Le grincement des charrettes.
Bonsoir à toutes et à tous.
Ouf, ça y est, j'ai terminé la rédaction de notre contribution thématique en vue du congrès socialiste, que j'ai immédiatement envoyée pour relecture et modification à Pierre, Sylvain et Thierry. J'espère que la version définitive sera prête pour demain soir, puisque Château et Crouy (où je serai demain) se réunissent en section ce jour-là. Dès lors, il faudra faire tourner le texte dans la Fédération et récolter un maximum de signatures (même si je n'aime pas cette pratique, mais il faut bien faire avec les règles actuelles). J'ai choisi, en accord avec Pierre et Sylvain, le thème de la vie fédérale et de sa nécessaire rénovation.
L'écriture n'a pas été facile tellement les points de vue étaient dispersés. La synthèse, c'est tout un art! Mais je crois être parvenu à quelque chose qui se tient, qui a de la cohérence et de la pertinence. Donc première présentation demain à Crouy de la contribution des rénovateurs socialistes de l'Aisne. Il nous restera à trouver un membre du Conseil national du Parti qui accepte de signer, sinon la présentation du texte ne sera pas valable. Si vous avez des contacts ou des idées... Quoi qu'il en soit, nous avons fait un beau petit travail collectif qui portera, j'en suis persuadé, ses fruits, d'une façon ou d'une autre. Ma certitude, c'est que les socialistes sont en attente de débats et de changements, et qu'ils ne se résignent pas à voir leur Parti stagner dans une SFIO réactualisée. Sur ce point, Ségolène avait raison.
Les copies du bac, la rédaction de la contribution, la préparation de ma défense devant la Commission des conflits, tout cela ne m'a pas empêché d'aller faire un tour sur le net, notamment, comme chaque jour, sur le blog de Quintinus. Surprise: lui aussi est convoqué par la fameuse commission! Et le bouche à oreille me fait dire que la charrette serait bien remplie. Quintinus, moi, Vatin, peut-être Cabanes, Andurand, Garand, bien sûr Majorel, Lebrun, Lefèvre, Saïdi, bref tous ceux qui se sont publiquement élevés contre Lançon et Ferreira.
Mais jusqu'où vont-ils aller? Je regarde tout ça avec un peu de commisération, parce que je sais d'avance que nous avons gagné la bataille de l'opinion, la seule bataille finalement qui compte. Il faut être bien bête, dans la société qui est la nôtre, pour vouloir exclure quelqu'un. Ce geste se retourne automatiquement contre son initiateur. Honnêtement, je peux vous assurer que beaucoup de gens ne sont pas d'accord avec mes prises de position, mais aucun, je dis bien aucun, estime que je n'ai pas le droit de les exprimer. La liberté, c'est fondamental en République. Vouloir exclure quelqu'un parce qu'il pense autrement, le traduire devant un simili-tribunal, tout cela passe très mal. Et puis, supposons que moi et d'autres, nous soyons exclus du PS, qu'est-ce que ça changera? Rien. La situation pour la gauche saint-quentinoise sera même pire. Alors...
Dans la société moderne, il est acquis que chacun a le droit de dire ce qu'il veut, pourvu qu'il n'enfreigne pas la loi commune. Qui peut croire que moi, Quintinus et les autres, nous soyons dans ce cas de figure? Et vous voulez le fond de ma pensée? Je pense que la dite Commission des conflits est un système complètement archaïque qui ne règle absolument aucun conflit. Il n'empêche que je me présenterai respectueusement devant cette instance fédérale le 2 juillet, comme je l'avais déjà fait il y a quelques années, et que je me soumettrai à ses décisions, me réservant bien sûr le droit de faire appel si je ne suis pas lavé de toute accusation.
