Lui et nous.
A mes camarades socialistes, je demande d'acheter Marianne et de lire, toute affaire cessante, l'entretien entre Ségolène Royal et Olivier Besancenot. Non pas pour Ségolène, qui dit certes des choses intéressantes, mais pour Olivier, parce que ses propos sont éclairants, utiles et définitifs. Pas pour moi: la LCR, je connais, depuis longtemps, son identité, ses évolutions. Mais pour mes camarades qui manifestement n'en savent rien.
Certains pensent qu'il serait bienvenu de s'allier avec Besancenot, qu'entre lui et nous, il n'y a pas tant de différences que ça, et que l'union faisant la force et caetera. D'autres vont plus loin, se laissent attendrir par le postier, le considèrent comme un "camarade", pressentent en lui un socialiste authentique, vrai de vrai, le modèle de ce que nous devrions être et que nous avons peut-être été, il y a longtemps. La lecture de Marianne a un avantage: elle met un coup d'arrêt à toutes ces conneries. Je vous explique ça:
1- Pour Besancenot, entre le capital et le travail, entre le salariat et le patronat, les "espaces de compromis n'existent plus". Les choses sont claires: nous, socialistes, nous croyons au compromis, nous pensons que c'est ce qui fait avancer la société, ce qui permet d'engranger des acquis sociaux. Pour Besancenot, pas de compromis possible. Que reste-t-il? La lutte, rien que la lutte. Le seul compromis qu'accepte le jeune révolutionnaire, c'est celui des années 60, qui a permis quelques avancées. Et encore fait-il la fine bouche à ce propos, puisque selon lui, les compromis ne servaient alors qu'à acheter la paix sociale. Bref, vous l'avez compris, Besancenot n'est pas un homme de compromis.
2- Avec les années 80, les socialistes sont arrivés au pouvoir (Besancenot emploie plutôt le mot de "réformistes", ce qui n'est pas dans sa bouche un compliment; "socialiste", il se réserve ce terme). Selon lui, ils ont été "incapables de faire de grandes réformes". Ouvrez bien les yeux, prenez en notes cette phrase, camarades socialistes, ne l'oubliez pas: pour Besancenot, nous n'avons jamais fait de "grandes réformes". Si ça vous plait, c'est que vous n'êtes pas très difficiles!
3- L'économie de marché maintenant: Connaissez-vous un seul socialiste qui soit contre? Moi pas. Eh bien, Besancenot est contre. Pour lui, marché= capitalisme. Un anticapitaliste est donc hostile au marché. Quant à la régulation de celui-ci, vieille idée socialiste, Besancenot n'y croit absolument pas. Pour lui, contre le marché, pas de quartier!
4- Alors, que veut-il, que nous propose-t-il? Ni capitalisme bien sûr, ni communisme non plus. Alors quoi? Une "3ème voie". Pour aller vers quoi? Vers quelque chose qui n'existe pas. Mais encore? Besancenot avoue quand même un "modèle", pour qu'on se fasse une petite idée de ce qu'il nous prépare: La Commune de Paris! En 2008, il va nous chercher comme modèle politique une expérience de 1871, dont je ne doute pas qu'elle soit historiquement très intéressante. Vive la jeunesse!
5- Comme Besancenot sent que son exemple, qui nous ramène aux charrettes à bras et à la lampe à huile, n'est pas très moderne, il se lance dans une définition de ce qu'il appelle "la démocratie sociale": "La révocabilité des élus et une économie dont on anticipe la satisfaction des besoins démocratiquement". C'est quoi ce charabia? Un mandat révocable à tout moment, c'est n'importe quoi, et pas en tout cas de la démocratie. Une délégation de pouvoir doit s'inscrire dans la durée, correspondre à un engagement, permettre la faisabilité de ce qu'on propose. C'est au bout d'un certain temps, et pas à tout instant, que les citoyens sont en mesure de juger leurs représentants. L'élection, ce n'est pas un jeu d'élimination comme dans certaines émissions télévisées.
