Des primaires locales.
Je ne laisse pas mon recueil de contributions socialistes près de mon lit, j'en fais aussi bon usage dans la journée. J'ai jeté un coup d'oeil sur le texte de la Ligne Claire, curieux de ce que proposent ces camarades depuis que je sais que Mosco et Camba s'en rapprochent. Bon exercice que le petit jeu des ressemblances, après celui de l'explication de texte. Sur la plage ou dans leur chalet de montagne, les socialistes en vacances devraient s'y livrer et rentrer incollables pour l'université d'été de La Rochelle ou les premières réunions de section de septembre.
Je sais que les reconstructeurs tiennent beaucoup à l'organisation de primaires, sur le modèle italien, pour la désignation de notre candidat aux présidentielles. Ce sera sans doute un point majeur pour recomposer la nouvelle majorité. Qu'en pensent Collomb, Guérini et Valls? Je lis, page 153:
"Prenant en compte les effets du quinquennat, le candidat de la gauche doit être désigné dans le cadre d'une primaire à l'italienne, les électeurs devant être inscrits sur les listes électorales."
Parfait. Mais ce qui m'intéresse surtout, c'est ce qui suit, et qui me surprend agréablement. Vous souvenez-vous la proposition n°7 faite par les rénovateurs de l'Aisne dans leur contribution thématique "Rénover notre vie fédérale"? Probablement pas. Je me permets de vous la rappeler:
"Le Parti socialiste doit se lancer dans une réflexion sur le mode de désignation de ses candidats aux différentes élections. Autant la ligne politique doit être réservée aux seuls adhérents, autant le choix des meilleurs candidats pourrait associer les sympathisants et les électeurs socialistes, sous des formes qui restent à déterminer."
Vous remarquez notre extrême prudence, mais en même temps notre audace, puisque les primaires, lorsqu'elles sont généralement évoquées, sont proposées pour les seules présidentielles. Vous devinez pourquoi j'ai étendu cette bonne idée aux "différentes élections", c'est-à-dire aussi les municipales. La dramatique expérience saint-quentinoise! Eh bien, voilà ce que je lis dans la contribution de la Ligne Claire:
"Pour les scrutins locaux, sur la base des listes électorales, les sympathisants déclarés choisiront leur candidat aux élections uninominales, ainsi que les têtes de liste aux municipales ou régionales."
Mais c'est qu'ils sont très bien, Collomb, Guérini et Valls! Je vais examiner d'un peu plus près leur texte... Toujours est-il que si cette mesure avait été appliquée à Saint-Quentin, je n'affirme pas que notre destin collectif aurait été bouleversé, mais la campagne et le résultat n'auraient pas été les mêmes, et surtout l'avenir aurait été préparé avec plus de sérénité.
Bonne fin d'après-midi sereine.
Je sais que les reconstructeurs tiennent beaucoup à l'organisation de primaires, sur le modèle italien, pour la désignation de notre candidat aux présidentielles. Ce sera sans doute un point majeur pour recomposer la nouvelle majorité. Qu'en pensent Collomb, Guérini et Valls? Je lis, page 153:
"Prenant en compte les effets du quinquennat, le candidat de la gauche doit être désigné dans le cadre d'une primaire à l'italienne, les électeurs devant être inscrits sur les listes électorales."
Parfait. Mais ce qui m'intéresse surtout, c'est ce qui suit, et qui me surprend agréablement. Vous souvenez-vous la proposition n°7 faite par les rénovateurs de l'Aisne dans leur contribution thématique "Rénover notre vie fédérale"? Probablement pas. Je me permets de vous la rappeler:
"Le Parti socialiste doit se lancer dans une réflexion sur le mode de désignation de ses candidats aux différentes élections. Autant la ligne politique doit être réservée aux seuls adhérents, autant le choix des meilleurs candidats pourrait associer les sympathisants et les électeurs socialistes, sous des formes qui restent à déterminer."
Vous remarquez notre extrême prudence, mais en même temps notre audace, puisque les primaires, lorsqu'elles sont généralement évoquées, sont proposées pour les seules présidentielles. Vous devinez pourquoi j'ai étendu cette bonne idée aux "différentes élections", c'est-à-dire aussi les municipales. La dramatique expérience saint-quentinoise! Eh bien, voilà ce que je lis dans la contribution de la Ligne Claire:
"Pour les scrutins locaux, sur la base des listes électorales, les sympathisants déclarés choisiront leur candidat aux élections uninominales, ainsi que les têtes de liste aux municipales ou régionales."
Mais c'est qu'ils sont très bien, Collomb, Guérini et Valls! Je vais examiner d'un peu plus près leur texte... Toujours est-il que si cette mesure avait été appliquée à Saint-Quentin, je n'affirme pas que notre destin collectif aurait été bouleversé, mais la campagne et le résultat n'auraient pas été les mêmes, et surtout l'avenir aurait été préparé avec plus de sérénité.
Bonne fin d'après-midi sereine.
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