Politiser les JO.
Bonjour à toutes et à tous.
S'il y a un jour cet été où il faut faire de la politique, c'est aujourd'hui. Je sais, ce n'est pas facile, un 8 août, de faire de la politique. Mais ce n'est pas facile non plus le reste de l'année. C'est quoi "faire de la politique"? Gueuler quand tout le monde s'en fout. Dans une société parfaitement reponsable où chacun serait pleinement citoyen, la politique serait inutile. On me dit parfois: laisse tomber, t'es minoritaire. A quoi je réponds: c'est parce que je suis minoritaire que je ne laisse pas tomber, que ma démarche politique se justifie. Penser autrement, c'est réduire la politique à ce qu'elle n'est pas, de la gestion, de l'administration.
Ce 8 août, tout le monde se fout de la politique, en premier lieu les hommes politiques, qui sont comme (presque) tout le monde en vacances. Le monde entier aujourd'hui ne pensera qu'au sport et regardera la cérémonie d'ouverte des Jeux Olympiques à Pékin. Pas moi, et quelques autres. Parce qu'on n'aime pas ça? Non, parce qu'on n'est pas d'accord avec le régime chinois, figure du totalitarisme moderne, qui réunit le pire du capitalisme (l'exploitation économique des hommes) au pire du communisme (la répression politique des peuples). Un pays dans lequel il y a des prisonniers politiques ne doit pas laisser indifférent.
Mais ce boycott de la cérémonie d'ouverture ne sert à rien, me direz-vous? Eh bien, ne faisons rien. De toute façon, avec ce genre de raisonnement, rien ne sert à rien, autant alors laisser tomber la politique! Moi, je crois qu'il est toujours utile de protester quand on n'est pas d'accord, surtout lorsqu'on est face à une dictature qui veut faire de cette cérémonie sa grande journée de promotion dans le monde entier. Le boycott intégral des Jeux, non, je n'y ai jamais cru, je ne l'ai pas voulu. Il faut aller en Chine, il faut participer à cette grande rencontre sportive, il faut là-bas défendre les valeurs qui sont les nôtres. Mais la parade de propagande à la gloire du régime chinois, sous le portrait de Mao, non! C'est Berlin en 1936, ni plus ni moins.
Vous me direz peut-être aussi: il y a des moyens de pression plus efficaces, moins symboliques, par exemple notre président parlant en tête-à-tête avec les autorités chinoises, défendant pied à pied les droits de l'homme. Je n'y crois pas, et Daniel Cohn-Bendit, comme a son habitude, l'a très bien expliqué ce matin sur France-Inter: en politique, le symbolique c'est important; et puis, ce n'est pas dans un bureau à Pékin que la protestation aura un impact. Faire de la politique, c'est dire publiquement ce qu'on pense et ce qu'on fait. Mes camarades qui veulent que localement le débat socialiste reste strictement "interne" cherche ainsi à le dépolitiser, à le réduire à une bataille de chiffonniers. Pas question d'accepter ça quand on fait de la politique, quand l'activité est donc, je le répète, publique, comme lorsque je rédige ce blog que tout le monde peut lire... et contester quand on n'est pas d'accord. Si le régime chinois essaie de contrôler l'internet, ce n'est pas pour rien.
Il va donc falloir politiser les JO, précisément parce que le régime chinois ne veut pas les voir politisés, et on comprend bien pourquoi. Comment faire cela? Il n'y a pas de règle générale, chacun fera ce qu'il pourra, avec les moyens qui sont les siens. Mais n'est-ce pas toujours cela la politique? Une activité précaire, incertaine, ingrate, où l'on se débrouille comme on peut. Ce ne sont pas des paroles en l'air, l'action, très diverse, a commencé: Reporters sans frontières appelle à manifester cet après-midi à Paris, non loin du Fouquet's (puisque les abords de l'ambassade de Chine sont interdits!), 127 sportifs ont envoyé une lettre de revendications au président chinois, certains chefs d'Etat n'iront pas aujourd'hui à Pékin, d'autres, à la façon de Georges Bush hier, interviendront publiquement en faveur des droits de l'homme.
