Nationaliser?
Bonjour à toutes et à tous.
Nationalisation! C'est un mot qu'on n'avait pas entendu depuis longtemps. Nous nous étions, depuis 25 ans, plutôt habitués à son contraire, privatisation. Du coup, certains de mes camarades s'excitent: et si c'était le retour du balancier? Absolument pas. Un vrai contresens s'est installé, depuis quelques semaines, autour des quelques nationalisations entreprises aux Etats-Unis et en Angleterre, les pays fondateurs du libéralisme. Elles ne traduisent pas une victoire de la gauche mais une réaction de la droite. En ce sens, un homme de gauche n'a pas à s'en réjouir, même s'il peut accepter ce pis aller. Quelques réflexions:
1- Ces nationalisations sont demandées par des banquiers et réalisées par des gouvernement de droite. Voilà un premier constat qui invite à s'interroger sur leur nature au lieu d'applaudir trop vite.
2- Elles ne s'inscrivent pas dans un projet industriel, un objectif de développement économique, ce ne sont pas des mesures mûrement réfléchies, anticipées, dotées d'une véritable finalité. Non, ce sont des décisions prises dans la panique, en réaction à une crise financière qui menace de tout emporter.
3- Qui sont les gagnants immédiats? Les banques privées, qui se voient renflouées! Pour une mesure soi-disant de gauche, c'est singulier... et pittoresque: les banques sont censées prêter de l'argent à l'Etat, et là, c'est l'Etat qui leur en donne. Le monde à l'envers, parce que l'économie est à l'envers, sa base matérielle (l'économie "réelle") ayant basculé partiellement dans la pure spéculation.
4- Dans les années 70, à gauche, les nationalisations s'intégraient dans un projet de société, dont la socialisation des moyens de production et d'échange était le socle. C'était pour rompre avec le capitalisme, certainement pas pour le sauver!
5- "Privatisation des gains, nationalisation des pertes": mais oui, le slogan voit juste. Qui à gauche peut s'en satisfaire?
6- Ces nationalisations ne touchent pas au mode de production capitaliste, qui demeure inchangé. Elles n'ont rien de révolutionnaires, on peut même les qualifier de "réactionnaires", au sens où elles sont une "réaction" de survie du capitalisme bancaire emporté par la crise.
7- Ces nationalisations sont "temporaires", cela devrait suffire à porter sur elles un jugement modéré et sans enthousiasme. Au passage, je précise qu'elles ont peu de rapport avec les "nationalisations temporaires" que préconisait DSK lors de la campagne interne de désignation présidentielle en 2006. Celles-ci ne visaient pas les banques mais les entreprises, quand elles traversent des difficultés de reconversion qui menacent l'emploi des salariés et la pérennité de l'entreprise. Là encore, ne mélangeons pas tout.
Ma conclusion? Méfions-nous du nouveau tour de cochon que Sarkozy est en train de jouer à la gauche. Quand j'entends des camarades, parfois hauts responsables socialistes, nous dirent que le président de la République parle désormais comme Laguiller et Besancenot, c'est du délire! Ou alors c'est une boutade. Mais faisons gaffe, le second degré joue parfois de mauvais tour en politique.
Il y a quelques jours, lors d'un débat entre socialistes autour de nos motions, une camarade a confié qu'elle aimerait bien que le PS parle... comme Sarkozy (elle faisait bien sûr référence au discours de Toulon). Le monde à l'envers! Car c'est Sarkozy qui désormais parle comme le PS, et de façon factice, car la régulation qu'il réclame vient de la gauche, pas de la droite. Elle nous donne raison et elle lui donne tort.
Et quand les conservateurs américains et britanniques nationalisent leurs banques, n'allons pas nous bercer d'illusions parce que le mot sonne doux à nos oreilles, parce qu'il réveille en l'homme de gauche une agréable nostalgie: ces nationalisations sont des mesures d'urgence qui marquent la faillite et les contradictions du système libéral, elles ne sont nullement porteuses d'espoir pour un progressiste. Le capitalisme saura, par ce moyen, se rétablir, mais nous, hommes et femmes de gauche, il faudra nous saisir de cette crise pour montrer les impasses du libéralisme et les solutions de la social-démocratie. DSK l'a redit sur France 2 jeudi soir:
"Cette crise est un échec de la supervision, un échec de la régulation, un échec de la croyance que le marché peut se régler tout seul. La leçon, c'est que pour bien faire fonctionner le marché, il faut plus d'Etat et plus de puissance publique, et au niveau international, cela veut dire plus d'institutions internationales".