Dans une société libérale, démocratique, la liberté est chevillée dans les moeurs. On ne peut rien contre ça. Le grincement des charrettes sur les pavés se retourne inévitablement contre les coupeurs de têtes. Lançon, Ferreira et Gatteau sont d'une autre époque, d'un temps où les problèmes se réglaient d'en haut, par des oukases bureaucratiques. Ce temps est fini. Je pense que Jean-Jacques, Dominique et les autres ont l'intelligence pour le comprendre. En attendant, quel gâchis, alors que tout pouvait se régler tranquillement, par le dialogue, et pas dans le rapport de forces et la brutale procédure. Je ne suis pas méchant, je m'assagis assez vite, j'accepte le dialogue, je pratique le compromis. Mais si on me mord, je mords. Jusqu'au sang.
Bonne soirée.
Ouf, ça y est, j'ai terminé la rédaction de notre contribution thématique en vue du congrès socialiste, que j'ai immédiatement envoyée pour relecture et modification à Pierre, Sylvain et Thierry. J'espère que la version définitive sera prête pour demain soir, puisque Château et Crouy (où je serai demain) se réunissent en section ce jour-là. Dès lors, il faudra faire tourner le texte dans la Fédération et récolter un maximum de signatures (même si je n'aime pas cette pratique, mais il faut bien faire avec les règles actuelles). J'ai choisi, en accord avec Pierre et Sylvain, le thème de la vie fédérale et de sa nécessaire rénovation.
L'écriture n'a pas été facile tellement les points de vue étaient dispersés. La synthèse, c'est tout un art! Mais je crois être parvenu à quelque chose qui se tient, qui a de la cohérence et de la pertinence. Donc première présentation demain à Crouy de la contribution des rénovateurs socialistes de l'Aisne. Il nous restera à trouver un membre du Conseil national du Parti qui accepte de signer, sinon la présentation du texte ne sera pas valable. Si vous avez des contacts ou des idées... Quoi qu'il en soit, nous avons fait un beau petit travail collectif qui portera, j'en suis persuadé, ses fruits, d'une façon ou d'une autre. Ma certitude, c'est que les socialistes sont en attente de débats et de changements, et qu'ils ne se résignent pas à voir leur Parti stagner dans une SFIO réactualisée. Sur ce point, Ségolène avait raison.
Les copies du bac, la rédaction de la contribution, la préparation de ma défense devant la Commission des conflits, tout cela ne m'a pas empêché d'aller faire un tour sur le net, notamment, comme chaque jour, sur le blog de Quintinus. Surprise: lui aussi est convoqué par la fameuse commission! Et le bouche à oreille me fait dire que la charrette serait bien remplie. Quintinus, moi, Vatin, peut-être Cabanes, Andurand, Garand, bien sûr Majorel, Lebrun, Lefèvre, Saïdi, bref tous ceux qui se sont publiquement élevés contre Lançon et Ferreira.
Mais jusqu'où vont-ils aller? Je regarde tout ça avec un peu de commisération, parce que je sais d'avance que nous avons gagné la bataille de l'opinion, la seule bataille finalement qui compte. Il faut être bien bête, dans la société qui est la nôtre, pour vouloir exclure quelqu'un. Ce geste se retourne automatiquement contre son initiateur. Honnêtement, je peux vous assurer que beaucoup de gens ne sont pas d'accord avec mes prises de position, mais aucun, je dis bien aucun, estime que je n'ai pas le droit de les exprimer. La liberté, c'est fondamental en République. Vouloir exclure quelqu'un parce qu'il pense autrement, le traduire devant un simili-tribunal, tout cela passe très mal. Et puis, supposons que moi et d'autres, nous soyons exclus du PS, qu'est-ce que ça changera? Rien. La situation pour la gauche saint-quentinoise sera même pire. Alors...
Dans la société moderne, il est acquis que chacun a le droit de dire ce qu'il veut, pourvu qu'il n'enfreigne pas la loi commune. Qui peut croire que moi, Quintinus et les autres, nous soyons dans ce cas de figure? Et vous voulez le fond de ma pensée? Je pense que la dite Commission des conflits est un système complètement archaïque qui ne règle absolument aucun conflit. Il n'empêche que je me présenterai respectueusement devant cette instance fédérale le 2 juillet, comme je l'avais déjà fait il y a quelques années, et que je me soumettrai à ses décisions, me réservant bien sûr le droit de faire appel si je ne suis pas lavé de toute accusation.