Et la France dans tout ça, pays des droits de l'homme et qui aime tellement à le rappeler, du moins dans les discours? Où sont les actes? Pour un président qui passe son temps à agir, ça ne devrait pas être compliqué. Manifestement si. Après le "j'y vais, j'y vais pas" qui a duré plusieurs mois, Nicolas Sarkozy a accouché d'une solution baroque: il y va, proteste en privé, ne rencontre pas le dalaï lama mais envoie son épouse le rencontrer lors de l'inauguration d'un temple bouddhique! C'est ce que nos jeunes appellent "avoir tout faux" La femme du chef de l'Etat n'a en France et en République aucune fonction politique, elle va rencontrer le dalaï lama seulement en tant que chef religieux et pas chef politique. Là aussi, on dépolitise à fond.
Qu'aurait-il fallu faire? D'abord que l'Europe, à travers l'actuel président de l'Union, adopte une attitude commune. La démocratie, les droits de l'homme, c'est notre patrimoine. Si l'Europe n'est pas capable de défendre ça dans l'unité, elle est en dessous de tout. Ensuite, sans boycotter les JO (le CIO est souverain dans ses choix), il fallait ne pas aller à cette cérémonie d'ouverture qui va commencer dans trois heures. Enfin, il fallait mener les pressions diplomatiques qui feraient comprendre à la Chine qu'elle ne peut pas tout se permettre en matière de libertés publiques et de droits fondamentaux.
Le monde entier est tourné vers la Chine, des milliers de journalistes sont présents là-bas. S'il ne se passe rien, si cette manifestation est purement sportive, si à côté des épreuves personne ne politise l'événement, le régime aura triomphé, faisant la démonstration qu'une structure totalitaire peut fonctionner au regard de tous sans être inquiétée, interrogée, contestée. Si cela se produisait, ce serait terrible pour l'avenir de la Chine et pour l'avenir du monde. Pensons en ce jour d'ouverture des JO à la figure, à la pensée et à l'action d'Alexandre Soljenitsyne qui vient de nous quitter: un homme seul, un écrivain, rien qu'avec des mots, a perturbé un système totalitaire qui s'est alors senti obligé de l'exiler, ce qui n'a nullement empêché son oeuvre littéraire de faire son chemin et de participer à la destruction du système qui avait exclu son auteur.
Et nous, socialistes des plages, des montagnes et des campagnes, en France, à l'étranger ou toujours à Saint-Quentin, parlons de la Chine, condamnons son régime, montrons que le PS ce n'est pas Mélenchon, que la gauche ce n'est pas Braouzec.
Bonne matinée,
vive la Chine démocratique,
vive le Tibet libre!
S'il y a un jour cet été où il faut faire de la politique, c'est aujourd'hui. Je sais, ce n'est pas facile, un 8 août, de faire de la politique. Mais ce n'est pas facile non plus le reste de l'année. C'est quoi "faire de la politique"? Gueuler quand tout le monde s'en fout. Dans une société parfaitement reponsable où chacun serait pleinement citoyen, la politique serait inutile. On me dit parfois: laisse tomber, t'es minoritaire. A quoi je réponds: c'est parce que je suis minoritaire que je ne laisse pas tomber, que ma démarche politique se justifie. Penser autrement, c'est réduire la politique à ce qu'elle n'est pas, de la gestion, de l'administration.
Ce 8 août, tout le monde se fout de la politique, en premier lieu les hommes politiques, qui sont comme (presque) tout le monde en vacances. Le monde entier aujourd'hui ne pensera qu'au sport et regardera la cérémonie d'ouverte des Jeux Olympiques à Pékin. Pas moi, et quelques autres. Parce qu'on n'aime pas ça? Non, parce qu'on n'est pas d'accord avec le régime chinois, figure du totalitarisme moderne, qui réunit le pire du capitalisme (l'exploitation économique des hommes) au pire du communisme (la répression politique des peuples). Un pays dans lequel il y a des prisonniers politiques ne doit pas laisser indifférent.