Bonne matinée.
Nationalisation! C'est un mot qu'on n'avait pas entendu depuis longtemps. Nous nous étions, depuis 25 ans, plutôt habitués à son contraire, privatisation. Du coup, certains de mes camarades s'excitent: et si c'était le retour du balancier? Absolument pas. Un vrai contresens s'est installé, depuis quelques semaines, autour des quelques nationalisations entreprises aux Etats-Unis et en Angleterre, les pays fondateurs du libéralisme. Elles ne traduisent pas une victoire de la gauche mais une réaction de la droite. En ce sens, un homme de gauche n'a pas à s'en réjouir, même s'il peut accepter ce pis aller. Quelques réflexions:
1- Ces nationalisations sont demandées par des banquiers et réalisées par des gouvernement de droite. Voilà un premier constat qui invite à s'interroger sur leur nature au lieu d'applaudir trop vite.
2- Elles ne s'inscrivent pas dans un projet industriel, un objectif de développement économique, ce ne sont pas des mesures mûrement réfléchies, anticipées, dotées d'une véritable finalité. Non, ce sont des décisions prises dans la panique, en réaction à une crise financière qui menace de tout emporter.
3- Qui sont les gagnants immédiats? Les banques privées, qui se voient renflouées! Pour une mesure soi-disant de gauche, c'est singulier... et pittoresque: les banques sont censées prêter de l'argent à l'Etat, et là, c'est l'Etat qui leur en donne. Le monde à l'envers, parce que l'économie est à l'envers, sa base matérielle (l'économie "réelle") ayant basculé partiellement dans la pure spéculation.
4- Dans les années 70, à gauche, les nationalisations s'intégraient dans un projet de société, dont la socialisation des moyens de production et d'échange était le socle. C'était pour rompre avec le capitalisme, certainement pas pour le sauver!
5- "Privatisation des gains, nationalisation des pertes": mais oui, le slogan voit juste. Qui à gauche peut s'en satisfaire?
6- Ces nationalisations ne touchent pas au mode de production capitaliste, qui demeure inchangé. Elles n'ont rien de révolutionnaires, on peut même les qualifier de "réactionnaires", au sens où elles sont une "réaction" de survie du capitalisme bancaire emporté par la crise.
7- Ces nationalisations sont "temporaires", cela devrait suffire à porter sur elles un jugement modéré et sans enthousiasme. Au passage, je précise qu'elles ont peu de rapport avec les "nationalisations temporaires" que préconisait DSK lors de la campagne interne de désignation présidentielle en 2006. Celles-ci ne visaient pas les banques mais les entreprises, quand elles traversent des difficultés de reconversion qui menacent l'emploi des salariés et la pérennité de l'entreprise. Là encore, ne mélangeons pas tout.
Ma conclusion? Méfions-nous du nouveau tour de cochon que Sarkozy est en train de jouer à la gauche. Quand j'entends des camarades, parfois hauts responsables socialistes, nous dirent que le président de la République parle désormais comme Laguiller et Besancenot, c'est du délire! Ou alors c'est une boutade. Mais faisons gaffe, le second degré joue parfois de mauvais tour en politique.
Il y a quelques jours, lors d'un débat entre socialistes autour de nos motions, une camarade a confié qu'elle aimerait bien que le PS parle... comme Sarkozy (elle faisait bien sûr référence au discours de Toulon). Le monde à l'envers! Car c'est Sarkozy qui désormais parle comme le PS, et de façon factice, car la régulation qu'il réclame vient de la gauche, pas de la droite. Elle nous donne raison et elle lui donne tort.
Et quand les conservateurs américains et britanniques nationalisent leurs banques, n'allons pas nous bercer d'illusions parce que le mot sonne doux à nos oreilles, parce qu'il réveille en l'homme de gauche une agréable nostalgie: ces nationalisations sont des mesures d'urgence qui marquent la faillite et les contradictions du système libéral, elles ne sont nullement porteuses d'espoir pour un progressiste. Le capitalisme saura, par ce moyen, se rétablir, mais nous, hommes et femmes de gauche, il faudra nous saisir de cette crise pour montrer les impasses du libéralisme et les solutions de la social-démocratie. DSK l'a redit sur France 2 jeudi soir:
"Cette crise est un échec de la supervision, un échec de la régulation, un échec de la croyance que le marché peut se régler tout seul. La leçon, c'est que pour bien faire fonctionner le marché, il faut plus d'Etat et plus de puissance publique, et au niveau international, cela veut dire plus d'institutions internationales".