Quant à l'anticipation des besoins, ça ne veut strictement rien dire, ça n'a aucun sens: A part les besoins élémentaires et constants (manger, se vêtir, se loger), les autres sont changeants, inattendus, parfois surprenants. Je ne vois pas comment on peut les "anticiper". En revanche, je vois très bien comment on peut les programmer et les contrôler: ça s'appelle le collectivisme, et c'est un siècle d'expériences communistes à travers le monde. Non merci.
Alors camarades, toujours tentés de vous allier avec Besancenot ou de voir en lui le socialiste idéal, pur et dur? Ne me dites pas oui, car je ne pourrais plus rien pour vous!
Bon après-midi.
Certains pensent qu'il serait bienvenu de s'allier avec Besancenot, qu'entre lui et nous, il n'y a pas tant de différences que ça, et que l'union faisant la force et caetera. D'autres vont plus loin, se laissent attendrir par le postier, le considèrent comme un "camarade", pressentent en lui un socialiste authentique, vrai de vrai, le modèle de ce que nous devrions être et que nous avons peut-être été, il y a longtemps. La lecture de Marianne a un avantage: elle met un coup d'arrêt à toutes ces conneries. Je vous explique ça:
1- Pour Besancenot, entre le capital et le travail, entre le salariat et le patronat, les "espaces de compromis n'existent plus". Les choses sont claires: nous, socialistes, nous croyons au compromis, nous pensons que c'est ce qui fait avancer la société, ce qui permet d'engranger des acquis sociaux. Pour Besancenot, pas de compromis possible. Que reste-t-il? La lutte, rien que la lutte. Le seul compromis qu'accepte le jeune révolutionnaire, c'est celui des années 60, qui a permis quelques avancées. Et encore fait-il la fine bouche à ce propos, puisque selon lui, les compromis ne servaient alors qu'à acheter la paix sociale. Bref, vous l'avez compris, Besancenot n'est pas un homme de compromis.
2- Avec les années 80, les socialistes sont arrivés au pouvoir (Besancenot emploie plutôt le mot de "réformistes", ce qui n'est pas dans sa bouche un compliment; "socialiste", il se réserve ce terme). Selon lui, ils ont été "incapables de faire de grandes réformes". Ouvrez bien les yeux, prenez en notes cette phrase, camarades socialistes, ne l'oubliez pas: pour Besancenot, nous n'avons jamais fait de "grandes réformes". Si ça vous plait, c'est que vous n'êtes pas très difficiles!
3- L'économie de marché maintenant: Connaissez-vous un seul socialiste qui soit contre? Moi pas. Eh bien, Besancenot est contre. Pour lui, marché= capitalisme. Un anticapitaliste est donc hostile au marché. Quant à la régulation de celui-ci, vieille idée socialiste, Besancenot n'y croit absolument pas. Pour lui, contre le marché, pas de quartier!
4- Alors, que veut-il, que nous propose-t-il? Ni capitalisme bien sûr, ni communisme non plus. Alors quoi? Une "3ème voie". Pour aller vers quoi? Vers quelque chose qui n'existe pas. Mais encore? Besancenot avoue quand même un "modèle", pour qu'on se fasse une petite idée de ce qu'il nous prépare: La Commune de Paris! En 2008, il va nous chercher comme modèle politique une expérience de 1871, dont je ne doute pas qu'elle soit historiquement très intéressante. Vive la jeunesse!
5- Comme Besancenot sent que son exemple, qui nous ramène aux charrettes à bras et à la lampe à huile, n'est pas très moderne, il se lance dans une définition de ce qu'il appelle "la démocratie sociale": "La révocabilité des élus et une économie dont on anticipe la satisfaction des besoins démocratiquement". C'est quoi ce charabia? Un mandat révocable à tout moment, c'est n'importe quoi, et pas en tout cas de la démocratie. Une délégation de pouvoir doit s'inscrire dans la durée, correspondre à un engagement, permettre la faisabilité de ce qu'on propose. C'est au bout d'un certain temps, et pas à tout instant, que les citoyens sont en mesure de juger leurs représentants. L'élection, ce n'est pas un jeu d'élimination comme dans certaines émissions télévisées.
