Le chagrin et la pitié.
Bonsoir à toutes et à tous.
Il y avait ce soir conseil municipal. J'en reviens. Avec une impression de malaise. Xavier Bertrand était présent, même s'il est parti au bout d'une heure. Les deux conseillères socialistes étaient absentes. Mais mon malaise ne vient pas de là. D'abord, j'ai pensé à Freddy, passé du MRC à la majorité de droite. Souvent, ces dernières années, il était près de moi, sur ce balcon où nous dominions la situation sans rien dominer du tout. Silencieux, tout comme moi, par obligation, et rageant alors de ne pas pouvoir intervenir. Moi aussi, je ressentais ça.
Aujourd'hui, Freddy est dans la fosse, et moi toujours au balcon, toujours silencieux. Mais qu'est-ce qui a changé? Lui aussi, Freddy, est silencieux, et encore obligé, non pas parce qu'il ne pourrait pas parler, mais parce que la solidarité majoritaire le contraint. Finalement, il est plus silencieux et moins libre qu'avant, où il pouvait toujours, devant la presse, faire ses remarques. Et je me dis, étrangement, que de mon balcon, je me sens bien, même si je suis insatisfait de la situation.
Malaise ensuite dès le premier point à l'ordre du jour, l'élection des délégués aux élections sénatoriales. Le maire annonce mystérieusement qu'à cette occasion il poursuit sa politique d'ouverture. Etonnement de ma part, vite levé lorsque j'entends, parmi les délégués proposés par Pierre André, le nom de... Maurice Vatin. L'ouverture, c'est la torture à petit feu, le délitement de la gauche locale, sa lente et douloureuse strangulation. Et pour corser le tout, au moment du vote sur le compte administratif 2007, c'est le plus âgé qui préside la séance, en l'occurrence... Bernard Lebrun. La torture continue... Vous comprenez mon malaise.
Premier dossier consistant: l'adoption du règlement intérieur (qui fait 20 pages!). L'opposition fait quatre suggestions, s'appuyant sur l'Association des collectivités locales: la reconnaissance des comités de quartier, la libre expression dans le cadre d'un bulletin municipal, la création de commissions permanentes, des questions orales sans passer par le délai des 48 heures et des réponses directes des adjoints concernés. Réponses de Pierre André:
- Sur le dernier point, il privilégie l'efficacité (avoir les questions à l'avance pour que les réponses soient informées) et se calque sur le fonctionnement du Parlement.
- Sur le bulletin municipal (inexistant à Saint-Quentin), le maire estime que celui-ci n'est qu'un instrument de propagande, raison pour laquelle il n'en veut pas. Argument assez surprenant: en matière de propagande, il y a bien d'autres moyens sur lesquels le maire ne rechigne pas, ce qui est d'ailleurs bien compréhensible. A Saint-Quentin, nous avons une publication qui ressemble de très loin à un bulletin municipal, "Saint-Quentin à votre service", mais qui n'en est pas suffisamment un pour que l'opposition puisse s'y exprimer. Tout le problème est là.
- Sur les commissions permanentes, Pierre André a rappelé qu'il préférait des groupes de travail sur des sujets précis et qui relèvent directement des compétences municipales.
- Quant aux comités de quartier, le maire propose justement, là-dessus, un groupe de travail, pour définir leur rôle et leur mode de désignation. Ce à quoi l'opposition répond que non: ce qu'elle veut, c'est l'inscription de ces comités dans le règlement intérieur. Peut-être de sa part l'inquiétude de voir le coup du mur réédité, un dossier gênant étant refilé entre les mains de l'opposition... pour s'en débarrasser.
Triste épilogue de tout ça: le maire accuse l'opposition de "fuir ses responsabilités" et l'opposition répète que ses propositions sont "constructives". Ce n'est même pas un dialogue de sourds, c'est une absence de dialogue. Pierre André n'a aucune estime pour cette opposition (il en avait pour Odette et Alix Suchecki), il la méprise ostensiblement, cela fait presque pitié à voir et à entendre (seuls Aurigny et Tournay échappent un peu à sa vindicte). Six ans encore comme ça? Dès qu'une proposition est avancée, le maire se réfugie derrière la loi. Aucune dialogue, aucune compréhension de sa part ne seront tentés en direction d'une opposition que le premier magistrat ne cherche qu'à discréditer. Malaise...