Dans une société libérale, démocratique, la liberté est chevillée dans les moeurs. On ne peut rien contre ça. Le grincement des charrettes sur les pavés se retourne inévitablement contre les coupeurs de têtes. Lançon, Ferreira et Gatteau sont d'une autre époque, d'un temps où les problèmes se réglaient d'en haut, par des oukases bureaucratiques. Ce temps est fini. Je pense que Jean-Jacques, Dominique et les autres ont l'intelligence pour le comprendre. En attendant, quel gâchis, alors que tout pouvait se régler tranquillement, par le dialogue, et pas dans le rapport de forces et la brutale procédure. Je ne suis pas méchant, je m'assagis assez vite, j'accepte le dialogue, je pratique le compromis. Mais si on me mord, je mords. Jusqu'au sang.
Bonne soirée.
30 Comments:
Tu peux également poster ton texte sur:
http://besoindegauche.over-blog.net/
S'il y a des éléments intéressants, il sera pris en compte. N'oublie pas de le signer cependant. ;-)
By jpbb, at 11:22 PM
J'en arrive à ne plus savoir quoi dire,
votre conseil de ne plus intervenir me tente de plus en plus.
By grandourscharmant, at 11:44 PM
Bizarre, sur le banc des accusés: des traitres passés à droite, d'autres qui fleurtent avec le centre droit, tout cela est logique, la justice fait bien son travail.
By Anonyme, at 9:28 AM
Tiens un anonyme du front des " totalitaires marxistes "
Les " révolutionaires de 1789 ont guillotiné à tour de bras, jusqu'au jour où leur tour est venu !
Ferreira, Lancon, Gatteau savent ce qui les attendent
Perdre des gens qui n'ont pas d'envergure n'a pas d'importance face à l'opinion qui espère une vraie rénovation !
By Anonyme, at 11:12 AM
A GOC:
Vous savez bien que je suis de mauvais conseil. Dépêchez-vous d'intervenir quand même, je serai peut-être obligé de fermer boutique d'ici quelques semaines. Après, vous me regretterez...
By Emmanuel Mousset, at 11:41 AM
A l'anonyme bizarre:
Je ne sais pas si je flirte avec le centre-droit, mais ce que je sais, c'est que je ne veux pas me faire violer par l'extrême gauche.
By Emmanuel Mousset, at 11:44 AM
les uns sont de gauche, les autres de droite.
By Anonyme, at 12:22 PM
Quia pulvis es et in pulverem reverteris
Pax melior est quam iustissimum bellum
Qui nescit dissimulare, nescit regnare
Sine labore non erit panis in ore
Si tacuisses, philosophus mansisses
Si vis pacem, para bellum
Sapere aude !
Sapientia est potentia
Res, non verba
Quidquid agis, prudenter agas, et respice finem !
Patere aut abstine
Omnes vulnerant, ultima necat
Plures crapula quam gladius perdidit
Non omnia possumus omnes
Nec Hercules contra plures
Mala malus mala mala dat
Is fecit, cui prodest
Inter arma silent leges
Beati pauperes in spiritu
Avaro omnia desunt, inopi pauca, sapienti nihil
Audaces fortuna juvat
Post Tenebras Lux
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto
Actori incumbit probatio
By grandourscharmant, at 12:44 PM
Au dernier anonyme:
La gauche anti-socialiste, c'est-à-dire l'extrême gauche, non merci. Mais avec le centre-gauche (que vous qualifiez, je suppose, de centre-droit), oui, l'alliance est possible.
By Emmanuel Mousset, at 1:02 PM
A GOC:
Je n'ai pas votre culture. Traduction, svp.
By Emmanuel Mousset, at 1:03 PM
Quia pulvis es et in pulverem reverteris
Parce que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière
Pax melior est quam iustissimum bellum
La paix est meilleure que la plus juste des guerres
Qui nescit dissimulare, nescit regnare
Qui ne sait dissimuler, ne sait régner
Sine labore non erit panis in ore
Sans travail il n'y aura pas de pain dans ta bouche
Si tacuisses, philosophus mansisses
Si tu t'étais tu, tu serais resté un philosophe
Si vis pacem, para bellum
Si tu veux la paix, prépare la guerre
Sapere aude !