Quant à l'anticipation des besoins, ça ne veut strictement rien dire, ça n'a aucun sens: A part les besoins élémentaires et constants (manger, se vêtir, se loger), les autres sont changeants, inattendus, parfois surprenants. Je ne vois pas comment on peut les "anticiper". En revanche, je vois très bien comment on peut les programmer et les contrôler: ça s'appelle le collectivisme, et c'est un siècle d'expériences communistes à travers le monde. Non merci.
Alors camarades, toujours tentés de vous allier avec Besancenot ou de voir en lui le socialiste idéal, pur et dur? Ne me dites pas oui, car je ne pourrais plus rien pour vous!
Bon après-midi.
47 Comments:
Bezancenot se rêve d'être le nouveau Staline, avec pouvoir absolu de révoquer n'importe qui et de décider de la production. Son modèle est donc la Corée du Nord. Après un peintre, un facteur ? Non merci...
By jpbb, at 5:07 PM
Le marché, c'est l'échange des biens. On ne peut pas vivre sans, l'autarcie en Ardèche dans des communautés post 68 ont toutes finies en quenouille. Le marché est mondialisé, on vend des poulets à certains pour acheter des bananes à d'autres. Pour monter des entreprises qui vendent leur produit sur le marché, on n'a pas trouvé mieux que de disposer d'une certaine somme d'argent. C'est la base du capitalisme, sans argent, on ne peut que rester salarié ou chômeur sans avoir la possibilité de créer, d'innover et de vendre un nouveau produit sur le marché répondant à un besoin de la part des acheteurs potentiels. Le petit facteur l'ignore.
Ce que le socialisme réel propose, c'est de permettre à chacun l'égalité réelle des chances, et donc d'aider les plus talentueux à monter des entreprises, afin de créer de la richesse, de créer des emplois, de pouvoir prélever des impôts pour faire vivre la collectivité. Ne pas le réserver seulement aux fils à papa, mais fonder une émulation faisant vivre le corps social en faisant travailler toutes les énergies et toutes les intelligences. On passe alors de la vision statique marxiste basée sur la seule exploitation des bras des prolétaires, à un jeu ouvert ou l'intelligence et l'économie de la connaissance autorise les lendemains qui chantent. Et comme nous autres socialistes réformistes sommes internationalistes, ce modèle après l'avoir mis en oeuvre en Europe, nous l'offrirons au monde entier, Corée du Nord et Cuba comprise.
By jpbb, at 5:21 PM
Hélas, il existe beaucoup de Besancenot au parti socialiste et surtout à Saint Quentin....
By Anonyme, at 5:48 PM
vous ne m'en voudrez pas
plutot que de lire marianne
j'ai pensé à mon pouvoir d'achat j'évite de gaspiller mon argent.
J'ai plutot écouté Xavier aux grosses tetes,
qu'est ce qu'il est doué quand meme, juste, pertinent.
quel talent, il ne déparaillait pas au milieu de ces beaux esprits.
By grandourscharmant, at 6:04 PM
JPBB RESTE AU LIT, et arrete de dire n'importe quoi: besancenot, le nouveau Staline!
CESSE DONC DE SUCER DES CLOWNS.
By Anonyme, at 6:23 PM
Grand Ours Charmant, vous voyez Bezancenot passer aux grosses têtes ? Impossible...
By jpbb, at 7:45 PM
L'ours,
N'en faites pas trop avec votre Xavier. Si son talent est au niveau des blagues des Grosses Têtes, je ne suis pas sûr que cette remarque lui fasse plaisir. Craignez plutôt sa susceptibilité.
By Emmanuel Mousset, at 8:08 PM
humm.... Besancenot est DÉJÀ passé aux grosses têtes. (c'est pas une référence soit dit en passant).
EM, que veux tu nous faire passer comme message ? Que la LCR est révolutionnaire ? A ne plus rien comprendre vu que tu décrétais il y a quelques mois qu'aucun parti en France ne l'était (c'est ma théorie).
JPBB... navrant comme d'habitude. Au moins, tu es risible (à ton corps défendant) : LCR = Staline ? On dirait que ta superbe culture ne dénote quelques lacunes historiques.