Mais ce boycott de la cérémonie d'ouverture ne sert à rien, me direz-vous? Eh bien, ne faisons rien. De toute façon, avec ce genre de raisonnement, rien ne sert à rien, autant alors laisser tomber la politique! Moi, je crois qu'il est toujours utile de protester quand on n'est pas d'accord, surtout lorsqu'on est face à une dictature qui veut faire de cette cérémonie sa grande journée de promotion dans le monde entier. Le boycott intégral des Jeux, non, je n'y ai jamais cru, je ne l'ai pas voulu. Il faut aller en Chine, il faut participer à cette grande rencontre sportive, il faut là-bas défendre les valeurs qui sont les nôtres. Mais la parade de propagande à la gloire du régime chinois, sous le portrait de Mao, non! C'est Berlin en 1936, ni plus ni moins.
Vous me direz peut-être aussi: il y a des moyens de pression plus efficaces, moins symboliques, par exemple notre président parlant en tête-à-tête avec les autorités chinoises, défendant pied à pied les droits de l'homme. Je n'y crois pas, et Daniel Cohn-Bendit, comme a son habitude, l'a très bien expliqué ce matin sur France-Inter: en politique, le symbolique c'est important; et puis, ce n'est pas dans un bureau à Pékin que la protestation aura un impact. Faire de la politique, c'est dire publiquement ce qu'on pense et ce qu'on fait. Mes camarades qui veulent que localement le débat socialiste reste strictement "interne" cherche ainsi à le dépolitiser, à le réduire à une bataille de chiffonniers. Pas question d'accepter ça quand on fait de la politique, quand l'activité est donc, je le répète, publique, comme lorsque je rédige ce blog que tout le monde peut lire... et contester quand on n'est pas d'accord. Si le régime chinois essaie de contrôler l'internet, ce n'est pas pour rien.
Il va donc falloir politiser les JO, précisément parce que le régime chinois ne veut pas les voir politisés, et on comprend bien pourquoi. Comment faire cela? Il n'y a pas de règle générale, chacun fera ce qu'il pourra, avec les moyens qui sont les siens. Mais n'est-ce pas toujours cela la politique? Une activité précaire, incertaine, ingrate, où l'on se débrouille comme on peut. Ce ne sont pas des paroles en l'air, l'action, très diverse, a commencé: Reporters sans frontières appelle à manifester cet après-midi à Paris, non loin du Fouquet's (puisque les abords de l'ambassade de Chine sont interdits!), 127 sportifs ont envoyé une lettre de revendications au président chinois, certains chefs d'Etat n'iront pas aujourd'hui à Pékin, d'autres, à la façon de Georges Bush hier, interviendront publiquement en faveur des droits de l'homme.
Et la France dans tout ça, pays des droits de l'homme et qui aime tellement à le rappeler, du moins dans les discours? Où sont les actes? Pour un président qui passe son temps à agir, ça ne devrait pas être compliqué. Manifestement si. Après le "j'y vais, j'y vais pas" qui a duré plusieurs mois, Nicolas Sarkozy a accouché d'une solution baroque: il y va, proteste en privé, ne rencontre pas le dalaï lama mais envoie son épouse le rencontrer lors de l'inauguration d'un temple bouddhique! C'est ce que nos jeunes appellent "avoir tout faux" La femme du chef de l'Etat n'a en France et en République aucune fonction politique, elle va rencontrer le dalaï lama seulement en tant que chef religieux et pas chef politique. Là aussi, on dépolitise à fond.
Qu'aurait-il fallu faire? D'abord que l'Europe, à travers l'actuel président de l'Union, adopte une attitude commune. La démocratie, les droits de l'homme, c'est notre patrimoine. Si l'Europe n'est pas capable de défendre ça dans l'unité, elle est en dessous de tout. Ensuite, sans boycotter les JO (le CIO est souverain dans ses choix), il fallait ne pas aller à cette cérémonie d'ouverture qui va commencer dans trois heures. Enfin, il fallait mener les pressions diplomatiques qui feraient comprendre à la Chine qu'elle ne peut pas tout se permettre en matière de libertés publiques et de droits fondamentaux.
