metz, la proximité de l'hôpital et de son personnel à Buisson.
A propos des fournitures scolaires, l'opposition a fait remarquer que l'aide de la municipalité était très inférieure à ce qui se fait ailleurs, à quoi le maire a répondu en 3 arguments, pour justifier que l'argent va aux écoles, mais ailleurs qu'aux fournitures scolaires:
- Il y avait 30 ans de retard dans la rénovation des écoles quand il est devenu maire (en 1995), il fallait rattraper.
- Saint-Quentin est une des rares villes qui organise des études surveillées.
- 400 élèves des communes alentour, qui coûtent chacun 300 à 400 euros à la Municipalité, sont scolarisés à Saint-Quentin, c'est qu'ils doivent s'y trouver bien.
Ce que j'ai pensé de ces échanges? C'est qu'il n'y a pas vraiment d'échanges, de passes d'armes entre l'opposition et le maire. Celui-ci a la main, s'en tire en général plutôt bien, n'est pas vraiment mis en difficulté par des conseillers municipaux d'opposition qui lisent leurs interventions mais ripostent peu aux réponses du maire, et qui manquent à mon sens d'à propos. Question de temps, d'habitude, sûrement. Pierre André donne le sentiment de tenir le beau rôle.
Pourtant, les failles sont visibles, minces sans doute, mais bien réelles, et il suffirait de s'y engouffrer. Autant je suis pour une opposition constructive qui propose, autant il faut procéder à un examen sans faiblesse des déclarations municipales et en souligner certaines contradictions. Proposer et critiquer vont de pair. Je ne prends qu'un seul exemple: l'argument des élèves scolarisés à Saint-Quentin est discutable; les parents le font aussi pour des raisons personnelles et professionnelles, nullement en rapport avec la qualité supposée de l'école ou le montant des fournitures scolaires.
Ce qui me gêne, c'est que Pierre André renvoie toujours l'opposition à sa qualité d' "enseignants", insistant là-dessus, soulignant lourdement que ces questions échappent à sa compétence, comme s'il voulait sciemment cultiver le préjugé d'une gauche qui ne serait composée que d'enseignants, ce qui est ni vrai, ni évidemment souhaitable. Que 6 conseillers municipaux sur 9 soient des enseignants, que le temps consacré hier aux questions d'éducation ait été prédominant l'aident dans cette tâche, que je considère pour ma part comme un piège, réduire l'opposition à une catégorie socio-professionnelle et laisser entendre, faussement, que la droite, elle, représenterait l'ensemble de la population.
Pierre André est également très fort dans une autre habileté, qui consiste à retourner les positions de la gauche contre elle-même et à se les approprier. Je prends l'exemple du débat sur les fournitures scolaires. La conclusion du maire, c'est qu'il vaut mieux se concentrer sur les élèves en difficulté au lieu d'aider, avec les fournitures scolaires pour tous, des élèves qui n'en ont pas nécessairement besoin. C'est un point de vue, mais qui sous-entend que la gauche délaisserait les élèves en difficulté au profit... des plus privilégiés. Mine de rien, il y a de la politique dans une remarque apparemment anodine. Et l'opposition n'aurait pas dû en rester à cette conclusion très avantageuse pour le maire!
Autre exemple, à partir d'une position surprenante (mais qui a sa cohérence) de Lutte Ouvrière, qui a refusé d'approuver une subvention pour la réparation de la basilique, au motif que l'usage de celle-ci ne devait pas servir exclusivement à la minorité catholique. De mon balcon, j'ai vu le visage de Pierre André pétiller. Il buvait du petit lait. La riposte était attendue: les murs appartiennent à la collectivité mais l'utilisation de l'édifice relève du seul clergé, en vertu de la loi de 1905. Et j'ai assisté à cette scène extraordinaire, le maire conseillant à l'opposition de gauche de ne pas toucher à cette loi, alors que c'est précisément Nicolas Sarkozy qui songe à la modifier! Et cette opposition n'a pas bronché devant la "leçon" du maire. Il y a des moments où j'ai du mal à me retenir... mais je me retiens quand même.