Michel Aurigny, fidèle à sa culture lambertiste, va chercher dans les détails de quoi contredire le maire et se lance, à propos du parking de l'hôpital, dans un juridisme qui n'aboutit pas et sur lequel Pierre André a beau jeu de surenchérir. Le litige, c'est l'installation de plots aux abords de l'hôpital pour empêcher le stationnement. Aurigny a trouvé dans la convention signée entre l'hôpital et le parking une ligne qui exige une telle mesure. André lui rétorque que cette convention n'engage pas la municipalité qui n'a rien signé. Et Aurigny répète que la ligne oblige la municipalité. Ce qui fait dire au maire qu'Aurigny défend les intérêts de la société qui a construit le parking! Bref, sous couvert de juridisme, on est en plein délire.
L'affaire du parking payant de l'hôpital, comme je l'ai écrit pendant la campagne municipale, est derrière nous. Il est construit, le bail est signé, des places gratuites ont été accordées aux personnels et à certaines catégories de patients, je ne vois pas ce qu'on peut faire de plus. Pas la peine d'y revenir, comme un os à ronger.
Pierre André a été particulièrement cruel, si je puis dire, avec Ribeiro, dont l'intervention a été largement inaudible. Ce dernier a déploré la désertification du centre-ville , en critiquant la carte de fidélité qui donne droit à 13 minutes de stationnement gratuit sur le parking de l'Hôtel de Ville, qualifiée de "mesurette". "Dédaigneux envers les commerçants", "pas sérieux", "à côté de la plaque" ont été les réponses de Pierre André. Jean-Pierre Lançon a tenté de rendre plus intelligibles les propos de Ribeiro, ce qui n'a pas ému le maire, qui s'est dit "atterré", accusant l'opposition de confondre le parking aérien et le parking souterrain,dans lequel il n'est pour rien.
Lorsque Nora, des Verts, a critiqué le Plan de rénovation urbaine et sa promotion publicitaire par des entreprises privées, il lui a carrément envoyé à la figure qu'elle ferait mieux de ne pas faire de politique si c'est pour dire ça...
Vous comprenez mon malaise. Cette opposition, je ne l'ai pas choisie, même si j'ai voté pour elle. Je ne crois pas, depuis le début, pour des raisons politiques de fond, à sa capacité à combattre la droite et à dessiner une future alternative crédible. Et pourtant, quand je la vois en prendre plein la gueule, moquée et rabaissée par Pierre André, je ne peux m'empêcher d'éprouver une sorte de pitié. Vous vous souvenez de ce documentaire de Max Ophuls, "Le chagrin et la pitié"? C'est exactement ce que j'ai ressenti, pendant ce long malaise qu'a été ce long conseil municipal, deux heures durant.
Bonne soirée.
Il y avait ce soir conseil municipal. J'en reviens. Avec une impression de malaise. Xavier Bertrand était présent, même s'il est parti au bout d'une heure. Les deux conseillères socialistes étaient absentes. Mais mon malaise ne vient pas de là. D'abord, j'ai pensé à Freddy, passé du MRC à la majorité de droite. Souvent, ces dernières années, il était près de moi, sur ce balcon où nous dominions la situation sans rien dominer du tout. Silencieux, tout comme moi, par obligation, et rageant alors de ne pas pouvoir intervenir. Moi aussi, je ressentais ça.
Aujourd'hui, Freddy est dans la fosse, et moi toujours au balcon, toujours silencieux. Mais qu'est-ce qui a changé? Lui aussi, Freddy, est silencieux, et encore obligé, non pas parce qu'il ne pourrait pas parler, mais parce que la solidarité majoritaire le contraint. Finalement, il est plus silencieux et moins libre qu'avant, où il pouvait toujours, devant la presse, faire ses remarques. Et je me dis, étrangement, que de mon balcon, je me sens bien, même si je suis insatisfait de la situation.
Malaise ensuite dès le premier point à l'ordre du jour, l'élection des délégués aux élections sénatoriales. Le maire annonce mystérieusement qu'à cette occasion il poursuit sa politique d'ouverture. Etonnement de ma part, vite levé lorsque j'entends, parmi les délégués proposés par Pierre André, le nom de... Maurice Vatin. L'ouverture, c'est la torture à petit feu, le délitement de la gauche locale, sa lente et douloureuse strangulation. Et pour corser le tout, au moment du vote sur le compte administratif 2007, c'est le plus âgé qui préside la séance, en l'occurrence... Bernard Lebrun. La torture continue... Vous comprenez mon malaise.