Le monde entier est tourné vers la Chine, des milliers de journalistes sont présents là-bas. S'il ne se passe rien, si cette manifestation est purement sportive, si à côté des épreuves personne ne politise l'événement, le régime aura triomphé, faisant la démonstration qu'une structure totalitaire peut fonctionner au regard de tous sans être inquiétée, interrogée, contestée. Si cela se produisait, ce serait terrible pour l'avenir de la Chine et pour l'avenir du monde. Pensons en ce jour d'ouverture des JO à la figure, à la pensée et à l'action d'Alexandre Soljenitsyne qui vient de nous quitter: un homme seul, un écrivain, rien qu'avec des mots, a perturbé un système totalitaire qui s'est alors senti obligé de l'exiler, ce qui n'a nullement empêché son oeuvre littéraire de faire son chemin et de participer à la destruction du système qui avait exclu son auteur.
Et nous, socialistes des plages, des montagnes et des campagnes, en France, à l'étranger ou toujours à Saint-Quentin, parlons de la Chine, condamnons son régime, montrons que le PS ce n'est pas Mélenchon, que la gauche ce n'est pas Braouzec.
Bonne matinée,
vive la Chine démocratique,
vive le Tibet libre!
8 Comments:
parce que vous auriez pu la regarder,
vous recevez france 2 maintenant ?
Ce serait un merveilleux progres.
Faire de la politique, c'était regarder la cérémonie, y etre présent.
Vous auriez pu comprendre comme cela que les absents avaient toujours tort.
La Chine a humilié le monde aujourd'hui, car ce qu'elle a été capable de faire aujourd'hui,
il est à craindre qu'aucun autre pays au monde n'aurait pu faire autant et aussi bien.
Prétendre vouloir faire de la politique, en ignorant la marche de l'histoire, j'ose espérer pour vous que c'est possible.
Aujourd'hui il n'y avait qu'une seule chose à faire, soutenir l'olympisme et la fraternité entre les peuples.
Et accepter la défaite politique, plutot que de l'ignorer.
quand le vin est tiré, il faut le boire, quitte à boire le calice jusqu'à la lie.
Les Chinois, ce n'est pas le ps qui n'a pas eu d'idée depuis 5a dixit mosco,
eux des idées ils doivent surement en avoir en ce moment meme et en plus, ils ont les moyens de les réaliser
By grandourscharmant, at 11:36 PM
Je peux regarder France 2 ailleurs que chez moi.
Si faire de la politique, c'était rester dans ses pantoufles hier, une bonne partie de la planète a fait hier de la politique. C'est bizarre, je ne m'en suis pas rendu compte.
Ca vous a plu, la grande parade stalinoïde, ChinaWorld après DisneyWord? Vous n'êtes pas bien difficile, homme banal que vous êtes. A l'image de vos maîtres, Sarkozy, Dati, Bertrand, Bachelot et les autres.
Autrefois, au moins, la droite avait de l'allure. Aujourd'hui, un feu d'artifice sophistiqué vous fascine. Pauvre droite! Le clinquant, voilà votre passion, depuis que vous avez tué le Père, de Gaulle.
Il ne vous reste plus qu'à me faire pleurer sur les valeurs de l'olympisme, pendant qu'une guerre se déclare dans le Caucase et qu'à Pékin on exhibait la colombe de la paix.
By Emmanuel Mousset, at 10:02 AM
Qui a déclenché la guerre et pourquoi ?
Bizarrement quand c'est la Chine au Tibet, il s'agit de la répression d'un état totalitaire.
Quand il s'agit de la Georgie en Ossétie du Sud, république indépendante depuis 15a
de quoi s'agit-il ?
Les ossetes parce qu'ils sont pro-russes n'ont pas le droit d'etre libre et méritent d'etre réprimés et envahis ?
Votre sens de la liberté est à géométrie variable.
Ce qui me fascine c'est le génie artistique du cinéaste concepteur de la cérémonie internationalement reconnu.
* Prix du meilleur acteur au Festival de Tokyo en 1987.
* Ours d'or au Festival de Berlin de 1988 pour Le Sorgho rouge
* Lion d'argent au Festival de Venise en 1991 pour Épouses et concubines
* Lion d'or au Festival de Venise en 1992 pour Qiu Ju, une femme chinoise.