Aie le courage de te servir de ton propre entendement !
Sapientia est potentia
La sagesse est pouvoir
Res, non verba
des actes, pas des paroles
Quidquid agis, prudenter agas, et respice finem !
Quoi que tu fasses, fais-le avec prudence, sans perdre de vue la fin
Patere aut abstine
Endure ou t'abstiens
Omnes vulnerant, ultima necat
Toutes blessent, la dernière tue
Plures crapula quam gladius perdidit
L'ivresse a causé la perte de plus de gens que le glaive
Plus ultra
Non omnia possumus omnes
Tous ne peuvent pas tout
Nec Hercules contra plures
Il n'y a pas d'Hercule qui tienne contre une foule
Mala malus mala mala dat
Un mauvais pommier donne de mauvaises pommes
Is fecit, cui prodest
Celui qui l'a fait, c'est celui qui en profite
Inter arma silent leges
En temps de guerre, les lois sont muettes
Beati pauperes in spiritu
Bienheureux les pauvres en esprit
Avaro omnia desunt, inopi pauca, sapienti nihil
À l'avare, tout manque, au pauvre, peu, au sage, rien
Audaces fortuna juvat
La fortune sourit à ceux qui osent
Post Tenebras Lux
Après les ténèbres viendra alors la lumière
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto
Prends garde au bœuf par devant, à l'âne par derrière, à l'imbécile par tous les côtés
Actori incumbit probatio
C'est au demandeur de prouver ses allégations
By grandourscharmant, at 1:35 PM
La simplicité, qui devrait être une qualité naturelle, a souvent besoin d'étude pour s'acquérir. (La Rochefoucauld)
By grandourscharmant, at 1:37 PM
Vis comme si tu allais mourir demain, Travaille comme si tu devais vivre toujours.
By grandourscharmant, at 1:38 PM
Qui sème le vent récolte la tempête
By grandourscharmant, at 1:39 PM
Ouvre la porte au bonheur lorsqu'il se présente, et attends à pied-ferme le malheur qui te doit arriver.
By grandourscharmant, at 1:43 PM
Merci bien. Il se trouve que je collectionne les aphorismes depuis une quinzaine d'années, et que j'en rédige à mes heures de loisir. Je pense même rédiger cet été un petit ouvrage et tenter de le publier.
By Emmanuel Mousset, at 1:51 PM
C'est qui le centre gauche ?
By Anonyme, at 1:57 PM
bayrou, rocard, villepin etc...
By Anonyme, at 4:59 PM
Le centre-gauche, c'est politiquement le PRG, le plus vieil allié du PS, qui s'est retiré de la liste municipale. C'est aussi IDG, Initiative Démocratique de Gauche, qui elle non plus ne s'est pas ralliée, à la différence de 2001. C'est aussi tout ce monde associatif, culturel, syndical qui ne se reconnaît pas dans l'alliance avec l'extrême gauche. C'est aussi de nombreuses personnalités saint-quentinoises, notoirement de gauche, qui se sont senties étrangères à tout ce qui se passait.
By Emmanuel Mousset, at 6:34 PM
pour GOC connais tu celle ci :
"la culture est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale!" :-) :-). Cela vient du peuple.
MD
By md, at 11:04 PM
MD
finalement vous avez mis le temps à vous rendre compte que j'étais inculte.
c'est ce que je passe mon temps à répéter,
"tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien." socrate
Enfin, on parle d'inculture absolue,
d'un point de vue relatif, je ne suis pas sur d'etre le plus mal loti ici.
C'est meme mon manque d'inculture relative qui vous est insupportable.
et pour me mettre à votre niveau, je prefere celle là,
la culture c'est comme un parachute
quand on en a pas, on s'écrase
j'adore vos arguments ça me rappelle quand j'avais 12a dans la cours de récré.