"Son modèle est donc la Corée du Nord" : peux tu citer tes sources ? Pas juste ton avis, qui ne vaut rien sauf peut être pour ta femme, qui est surement très diplomate.
grandours, (homme de droite, que je respecte (au moins, il ne se pare pas de la sociale-démocratie pour diffuser ses idées... de droite), je suis entièrement d'accord avec ton analyse. Xavier Bertrand est très doué... pour passer aux grosses têtes. CQFD.
Merci
By Anonyme, at 8:39 PM
"Du moment qu'on rie des choses, elles ne sont plus dangereuses"
By Anonyme, at 8:59 PM
A Diantre:
Je crois avoir été clair dans mon billet: La LCR, contrairement à la Ligue des années 70, n'est pas pour moi aujourd'hui une organisation révolutionnaire.
By Emmanuel Mousset, at 9:11 PM
jpbb
il va falloir lire l'express un peu plus attentivement
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/besancenot-le-facteur-people_501018.html
le sieur Besancenot a été invité par les groses tetes en 2003 et il a remercié philippe bouvard à l'époque
en expliquant que c'était l'endroit où on lui avait laissé le plus de temps pour exprimer ses idées.
Quant à Xavier, il a tout mon respect et toute mon admiration
Je ne suis pas sur qu'il se rende compte de la chance qu'il a de me compter parmi ses soutiens
mais je ne suis pas sur moi-meme de mesurer la chance et le privilege que j'ai de le soutenir.
By grandourscharmant, at 9:53 PM
Eh bé!
By Emmanuel Mousset, at 10:00 PM
Erreur, son idole est le Che, le sadique habillé de vert qui fumait des cigares...
By jpbb, at 10:14 PM
« Grâce au Che, on fait la différence entre prendre le pouvoir et être pris par le pouvoir ! »
"Je ne suis pas un professionnel de la politique"
A 34 ans, le facteur à bicyclette est la nouvelle icône des ouvriers en lutte, si starisé qu’il doit signer des autographes à chacune de ses sorties.
Bon, s'il y en a que ça fascine...
By jpbb, at 10:27 PM
Les radins (comme moi) peuvent lire l'interview Royal-Besancenot à cette adresse : http://www.lcr-rouge.org/spip.php?article1771
ou cliquez sur mon prénom...
By Anonyme, at 10:28 PM
O.B. :
Qui peut croire aujourd’hui que, même dans le système capitaliste, la liberté d’entreprendre existe ? Les entreprises restent toujours entre les mains de la même minorité.
jpb:
il est nul Bezancenot: regardez
le blog de Michel Destot
Tout l'avenir du PS est de mettre en place l'égalité réelle des chances pour entreprendre, donc d'offrir le capital risque nécessaire pour monter les entreprises de demain, et d'insérer la France dans le cadre de la mondialisation devant la Chine et les USA. On ne peut pas distribuer le courrier à vélo et monter une start-up simultanément.
O.B. :
Moi, je veux que le fruit du travail de tous revienne entre les mains de tous.
jpb:
Olivier, au lieu d'aller signer des autographes, monte une entreprise qui crée des emplois, de la croissance, et partage les bénéfices avec l'ensemble des employés, tu seras alors crédible.
S. R:
Par ailleurs, un entrepreneur ne démarre pas avec l’idée qu’il va exploiter le salarié qu’il va embaucher. Je crois qu’il y a aussi une nouvelle génération d’entreprises à inventer et à accompagner. Je veux une gauche qui encourage ces nouvelles façons d’entreprendre. Je suis favorable, d’une façon ou d’une autre, à la maîtrise par les pouvoirs publics d’un tel système financier pour orienter l’épargne, non pas vers des placements spéculatifs mais vers l’investissement dans l’innovation et la recherche. C’est là que le socialisme intervient : pour mettre des règles, définir un droit du travail respecté, poser des codes éthiques dans l’entreprise et imaginer un troisième secteur économique, l’économie sociale et solidaire, qui pourrait constituer un vaste champ d’action de créativité et d’emplois.
jpb:
C'est bien Ségolène, suis mon conseil, il faut mettre à disposition des jeunes entrepreneurs le capital risque dont ils ont besoin au niveau européen pour des start-up innovantes. La discrimination intolérable, c'est qu'un fils à papa n'a pas de problème pour monter sa boite, et si elle coule, il aura à nouveau le financement pour redémarrer, alors que le strumpf de banlieue, il n'a que ses yeux pour pleurer quand il passe devant sa banque.