Premier dossier consistant: l'adoption du règlement intérieur (qui fait 20 pages!). L'opposition fait quatre suggestions, s'appuyant sur l'Association des collectivités locales: la reconnaissance des comités de quartier, la libre expression dans le cadre d'un bulletin municipal, la création de commissions permanentes, des questions orales sans passer par le délai des 48 heures et des réponses directes des adjoints concernés. Réponses de Pierre André:
- Sur le dernier point, il privilégie l'efficacité (avoir les questions à l'avance pour que les réponses soient informées) et se calque sur le fonctionnement du Parlement.
- Sur le bulletin municipal (inexistant à Saint-Quentin), le maire estime que celui-ci n'est qu'un instrument de propagande, raison pour laquelle il n'en veut pas. Argument assez surprenant: en matière de propagande, il y a bien d'autres moyens sur lesquels le maire ne rechigne pas, ce qui est d'ailleurs bien compréhensible. A Saint-Quentin, nous avons une publication qui ressemble de très loin à un bulletin municipal, "Saint-Quentin à votre service", mais qui n'en est pas suffisamment un pour que l'opposition puisse s'y exprimer. Tout le problème est là.
- Sur les commissions permanentes, Pierre André a rappelé qu'il préférait des groupes de travail sur des sujets précis et qui relèvent directement des compétences municipales.
- Quant aux comités de quartier, le maire propose justement, là-dessus, un groupe de travail, pour définir leur rôle et leur mode de désignation. Ce à quoi l'opposition répond que non: ce qu'elle veut, c'est l'inscription de ces comités dans le règlement intérieur. Peut-être de sa part l'inquiétude de voir le coup du mur réédité, un dossier gênant étant refilé entre les mains de l'opposition... pour s'en débarrasser.
Triste épilogue de tout ça: le maire accuse l'opposition de "fuir ses responsabilités" et l'opposition répète que ses propositions sont "constructives". Ce n'est même pas un dialogue de sourds, c'est une absence de dialogue. Pierre André n'a aucune estime pour cette opposition (il en avait pour Odette et Alix Suchecki), il la méprise ostensiblement, cela fait presque pitié à voir et à entendre (seuls Aurigny et Tournay échappent un peu à sa vindicte). Six ans encore comme ça? Dès qu'une proposition est avancée, le maire se réfugie derrière la loi. Aucune dialogue, aucune compréhension de sa part ne seront tentés en direction d'une opposition que le premier magistrat ne cherche qu'à discréditer. Malaise...
Michel Aurigny, fidèle à sa culture lambertiste, va chercher dans les détails de quoi contredire le maire et se lance, à propos du parking de l'hôpital, dans un juridisme qui n'aboutit pas et sur lequel Pierre André a beau jeu de surenchérir. Le litige, c'est l'installation de plots aux abords de l'hôpital pour empêcher le stationnement. Aurigny a trouvé dans la convention signée entre l'hôpital et le parking une ligne qui exige une telle mesure. André lui rétorque que cette convention n'engage pas la municipalité qui n'a rien signé. Et Aurigny répète que la ligne oblige la municipalité. Ce qui fait dire au maire qu'Aurigny défend les intérêts de la société qui a construit le parking! Bref, sous couvert de juridisme, on est en plein délire.
L'affaire du parking payant de l'hôpital, comme je l'ai écrit pendant la campagne municipale, est derrière nous. Il est construit, le bail est signé, des places gratuites ont été accordées aux personnels et à certaines catégories de patients, je ne vois pas ce qu'on peut faire de plus. Pas la peine d'y revenir, comme un os à ronger.
Pierre André a été particulièrement cruel, si je puis dire, avec Ribeiro, dont l'intervention a été largement inaudible. Ce dernier a déploré la désertification du centre-ville , en critiquant la carte de fidélité qui donne droit à 13 minutes de stationnement gratuit sur le parking de l'Hôtel de Ville, qualifiée de "mesurette". "Dédaigneux envers les commerçants", "pas sérieux", "à côté de la plaque" ont été les réponses de Pierre André. Jean-Pierre Lançon a tenté de rendre plus intelligibles les propos de Ribeiro, ce qui n'a pas ému le maire, qui s'est dit "atterré", accusant l'opposition de confondre le parking aérien et le parking souterrain,dans lequel il n'est pour rien.
Lorsque Nora, des Verts, a critiqué le Plan de rénovation urbaine et sa promotion publicitaire par des entreprises privées, il lui a carrément envoyé à la figure qu'elle ferait mieux de ne pas faire de politique si c'est pour dire ça...