By grandourscharmant, at 5:19 PM
Je constate que MD m'a rejoint dans les "têtes de Turc" de GOC. Tant mieux, on est déjà nombreux, et d'autres vont nous rejoindre, c'est sûr.
By Emmanuel Mousset, at 9:53 PM
ce n'est pas une nouveauté, sauf pour vous peut etre.
vous avez perdu, je le regrette
mais malheur au vaincu
vous m'avez expliqué que vous vous relevriez forcément
si vous suiviez la boxe, vous sauriez que certains ko, on ne s'en remet jamais vraiment.
vous avez multiplié les fronts,
multiplié les oppositions
puissiez vous recevoir cette leçon d'humilité que la vie vous offre.
désolé, je ne sais pas etre autrement que moralisateur,
mais comme en général, ce sont les autres que ça gene, alors j'arrive à faire avec.
Si j'étais totalement dans l'erreur, je n'agacerai personne.
tetes de turc impliquent de l'acharnement, or c'est juste de l'opposition
il n'y a pas d'affect,
juste de la politique et des choix politiques.
By grandourscharmant, at 11:22 PM
Enfin un aveu: moralisateur, oui, c'est ce que vous êtes. Et c'est très respectable. Mais ce n'est pas mon truc. Vous m'invitez à l'humilité, vous me dites "malheur au vaincu". Tout ça est très joli, mais je m'en moque complètement. Je poursuis mon chemin, imperturbable, sous les regards sarcastiques des moralisateurs.
By Emmanuel Mousset, at 12:06 AM
etais je sérieux ou ironique ?
qui sait...
libre à vous de considérez une critique sincere et objective de votre attitude comme une atteinte à votre liberté individuelle.
Mais, finalement, le soulard que vous dénoncez, vous n'en etes pas bien différend,
lui s'enivre d'alcool
vous, vous enivrez de mots.
son ivresse alcoolique le rend dangereux pour lui-meme et pour les autres
votre ivresse verbale vous rend dangereux, tout aussi dangereux, pour vous-meme que pour les autres.
car cette ivresse vous enferme sur vous-meme et vous coupe de la réalité vis à vis de laquelle vous perdez pied.
By grandourscharmant, at 2:12 PM
"Faire de la politique, c'est dire des choses à des gens", selon Aristide Briand. L'ivresse des mots, oui, pourquoi pas. Danton, St Just et les plus grands sont passés par là. Mieux vaut les mots grisants que les grognements de commentateurs grincheux.
By Emmanuel Mousset, at 4:09 PM
Le problème c'est quand on se prend pour un grand et qu'on est tout petit!..
By Anonyme, at 12:11 AM
L'important dans la vie, c'est de se prendre pour quelque chose. Il y a tant de gens qui n'ont aucune ambition! Et à choisir entre la grandeur et la petitesse, oui, je préfère la grandeur. Mais je vous laisse volontiers la petitesse. C'est peut-être un domaine dans lequel vous excellez.
By Emmanuel Mousset, at 11:25 AM
Au moins un point de désaccord fondamental. Si vous pensez que l'important dans la vie c'est de se prendre pour quelque chose, vraiment et sincèrement je vous plains. Je comprends mieux certains aspects de votre personnage et la misère dans laquelle vous etes.
By Anonyme, at 2:17 PM
Discussion intéressante, mais qui cesse d'être politique pour devenir morale: oui, la vie consiste à se prendre pour ce qu'on n'est pas, afin de tenter de le devenir, parce que c'est la preuve qu'on est libre de choisir son destin. C'est la capacité à ne pas se satisfaire de ce qu'on est, à vouloir devenir autre. J'ai toujours fonctionné comme ça, et c'est ce qui m'a fait progresser. C'est pourquoi, à mes yeux, l'ambition est une grande vertu.
Je ne vois pas où est la misère là-dedans. Au contraire, il y faut une grande force.
Vos plaintes, c'est d'abord peut-être à vous-même qu'il faudrait les adresser.
By Emmanuel Mousset, at 10:06 PM
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