La belle équipe.
J'ai présenté il y a quelques jours le calendrier électoral bien rempli des prochaines années, européennes en 2009, régionales en 2010, cantonales en 2011, présidentielles et législatives en 20012. Et pour les municipales, il faudra patienter un peu, attendre 2014. On ne s'ennuie pas en politique, ça ne s'arrête jamais, un peu comme ce blog! Mais j'ai commis une petit erreur, j'ai fait un oubli que personne n'a relevé: Les sénatoriales de cette année. On n'y pense pas parce que l'élection est au second degré, ne concerne donc pas la plupart des citoyens. Et puis, quel que soit son résultat, le Sénat demeure à droite.
On a cependant tort. Si l'intérêt national est mineur, l'enjeu local est important. Dans l'Aisne, nous avons trois sénateurs de droite. Pierre André va se représenter, c'est certain, Antoine Lefèvre, maire de Laon, va y aller, auréolé de son beau succès aux municipales. Normalement, la sociologie du scrutin favorise la droite, mais cette fois, la gauche pourrait emporter un siège, en la personne d'Yves Daudigny. Le président du conseil général a le bon profil: chacun s'accorde à reconnaître sa modération, son pragmatisme, son ouverture. J'apprécie beaucoup Yves. Je l'ai rencontré pas plus tard que vendredi dernier, en visite à Beauregard. Un mélange de flegme et de grande attention caractérise son personnage. Il ne juge pas, est attentif à tout, s'informe, écoute. Il détonne un peu dans une classe politique composée souvent de grandes gueules, de m'as-tu vu, d'idéologues ou d'arrivistes. Il n'est rien de tout ça, c'est un sage, le palais du Luxembourg est fait pour lui.
Et fin politique avec ça! Regardez le suppléant qu'il s'est choisi: Georges Fourré, conseiller général de Charly-sur-Marne, homme de gauche mais pas socialiste, qui a arraché à la droite un canton qu'elle détenait depuis des lustres. Daudigny-Fourré, c'est une équipe gagnante, des candidats de terrain, des élus de longue date, des représentants de la ruralité dans un département rural, une bonne répartition géographique, Yves au nord, Georges au sud. La grande force d'Yves, c'est aussi que sa candidature s'impose, qu'elle ne provoque aucune division ou discussion parmi les socialistes.
"C'est en quelque sorte une candidature naturelle", a déclaré Yves à la presse. Voilà comment je conçois une bonne candidature, voilà ce qui nous manque à Saint-Quentin: un candidat qui fasse l'unanimité, qui ne soulève pas de réticences, dans lequel chacun peut se reconnaître. Tant qu'on n'a pas ça, tant que le candidat est le produit du hasard, des circonstances et des manoeuvres, on ne peut pas gagner. Daudigny et Fourré ont de sérieuses chances de l'emporter.
Pendant longtemps, une rumeur traînait: Daudigny irait au Sénat pour que Thomas prenne sa place à la tête du conseil général. Je suis heureux de constater qu'Yves tord le cou à ce bruit de couloir et qu'il s'engage à poursuivre son mandat à la présidence du département. Ce sont les électeurs qui décident, pas les manoeuvres d'appareil, qui sont toujours détestables. Le jeu des chaises musicales, qui consiste à partir pour qu'un autre s'installe, relève d'une culture politique qui ne doit plus avoir sa place au Parti socialiste. Je répète: ce sont les citoyens, et eux seuls, qui désignent et mandatent leurs représentants, pas les habiletés de procédure dont certains sont coutumiers et quasiment spécialistes dans notre Parti. Ce sont d'ailleurs ceux-là qui nous font perdre les élections.
Bravo et bon courage à Yves Daudigny et Georges Fourré, la belle équipe!
Bon après-midi.
On a cependant tort. Si l'intérêt national est mineur, l'enjeu local est important. Dans l'Aisne, nous avons trois sénateurs de droite. Pierre André va se représenter, c'est certain, Antoine Lefèvre, maire de Laon, va y aller, auréolé de son beau succès aux municipales. Normalement, la sociologie du scrutin favorise la droite, mais cette fois, la gauche pourrait emporter un siège, en la personne d'Yves Daudigny. Le président du conseil général a le bon profil: chacun s'accorde à reconnaître sa modération, son pragmatisme, son ouverture. J'apprécie beaucoup Yves. Je l'ai rencontré pas plus tard que vendredi dernier, en visite à Beauregard. Un mélange de flegme et de grande attention caractérise son personnage. Il ne juge pas, est attentif à tout, s'informe, écoute. Il détonne un peu dans une classe politique composée souvent de grandes gueules, de m'as-tu vu, d'idéologues ou d'arrivistes. Il n'est rien de tout ça, c'est un sage, le palais du Luxembourg est fait pour lui.
Et fin politique avec ça! Regardez le suppléant qu'il s'est choisi: Georges Fourré, conseiller général de Charly-sur-Marne, homme de gauche mais pas socialiste, qui a arraché à la droite un canton qu'elle détenait depuis des lustres. Daudigny-Fourré, c'est une équipe gagnante, des candidats de terrain, des élus de longue date, des représentants de la ruralité dans un département rural, une bonne répartition géographique, Yves au nord, Georges au sud. La grande force d'Yves, c'est aussi que sa candidature s'impose, qu'elle ne provoque aucune division ou discussion parmi les socialistes.
"C'est en quelque sorte une candidature naturelle", a déclaré Yves à la presse. Voilà comment je conçois une bonne candidature, voilà ce qui nous manque à Saint-Quentin: un candidat qui fasse l'unanimité, qui ne soulève pas de réticences, dans lequel chacun peut se reconnaître. Tant qu'on n'a pas ça, tant que le candidat est le produit du hasard, des circonstances et des manoeuvres, on ne peut pas gagner. Daudigny et Fourré ont de sérieuses chances de l'emporter.
Pendant longtemps, une rumeur traînait: Daudigny irait au Sénat pour que Thomas prenne sa place à la tête du conseil général. Je suis heureux de constater qu'Yves tord le cou à ce bruit de couloir et qu'il s'engage à poursuivre son mandat à la présidence du département. Ce sont les électeurs qui décident, pas les manoeuvres d'appareil, qui sont toujours détestables. Le jeu des chaises musicales, qui consiste à partir pour qu'un autre s'installe, relève d'une culture politique qui ne doit plus avoir sa place au Parti socialiste. Je répète: ce sont les citoyens, et eux seuls, qui désignent et mandatent leurs représentants, pas les habiletés de procédure dont certains sont coutumiers et quasiment spécialistes dans notre Parti. Ce sont d'ailleurs ceux-là qui nous font perdre les élections.
Bravo et bon courage à Yves Daudigny et Georges Fourré, la belle équipe!
Bon après-midi.
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