Vous comprenez mon malaise. Cette opposition, je ne l'ai pas choisie, même si j'ai voté pour elle. Je ne crois pas, depuis le début, pour des raisons politiques de fond, à sa capacité à combattre la droite et à dessiner une future alternative crédible. Et pourtant, quand je la vois en prendre plein la gueule, moquée et rabaissée par Pierre André, je ne peux m'empêcher d'éprouver une sorte de pitié. Vous vous souvenez de ce documentaire de Max Ophuls, "Le chagrin et la pitié"? C'est exactement ce que j'ai ressenti, pendant ce long malaise qu'a été ce long conseil municipal, deux heures durant.
Bonne soirée.
24 Comments:
Quand le vin est tiré, il faut le boire, jusqu'à la lie...
By jpbb, at 11:46 PM
Quand c'est un bon vin, ça va...
By Emmanuel Mousset, at 7:52 AM
A Saint-Quentin, ce n'est pas du vin, c'est du vinaigre...
By jpbb, at 10:43 AM
Ca va les alcoolos?
Commentaires fabuleux exactement au niveau du billet.
Ah ça fait peur de vieillir comme ça.Tout cela m'inspire finalement du chagrin et de la pitié.
By Anonyme, at 11:03 AM
C'est bien de reprendre mes termes. A force, vous finirez par reprendre mes idées. Et là, vous serez sauvé!
By Emmanuel Mousset, at 12:42 PM
Mais sauvé de quoi?
By Anonyme, at 1:37 PM
De la stupidité ?
By jpbb, at 2:46 PM
Jpbb,
Ton point d'interrogation est inutile.
By Emmanuel Mousset, at 4:12 PM
Le doute est métaphysique... ;-)
By jpbb, at 5:07 PM
Du haut de son balcon,manu a un point de vue limité:il n 'a pas vu une conseillère socialiste arrivée 20 minutes en retard.Devinette:était-ce celle qui venait d'accoucher ou celle qui faisait passer les oraux du bac français?... Citation tiréee de la note du recteur:La participation aux examens ,qui fait partie intégrante des obligations normales de service de chaque enseignant, est prioritaire par rapport à toute autre forme d 'engagement ou activité" Autre devinette:Comment manu peut-il à la fois corriger une 100 aine de copies en 10 jours et mener de front toutes ces autres activités:assisté perché du haut de son balcon au conseil,faire acte de présence à telle ou telle manifestations,prendre part aux activités de tellement d 'associations et j'allais oublier la rédaction quotidiennne et maladive de ce blog?Peut-etre pratique-t-il la politique de l 'escalier pour corriger ses copies de bac....Attention manu à trop vouloir en faire ,on se disperse et .......
By Anonyme, at 10:51 AM
Comme je n'aime pas les devinettes, je ne répondrais pas à celle-là.
Quant à la question sur mes multiples activités, la réponse est très simple: ORGANISATION. Il y a quelques années, quand j'en faisais beaucoup moins, moi aussi, je doutais qu'on puisse faire autant de choses en si peu de temps.
Et puis, j'ai fait ce constat: moins on en fait, moins on sait s'organiser. Plus on a d'activités, plus le sens de l'organisation s'impose à nous.
Je ne dis pas que c'est simple, je crois même qu'il faut du temps pour y parvenir, mais j'y parviens de mieux en mieux. Ma vie privée me le permet aussi: je n'ai pas d'enfants à élever, j'ai très peu de loisirs, je ne pars pas en week-end et rarement en vacances, je ne sors pas en semaine, etc. Je me définis, paradoxalement, comme un casanier hyper-actif.
Observez Xavier Bertrand: il a mille fois plus d'occupations que moi, il est présent partout. Et j'en connais qui ne font pas grand-chose et qui sont présents nulle part. ORGANISATION.
Rédaction "maladive" du blog? Peut-être, comme l'amour est une maladie, comme la passion est une maladie. Alors, vive la maladie! Parce que des maladies qui provoquent du plaisir au lieu de la souffrance, il n'y en a pas beaucoup.
By Emmanuel Mousset, at 3:03 PM
Je disais il y a peu que vous étiez encore moins bon que les journalistes. Je ne pensais pas avoir raison si tôt.
Vous êtes en effet passé complètement à coté de l'analyse.
Votre remarque appuyée sur les "absences de 2 conseillères socialistes" auraient pu n'être qu'une simple anecdote. Mais comme vous insistez je voudrais ici démontrer la perversité de votre caractère. En effet:
-soit vous faites un compte rendu du conseil municipal comme un vrai journaliste en enquêtant, en croisant vos renseignements, bref en vérifiant vos informations avant de les livrer.