* Grand prix au Festival de Cannes de 1994 pour Vivre !
* Lion d'or au Festival de Venise en 1999 pour Pas un de moins.
A si seulement vous preniez la peine de réfléchir, vous ne diriez pas n'importe quoi.
Mais ne plus dire n'importe quoi, ce ne serait plus vous meme.
Etre capable de faire la part des choses, de ne pas réagir de maniere pavlovienne et sectaire croyez moi c'est une grande qualité,
que vous ne possédez pas,
mais c'est quand meme une qualité.
By grandourscharmant, at 1:30 PM
Votre maoïsme est bien connu, pas besoin de nous le confirmer en débitant les décorations du concepteurs de la parade. Je veux bien vous croire que tous ces gens-là sont pleins de talents. Albert Speer aussi, si ce nom vous dit vaguement quelque chose.
Quant à la guerre, je ne vous parle pas de ses initiateurs, je vous fais ressortir le contraste entre une cérémonie à prétention "pacifiste" et la réalité du monde. Il va falloir que vous sortiez de votre ChinaWorld!
By Emmanuel Mousset, at 2:54 PM
Albert Speer ?
Junior ou Senior ?
Allez voir la mer pitié vous en avez besoin.
Un grand bol d'air vous permettra de vous réoxygéner les neurones qui en ont terriblement besoin.
Parler de la guerre sans parler de ses initiateurs,
à croire que la guerre existe sans qu'on l'initie.
Vous etes vraiment impayable de candeur et de naiveté.
Le monde, je le connais, j'y vis.
Passez moins de temps dans le votre et plus dans le monde réel,
je sais ça vous effraie mais ce serait salutaire.
By grandourscharmant, at 4:46 PM
La mer, c'est fin août. Et pas question de faire trempette, j'ai horreur de ça. Aussitôt arrivé, je m'enfermerai dans les salles de réunion de l'université d'été du PS.
Vous me parlez, si je vous suis bien, de deux mondes, le vôtre, réel, et le mien, irréel je suppose. Savez-vous que ce clivage est propre au schizophrène? C'est ainsi qu'on les reconnait. Votre santé mentale m'inquiète...
By Emmanuel Mousset, at 6:10 PM
Les schizophrénies ont pour conséquence des altérations de la perception de la réalité (délire), des troubles cognitifs, et des dysfonctionnements sociaux et comportementaux plus ou moins importants.
symptomes :
Troubles d’attention, de concentration, manque de tolérance à l’effort : Le schizophrène prend du temps à répondre aux questions, à réagir aux situations demandant une réponse rapide.
lire le journal 3 jours apres permet de ne plus avoir à apporter de réponse rapide
Troubles de mémoire : Le schizophrène oublie de faire des tâches de la vie quotidienne.
Sa mémoire de travail fonctionne plus difficilement : il est incapable de faire plusieurs tâches en même temps en se souvenant où il est rendu dans chacune d’elles.
rester chez soi permet de ne pas multiplier les lieux dont il faudrait se souvenir.
Troubles des fonctions exécutives :
Le schizophrène a de la difficulté à conceptualiser les gestes nécessaires à la réalisation d’une tâche, à anticiper les conséquences ; il manque de planification, d’organisation des séquences d’actions pour réaliser un but et manque également de flexibilité, de discernement, de vérification, d’autocritique.
Est il vraiment besoin de développer sur votre manque de flexibilité, de discernement, de vérification et d'autocritique ?
Délires : ce sont des erreurs de jugement logique.
Il se sent surveillé, persécuté, en danger ou croit que la télévision lui envoie des messages ; il est convaincu d’avoir le pouvoir d’influencer les événements dans le monde, qu’il est contrôlé par une force ou qu’on peut lire dans ses pensées, etc.
qui a dit qu'il avait un destin, une mission ?
By grandourscharmant, at 8:05 PM
Je suppose que le commentaire précédent dresse un portrait de moi. C'est étrange, j'y reconnais plutôt un autoportrait de son auteur, tant il est vrai qu'on ne se connait jamais si bien que par soi-même.
By Emmanuel Mousset, at 10:04 AM
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