Sur le mur, je n'ai écouté que l'intervention de Carole Berlemont, qui a assimilé cette construction à une "provocation", un projet "disproportionné", "choquant", dont le coût pouvait être employé autrement, de façon "plus humaine", plus "digne". Sur les incivilités, Carole a eu cette phrase: "Les jets de pierre peuvent être l'expression d'un sentiment d'exclusion." Ses propositions ont fait s'esclaffer une assemblée jusque là calme: donner des places gratuites pour le stade aux gens du voyage, organiser un match convivial. Sur ce mur, vous savez ce que j'en pense et comment je serai intervenu, j'y ai consacré un long billet dimanche. Mais j'attends de connaître la totalité du débat avant de vous en reparler.
Bonne matinée.
13 Comments:
carole berlemont a aussi plus sérieusement demandé au maire pourquoi il n avait pas intégré ce problème dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale et a proposé que les jeunes puissent pratiquer du foot de façon régulière .Elle a ajouté que de telles initiatives existaient justement dans le cadre du C.U.C.S.:par ex Les vacances olympiques ou l opération les quartiers unis par le sport et qu elle s étonnait que les personnes de l aire d accueil n aient pas été intégrées a ce projet... Comme quoi on entend et on retient ce qu on veut bien!!!
By Anonyme, at 2:16 PM
J'ai pris soin de préciser que j'étais parti, par obligation, au moment de l'intervention sur le mur. J'ai ajouté que je reviendrai sur ce sujet lorsque j'aurai connaissance de la totalité du débat. Si je n'entends pas très bien, vous, vous me lisez très mal.
By Emmanuel Mousset, at 2:48 PM
et dans l'opposition municipale combien d'enseignants actifs ou en retraite,
si la situation est caricaturale, c'est parce que les électeurs n'ont pu choisir que ce qui leur a été proposé.
A se demander s'il n'y a pas une ghettoisation de la gauche.
sinon tout cela m'interroge, entre l'opposition municipale, l'opposition nationale, la visite du président dans notre région.
On se croirait presque revenu 25a en arriere à front renversé.
chirac et giscard qui se faisait la guerre pour le pouvoir à droite,
tout une partie de la presse et de l'opinion qui critiquait la médiocrité du président Mitterrand.
On sait ce qu'il est advenu, il a fait 2 mandants, 10a de pouvoir.
j'aurais presque l'impression d'avoir déjà vu le film de ce qui se passe en ce moment.
Finalement le quinquennat a du bon, il aura supprimé les périodes de flottement et de cohabitation.
Ce scénario n'est pas inexorable mais il faut faire ce qu'il faut pour le contrer et à moi, il me convient tres bien.
et juste une chose quand meme sur le conseil municipal,
vous nous annonciez l'expérience pour dominer les débats dans l'opposition et il semblerait comme je l'avais pensé du départ que ce soit la jeunesse qui annonce l'avenir de la gauche localement.
Encore une mauvaise nouvelle pour vous.
mais sinon doit-on voir un lien entre des histoires de train bloqué à compiegne et la réunion pmu qui s'est déroulé précisement sur l'hippodrome de compiegne hier,
heureusement que les militants ump se sont réunis à chantilly, on aurait pu expliquer que ct de leur faute.
D'apres ce qu'on m'a raconté 2 cars remplis s'y sont rendus, soit plus que de membres du ps qui ont voté pour désigner la tete de liste aux dernieres municipales et je ne parle pas que des bulletins exprimés.
La dynamique populaire n'est indéniablement pas dans votre camp.
By grandourscharmant, at 3:31 PM
Je ne vois pas quelle "mauvaise nouvelle" vous tenez tant à m'annoncer. Tout ce qui arrive en ce moment corrobore hélas mes analyses.
La droite est populaire? 70% des Français sont mécontents de la politique économique menée. Ce ne sont pas vos cars remplis de militants UMP qui changeront cette réalité.
By Emmanuel Mousset, at 4:53 PM
aussi peu populaire que soit la droite, les cars elle les remplit
combien en avez affrété pour soutenir votre manifestation de Guise.