Ce n'est manifestement pas ce travail que vous avez fait puisque dans cette hypothèse vous auriez su : a)qu'une conseillère socialiste était arrivée avec 20 minutes de retard pour un motif plutot respectable.
b)que l'autre était absente pour raison médicale ou accouchement.
-Soit vous faites un compte rendu partial qui n'a d'autre objectif que de déconsidérer toujours et encore votre camp, la gauche, dont il est de plus en plus clair que ce n'est déja plus votre camp.
Voila un élément supplémentaire à votre dossier déja lourd.
Il ne vous a sans doute pas échappé que rien de ce qu'a pu faire ou dire l'opposition municipale ne trouve grace à vos yeux, rien, absolument rien.
En revanche la droite s'en sort plutot bien, d'ailleurs vous dites une fois de plus qu'elle a un bon bilan. Mais vous ne savez pas lire un bilan( voir les nombreux commentaires précédents dès qu'il est question de chiffres).
Vous ne savez pas non plus analyser par exemple ce que traduit une baisse des rentrées fiscales en matiére de TP, etc..
Mais je voulais juste ici souligner la "malfaisance", la nocivité, et la perversité de votre attitude a l'égard de ceux que vous appelez encore vos camarades.
Puissent les personnes chargées d'examiner votre dossier se souvenir de tout cela comme elles ont pu le faire jusqu'à présent avec beaucoup de sagesse.
By Anonyme, at 9:39 PM
A l'anonyme mauvais procureur:
Si vous pensez que je suis un "pervers", ce n'est pas devant un tribunal qu'il faut me traduire, c'est dans un hôpital psychiatre!
Comme vous êtes peu sérieux, je vais essayer de l'être à votre place:
1- Je ne suis pas un journaliste, je suis un militant. Evitez-moi donc vos leçons de déontologie.
2- J'ai dit et je redis que la droite avait un bon bilan en matière de gestion. Vous pensez le contraire? Alors enlevez votre masque, révélez votre identité, donnez votre nom et criez-le bien fort: "la gestion de la droite est mauvaise". Votre problème, c'est votre lâcheté, votre couardise: n'importe quel rigolo peut dire ce que vous dites puis se fondre dans l'anonymat.
3- Dans mon billet, ce que vous ne relevez pas, malhonnête que vous êtes, c'est qu'à mes yeux la différence entre la droite et la gauche n'est pas en matière de gestion mais de projet. Et sur ce point, j'ai toujours défendu, localement, un projet de gauche contre un projet de droite.
Si vous aspirez à un avenir de procureur, il vous reste encore bien des efforts à faire.
By Emmanuel Mousset, at 10:15 PM
Votre réponse est intéressante à souhait:
1- vous n'etes pas journaliste c'est vrai et vous n'etes donc pas soumis à la déontologie des journalistes.
Cela vous autorise sans doute à etre de mauvaise foi?
Parce que la question a laquelle vous n'avez pas répondu et qui constitue le seul objet de mon commentaire c'est bien celle-ci. Pourquoi avez vous insisté sur les absences de 2 conseillères d'opposition dont 1 n'existait pas et l'autre était justifiée, en laissant supposer que la gauche se désintéressait de son role.
2- oui la droite n'a pas un bon bilan, regardez autour de vous, écoutez les gens. Ceci dit on ne va pas refaire ici la campagne électorale durant laquelle vous n'avez fait que critiquer ceux que vous auriez du soutenir.
3- Vous critiquez beaucoup, je dirai même que vous ne savez faire que cela. Je ne vous vois jamais proposer des solutions concrètes.
Relisez votre contribution; est ce qui'il y a la dedans la moindre chose qui puisse s'adresser aux gens qui sont aujourd'hui en difficulté.Non ..que vos petits problèmes personnels!..
Conclusion:alors oui je veux bien etre procureur si vous le souhaitez parce que je ne veux pas que vous continuiez à nuire à mon parti par vos incessantes critiques, alors même que vous n'assistez à aucune réunion de section et que vous dites vous même que c'est à l'extérieur que ça se passe. C'est tout dire.
By Anonyme, at 11:11 PM
1- Je n'ai pas insisté sur les deux absences, j'ai constatées. Vous n'allez pas me prendre la tête avec ça toute la semaine! Des absences, vous en verrez d'autres. D'ici deux ans, combien continueront à siéger? Je parle d'expérience, alors que vous, vous parlez sans savoir.
