D-Day.
Bonjour à toutes et à tous.
C'est le dernier jour pour l'envoi des contributions socialistes, avant 17 heures, puis se tiendra notre conseil national qui les validera. Et moi, pendant ce temps-là, je serai devant la commission des conflits! Depuis hier soir, les signataires de la contribution axonaise des rénovateurs ont atteint les 30 noms. Il ne reste plus qu'une petite heure, que les retardataires se dépêchent!
Des contributions générales, ce qu'on retient surtout, ce sont deux choses:
1- Toutes les sensibilités, grandes et petites, ont déposé la leur, ce qui fait une dizaine de textes.
2- La presse souligne ce matin la proximité des idées plutôt que leurs différences. On est sans doute loin des congrès des années 70, type Metz, avec des clivages idéologiques très marqués. Il n'y a qu'à Saint-Quentin, et sûrement dans quelques autres villages gaulois, où subsiste un socialisme archaïque en phase terminale, allant chercher dans l'alliance avec l'extrême gauche ses dernières raisons de survivre.
Je note aussi, mais j'y reviendrai quand toutes les contributions seront disponibles, à quel point elles insistent sur ce qui fait toute notre contribution thématique, la rénovation de notre Parti. Je ne prendrai pour l'instant comme exemple que la contribution générale que j'ai signée, celle de Moscovici. Je vous en donne quelques extraits, pour montrer la communauté d'idées:
"Faisons mentir l'idée selon laquelle le Parti socialiste ne serait qu'une machine à désigner des candidats..."
"Le travail collectif a été éclipsé par la gestion des écuries et des clans."
"Nous avons besoin d'un parti beaucoup plus proche de son électorat, qui donne à ses militants un rôle d'animation politique, et qui, à côté de ses fonctions traditionnelles et essentielles - la définition du programme, la sélection des candidats - développe des nouvelles pratiques."
"Nous devons concevoir et construire un parti-réseau, qui associe en permanence les citoyens et les associations à ses définitions programmatiques..."
"Nous devons aussi développer des services pour les militants et notre base sociale, en réinventant l'éducation populaire."
"Notre Parti ne se modernisera pas s'il ne devient pas plus démocratique."
"Nous entendons réformer les conseils fédéraux..."
Quand Moscovici propose ça, qui demande son exclusion? Vérité à Paris, mensonge à Saint-Quentin...
Je vous retrouverai ce soir, au retour de la commission des conflits, probablement vers 20h00.
Bonne journée à toutes et à tous.
C'est le dernier jour pour l'envoi des contributions socialistes, avant 17 heures, puis se tiendra notre conseil national qui les validera. Et moi, pendant ce temps-là, je serai devant la commission des conflits! Depuis hier soir, les signataires de la contribution axonaise des rénovateurs ont atteint les 30 noms. Il ne reste plus qu'une petite heure, que les retardataires se dépêchent!
Des contributions générales, ce qu'on retient surtout, ce sont deux choses:
1- Toutes les sensibilités, grandes et petites, ont déposé la leur, ce qui fait une dizaine de textes.
2- La presse souligne ce matin la proximité des idées plutôt que leurs différences. On est sans doute loin des congrès des années 70, type Metz, avec des clivages idéologiques très marqués. Il n'y a qu'à Saint-Quentin, et sûrement dans quelques autres villages gaulois, où subsiste un socialisme archaïque en phase terminale, allant chercher dans l'alliance avec l'extrême gauche ses dernières raisons de survivre.
Je note aussi, mais j'y reviendrai quand toutes les contributions seront disponibles, à quel point elles insistent sur ce qui fait toute notre contribution thématique, la rénovation de notre Parti. Je ne prendrai pour l'instant comme exemple que la contribution générale que j'ai signée, celle de Moscovici. Je vous en donne quelques extraits, pour montrer la communauté d'idées:
"Faisons mentir l'idée selon laquelle le Parti socialiste ne serait qu'une machine à désigner des candidats..."
"Le travail collectif a été éclipsé par la gestion des écuries et des clans."
"Nous avons besoin d'un parti beaucoup plus proche de son électorat, qui donne à ses militants un rôle d'animation politique, et qui, à côté de ses fonctions traditionnelles et essentielles - la définition du programme, la sélection des candidats - développe des nouvelles pratiques."
"Nous devons concevoir et construire un parti-réseau, qui associe en permanence les citoyens et les associations à ses définitions programmatiques..."
"Nous devons aussi développer des services pour les militants et notre base sociale, en réinventant l'éducation populaire."
"Notre Parti ne se modernisera pas s'il ne devient pas plus démocratique."
"Nous entendons réformer les conseils fédéraux..."
Quand Moscovici propose ça, qui demande son exclusion? Vérité à Paris, mensonge à Saint-Quentin...
Je vous retrouverai ce soir, au retour de la commission des conflits, probablement vers 20h00.
Bonne journée à toutes et à tous.
6 Comments:
Le parti-réseau, c'est évidemment le support du Web pour la diffusion des idées dans le corps social tel que nous le pratiquons. C'est répondre efficacement aux divers contradicteurs en pointant le vide émaillant leur discours. Il faut dire que sur ton blog, c'est le summum pour le tir aux pipes. Mais comme tu le fais remarquer, la page est déjà tournée au niveau national, elle finira par s'imposer au niveau local également.
By jpbb, at 12:11 PM
faites attention le temps est à l'orage, meme si le département n'est pas en alerte, la vigilance s'impose.
Si l'orage se leve, il devrait etre sévere.
La foudre devrait tomber, attention de ne pas etre dessous.
By grandourscharmant, at 12:40 PM
Pas un éclair, pas une goutte de pluie. Le Ciel était avec moi! Et puis, contre l'orage, j'utilise la technique du paratonnerre: attirer la foudre pour mieux m'en protéger. Pareil en politique. Ca marche pas trop mal.
By Emmanuel Mousset, at 8:42 PM
Certes, le paratonnerre attire la foudre... mais si elle ne le détruit pas, c'est parce qu'il ne lui résiste pas (et se laisse traverser passivement).
En politique, un paratonnerre serait un bouc émissaire "zen", qui laisserait "glisser" les foudres venus du Très-Haut-Hiérarchique, sans réagir.
En attendant avec impatience ton nouvel article, je te souhaite d'être un paratonnerre, plutôt qu'un trop grand arbre...
By Anonyme, at 9:21 PM
Tu as tout compris, Thierry, c'est tout à fait cela.
Connais-tu un vieux sketch de Robert Lamoureux, sur un canard qu'une famille veut tuer mais qui reste obstinément vivant? Je suis ce canard!
By Emmanuel Mousset, at 9:29 PM
Tu es en train de défendre la frontière entre le PS réel et l'extrême gauche à la masse. Ce sont les circonstances qui font que tu es à défendre l'éthique et la vérité face à la manipulation. Tout le PS te soutient.
By jpbb, at 4:47 PM
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