Ne pas tomber dans le piege de la popularité
et ne pas confondre le corps électoral et ceux qui s'exprime dans les sondages.
peut etre qu'un jour on s'apercevra que ceux qui votent ne répondent pas aux sondages et que ceux qui répondent aux sondages ne votent pas.
ceci n'est qu'un instantanée
il y a un an, on n'avait jamais vu un président aussi populaire.
On ne gouverne pas avec des sondages.
Et sinon, pourquoi aussi peu de mécontentement exprimé
car en dehors des protestataires professionnels qui protestent ?
By grandourscharmant, at 9:07 PM
Pour Guise, je n'avais derrière moi aucun appareil politique. Il n'empêche que je suis assez fier de la mobilisation. Vous, vous avez le pouvoir de votre côté, et bien sûr votre Xavier. Profitez-en, ça ne durera pas.
By Emmanuel Mousset, at 10:47 PM
dans la vie tout est éphemere,
c'est pour cela qu'il faut en profiter tant qu'on peut.
Xavier est un luxe, un privilege.
ne pas avoir de soutien n'est pas une excuse,
les soutiens, ça se mérite.
si guise, le département ne vous ont pas suivi...
By grandourscharmant, at 12:42 AM
Votre Xavier sera un luxe très éphémère, profitez-en bien dès maintenant.
Je sélectionne mes soutiens, je n'accepte pas n'importe quoi et n'importe qui. Les soutiens se méritent? Parfois ils s'évitent. Ne rien attendre, aller de l'avant, défendre ses convictions, le reste suit, de surcroit, sans avoir à le quémander. Du moins si l'on est du côté de la vérité.
By Emmanuel Mousset, at 7:40 AM
Ceci explique surement cela,
vous souvenez vous m'avoir expliqué que vous étiez du coté de l'ordre ?
By grandourscharmant, at 8:14 AM
Quand on est lucide et qu'on fait de la politique, à part carriere exceptionnel, on sait qu'on passera plus de temps en tant qu'ancien ministre qu'en tant que ministre en fonction.
La politique dévore les énergies et les ambitions.
By grandourscharmant, at 8:29 AM
"Plus de temps ancien ministre que ministre", c'est votre Xavier qui a eu cette formule. Je lui souhaite, ainsi qu'à tous ses collègues, de devenir très vite ancien ministre, définitivement.
By Emmanuel Mousset, at 1:04 PM
vous etes jaloux et égoiste
en plus, de ne pas vous réjouir du bonheur des autres.
vous souhaitez à xavier de perdre ses responsabilités de ministre et municiaples
à anne ses postes européens et régionaux
à jean-pierre ses responsabilités municipales
le monde serait tellement plus simple s'ils échouaient, ça vous laisserez peut etre de la place pour réussir
c vraiment petit de souhaiter l'échec des autres, uniquement parce qu'on est pas capable de faire aussi bien si ce n'est mieux qu'eux.
A quand les attaques contre notre députée, le conseiller général du canton nord...
j'imagine que si le sud est épargné c'est parce que ce n'est pas votre secteur sinon je suis sur que vous trouveriez le moyen d'attaquer la mairie de gauchy ou celle d'harly.
personne ne trouve grace à vos yeux, vous réussissez l'exploit d'etre le duo de vieux grincheux du muppet show à vous tout seul.
By grandourscharmant, at 6:48 PM
J'apprécie plein de camarades: DSK, Jospin, Valls, Delanoë, Rocard et bien d'autres dans le parti. Ma sympathie n'est pas aveugle, mais toujours critique.
A droite, j'apprécie Séguin, Juppé, à Saint-Quentin j'ai reconnu des qualités à Pierre André (ce qui me vaut des reproches dans mon propre camp!).
On peut me reprocher beaucoup de choses, mais pas celle-là. Je suis ouvert, positif, plutôt poussé au compromis. Social-démocrate, quoi!
Attention l'ours, ne radotez pas des considérations pseudo-psychologiques à tendance moralisatrice: vous prendriez ainsi le risque de rejoindre ma très courte liste noire, ce que je ne vous souhaite pas, vous y seriez en mauvaise compagnie.
By Emmanuel Mousset, at 7:07 PM
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