2- Vous êtes aveugle ou quoi? Les 60% de Pierre André, vous croyez qu'il les aurait faits si sa gestion était perçue comme mauvaise par la population? Cessez d'être bête, ou allez sur un autre blog.
3- Alors là, ça devient désespérant: ma contribution contient plusieurs proposition, et vous ne les avez même pas remarquées? Je ne peux plus rien pour vous, désolé. Soit vous êtes complétement abruti, soit vous simulez. Dans cette dernière hypothèse, toutes mes félicitations: c'est très réussi!
Votre parti? Mais c'est quoi votre parti? Le NPA, le POI ou le parti des abrutis et des menteurs? Procureur, oui, à l'époque de la Terreur, pour calomnier et couper des têtes. C'est vous qui êtes néfaste au Parti socialiste.
By Emmanuel Mousset, at 12:16 AM
Vous etes aussi perdu que cela?
1-vous dites que vous n'avez pas insisté mais constaté. C'est pourquoi je vous demande de constater que vous vous etes trompé.Ce qui n'enlèvera pas votre mauvais esprit d'ailleurs.
2-La gestion de la droite a été un peu moins bien perçue que la dernière fois puisque l'on est passée de 70% à 60%.
Par ailleurs avec des arguments de ce genre on peut dire aussi que la gestion du pays est bonne également puisque Sarkosy a été élu avec 53%.Vos arguments sont un peu faibles. Quand je vous le disais que vous étiez perdu!
Je pourrais aussi dire comme vous, vous etes bête ou quoi?
3-Que cela vous plaise ou non votre contribution est d'une indigence rare par rapport à ce que j'ai pu lire. Citez moi des propositions qui changent la vie des gens!..Rien.
4- Je regrette simplement qu'un camarade, isolé comme vous, ait en permanence une attitude maladivement contre productive.
By Anonyme, at 12:44 AM
Je vous laisse dans vos regrets, vous dites n'importe quoi. Je ne peux pas continuellement me rabaisser à votre niveau. Elevez-vous et nous en reparlerons. Je ne veux pas prendre le risque de devenir comme vous. C'est parfois ce qui arrive quand on n'y prend pas garde. Pas question de me laisser aller à la facilité.
By Emmanuel Mousset, at 4:44 PM
Encore faut il le prouver!...et ça n'a pas l'air facile pour vous.
Si vous étiez de bonne foi et aviez l'esprit clair vous diriez simplement, parce que maintenant tout le monde le sait,que vous vous êtes trompé à propos de l'absence dont vous parliez au dernier conseil.
Ce n'est pas dire n'importe quoi que dire cela. Ne fuyez pas.
By Anonyme, at 8:31 PM
Je ne vois pas en quoi je me suis trompé. Pierre André a fait l'appel, deux conseillers municipaux d'opposition étaient absents, voilà la vérité. Et en quoi est-ce un drame? Moi aussi, il m'arrive d'être absent.
C'est vous qui faites une fixation sur ce détail qui tient à peine une moitié de ligne dans mon billet. Trouvez autre chose à dire pour me critiquer, parce que ça fait un peu léger.
Mais justement, c'est peut-être parce que vous ne trouvez rien d'autres à me reprocher que vous focalisez là-dessus.
By Emmanuel Mousset, at 8:38 PM
Bon je crois que l'on va y arriver.
Encore un effort. Au moment de l'appel elle était absente OK, mais elle est arrivée en retard. Est ce que l'on est d'accord la dessus.
By Anonyme, at 9:24 PM
Etes-vous le mari ou l'amant de la personne en question, à votre façon de justifier et de chronométrer son absence et sa présence? Je fais de la politique, je m'intéresse à ce qui a été débattu lors de ce conseil municipal, pas à des histoires personnelles de cul ou de coeur.
By Emmanuel Mousset, at 10:03 PM
Je pourrais dire en plaisantant impossible je ne suis pas UMP.
Mais bon là je ne me sens pas obligé de m'abaisser à votre niveau. Elevez vous et nous en reparlerons.
Et puis vous savez on n'est jamais obligé d'être grossier.
By Anonyme, at 10:48 PM
Je ne comprends pas votre plaisanterie.
Où est ma grossièreté? Les choses de la vie vous gênent?
By Emmanuel Mousset, at 11:06 PM
Je ne suis pas étonné, vous ne vous relisez pas assez.
By Anonyme, at 5:28 AM
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