SR;
En revanche, réhabiliter aujourd’hui le libéralisme, c’est prendre les mots et l’idéologie de l’adversaire politique. Cela sème la confusion et cela ne me semble pas judicieux.
jpb:
T'es nulle Ségo, le libéralisme, c'est la possibilité d'entreprendre dans un cadre donné. Le cadre est modifiable à volonté. C'est Delanoë qui te chamboule les idées ?
OB:
Mais ce qui m’importe, c’est la résistance dès maintenant, c’est d’être utile aujourd’hui
jpb:
C'est ça Olivier, va signer des autographes.
OB:
Si vous aviez été élue présidente, votre gouvernement aurait eu une opposition politique à sa gauche qui aurait appuyé ce qui serait allé dans le bon sens et, qui, sur le restant, aurait agi suffisamment pour le faire avancer à coups de pied dans le derrière.
JPB
Bezancenot, le type qui fait avancer autrui y à coup de pied dans le fion. Prétentieux va, il ne te manque que la trique dans une main, le piolet à glace dans l'autre et le havane entre les dents pour faire une photo dans Gala.
By jpbb, at 11:11 PM
L'avis de Pierre Moscovici sur le petit facteur...
Le Post: Quid de Besancenot ?
C'est une Star qui va être utilisée à fond par Sarkozy... ça me fait penser à la montée de Le Pen dès 1983...
Soyons aussi radical dans nos formulations et réponses que lui... on ne peut pas être complaisants avec la LCR... pour eux le Pouvoir est une compromission ! Ils ne souhaitent pas partager des responsabilités... ils se complaisent à l'anticapitalisme comme seule forme d'opposition... On ne peut pas composer avec eux...
J'espère que Pierre Moscovici viendra à Saint-Quentin faire une rencontre avec les militants socialistes, je lui fais de toutes façons passer le message Emmanuel. :-)
By jpbb, at 8:35 AM
Lorsque Ségolène souhaitait rencontrer Bayrou,
les strauss-kahniens crient au scandale,
aujourd'hui, Mosco l'envisage !!!
Lorsque Ségolène rencontre Besancenot,
les chiens aboient !
C'est fou comme certains manquent d'ouverture d'esprit !
échanger n'est pas s'allier !
By Anonyme, at 11:12 AM
Ségolène peut bien rencontrer le Pape, c'est son affaire.
By jpbb, at 12:51 PM
Jpbb ou la tare absolue. T'as bien fait de faire passer le message à Moscovici...On est sur qu'il ne viendra pas.Il est pas fou ce garçon!
By Anonyme, at 12:58 PM
A Albert G:
- Les strauss-kahniens, et moi le premier, ont toujours été favorables à une ouverture au centre. A condition que cette stratégie soit décidée et choisie collectivement, en dehors de toute échéance électorale.
- Il est bien de discuter avec Besancenot, c'est même indispensable, pour montrer la différence entre lui et nous et pour soumetre à la critique son "programme".
By Emmanuel Mousset, at 1:18 PM
Moscovici viendra ou ne viendra pas, c'est son affaire, je lui ai juste transmis l'invitation. Quant à affirmer qu'il ne viendra pas, à part un anonyme pervers pour l'affirmer, c'est chose impossible. Rien n'interdit de discuter avec quiconque, c'est un droit constitutionnel qui permet d'indiquer la vacuité de certains discours.
By jpbb, at 2:44 PM
Vacuité!.... jpbb retourne sur tes sites pour les nourrir un peu. Tu vois bien que personne depuis des jours et des jours n'engage la conversation avec toi... parce que la schizophrénie.....il y a des limites quand même.
Continue à t'isoler du monde extérieur trop frustrant pour toi et raconte toi des histoires sur le capital risque et les entreprises innovantes..Ou comme tu n'as rien à faire regarde le tennis, ça calme.
By Anonyme, at 3:10 PM
Une projection ? C'est d'un banal...
By jpbb, at 3:36 PM
Il voyage beaucoup Mosco... :-)
By jpbb, at 3:43 PM
Tu t'occupes de la salle Emmanuel ?
By jpbb, at 3:58 PM
On voit bien que tu as un problème quand même non?
Au fait est ce que tu reprends ta carte au PS ou pas?
By Anonyme, at 9:50 PM
Le problème d'un type qui est incapable d'écrire sous son nom et qui se contente d'insulter autrui en guise de commentaire pour masquer ses contradictions ? Et qui pose des questions qui ne le concernent pas ?
By jpbb, at 9:55 PM
C'est ou la contradiction?
La question concerne tout le monde , c'est toi même qui nous as informés ici même que tu ne souhaitais pas reprendre ta carte au PS. Je te demande en conséquence ce que tu as fait finalement.
By Anonyme, at 10:31 PM
N'importe quel citoyen peut adhérer à n'importe quel parti politique sans avoir à justifier son choix, c'est un droit qui découle de la Constitution.
By jpbb, at 9:11 AM
Bien entendu mais ce n'est pas la réponse à la question posée.
By Anonyme, at 9:45 PM
C'est ma réponse à ta question, et tu devras t'en contenter. Staline est mort.
By jpbb, at 10:30 PM
C'est G.Marchais je crois qui disait qqch du genre:"c'est pas votre question mais c'est ma réponse". Tu vois même avec Dieu il ne faut pas tenter le diable.
By Anonyme, at 1:38 PM
Je ne suis pas Georges Marchais, ni Dieu, ni le Diable, ni Olivier Bezancenot. Rassuré ?
By jpb, at 11:23 PM
Rassuré? pas du tout.Je crains que tu n'aies rien compris à ce que je disais. Il est vrai qu'il faut une finesse d'esprit dont tu sembles fort dépourvu.
By Anonyme, at 1:44 PM
Tu disais quelque chose ?
By jpb, at 2:27 PM
Pouquoi t'es sourd?
"Il m'est arrivé de préter l'oreille à un sourd, il n'entendait pas mieux"
By Anonyme, at 2:44 PM
"Quand on n'a rien à dire et du mal à se taire
On arrive au sommet de l'imbécilité."
Bernard Dimey
By jpb, at 3:52 PM
Je ne pense pas qu'il ait eu le prix Charles Cros pour ça mais plutot pour "ivrogne et pourquoi pas".
Dans le genre petit texte, de lui je préfère:
"Quand on a que son cul
mais qu'on a la jeunesse
on a l'ile aux trésors
à portée de la main"
By Anonyme, at 4:22 PM
Pas la peine de dire que tu ne penses pas, on s'en était rendu compte quand tu étales ton vernis de culture sans à propos...
By jpb, at 7:23 PM
Mais c'est parfaitement à propos mon cher, tu me parles de Bernard Dimey je te réponds à propos de Bernard Dimey.
By Anonyme, at 8:45 PM
Je ne parlais pas de Bernard Dimey mais bien de toi. Tu ne t'en es pas rendu compte, c'est tout.
By jpb, at 8:48 PM
Tu me cites au lieu de "tu me parles". Je crois que tu es encore plus atteint que je ne pouvais le craindre.
By Anonyme, at 5:26 AM
La croyance ne remplace pas la raison.
By jpb, at 10:03 AM
Alors je pense raisonnablement etc etc ça va mieux comme cela.
Ah oui je ne pense pas non plus!
Comment dire? J'affirme,m'appuyant sur ma raison,etc...
By Anonyme, at 5:13 PM
Quand allez-vous arrêter vos conneries?
By Emmanuel Mousset, at 11:21 PM
Tu t'adresses à qui?
By Anonyme, at 1:45 PM
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