Bonne matinée.
11 Comments:
C'est aller vers un espace libéral, avec un cadre le définissant, et des règles adoptées par la majorité des intervenant, c'est à l'évidence un grand pas en avant qu'effectue la pensée sociale démocrate. La crise a en effet cet effet, de montrer les limites de l'idéologie qui a permis qu'elle éclate; Ensuite à nous de trouver les bonnes solutions (Une petite vidéo de DSK à ce sujet sur mon blog).
By jpbb, at 11:48 AM
PRENDRE L’AVANTAGE DANS LA BATAILLE IDÉOLOGIQUE : CECI N’EST PAS UNE CRISE !
Nous l’a t il assez seriné pendant sa campagne, l’excité élyséen, en nous volant Gramsci en plus (qui a du se retourner dans sa tombe) : la bataille idéologique est fondamentale, et c’est elle qui détermine l’issue du combat politique.
Alors il est temps pour nous de relever le gant, et rapidement. Tu veux de la bataille idéologique mon pote? Tu vas en avoir. On n’a pas tes moyens médiatiques de communication de masse, mais on a la vérité pour nous, et la détermination des crève-la-dalle.
Non, ce que nous vivons actuellement n’est pas "une crise du capitalisme". Ou alors c’est une crise de croissance !
Ce que nous vivons, c’est une réorientation structurelle et rationalisée des intérêts des propriétaires des moyens de production et accapareurs de l’argent réel. En d’autres temps on appelait ça un développement de l’impérialisme.
Continuer à propager y compris jusque dans nos rangs l’idée de "crise du capitalisme", pire de "crise du capitalisme financier", c’est contribuer à accréditer l’idée sous-jacente qu’il y aurait un "capitalisme sain", un capitalisme en concurrence avec un autre qui serait "virtuel", strictement financier.
Or c’est une vision qui ne rend pas compte d’une réalité, rapportée pourtant par les milliers de manifestants et notamment celles et ceux de la filière auto vendredi au Parc des Expositions de Versailles : " De l’argent, il y en a, dans les caisses du patronat" !
Que les capitalistes de tous poils aient besoin, à un moment donné de l’histoire, de rebattre leur jeu et de déplacer leur pion sur l’échiquier mondial pour continuer à maintenir et à augmenter leur taux de profit c’est quand même une règle de base de l’enseignement marxiste.
Du fric, du vrai flouze, du pognon, donc il y en a et il est bien quelque part. Des investissements, il s’en fait encore à travers le monde. Le fait que des banques et des assureurs fassent faillite, c’est comme dirait nos amis américains "un dommage collatéral".
Qui a dit que la guerre capitaliste épargnait les membres de son propre camp? Il se livre une compétition féroce entre eux.
Leur seul point consensuel véritable est de ne pas endommager le système global qu’on appelle capitalisme. Mais il serait complètement irréaliste de penser que les capitalistes sont une classe homogène, uniforme, qui pensent d’abord aux autres capitalistes avant de penser à leurs intérêts personnels !
C’est exactement comme chez nous, les travailleurs au fond, avec une différence notable cependant : les capitalistes ont presque tous et toutes une conscience de classe, une conscience claire qu’au final, il leur faut défendre le système, qui fait défaut aux travailleurs.
Mais ces institutions qui, en effet, font faillite, ne sont pas preuves que le capitalisme serait en crise. Elles ont seulement perdu la bataille de la concurrence que se livrent entre eux les êtres de chair et de sang qui dirigent tout ce bordel.
Il y a un moment où les plus faibles, les moins habiles, les moins prévoyants, se font dévorer par les plus forts.
Le capitalisme c’est la jungle et le règne de l’égoïsme et des intérêts personnels. Et Marx et Engels ont bien montré que la compétition n’épargnait pas les membres de cette classe.
Est-ce qu’on va enterrer tous ces patrons voyous avec fleurs et couronnes? Est-ce notre rôle? Non. Absolument pas.
En tant que communistes, un de nos rôles premiers est, je pense, de faire éclater les contradictions du système partout où on le peut et à chaque fois qu’on le peut.
Et d’apporter, pour ce faire, notre analyse originale, la plus autonome possible des instruments intellectuels du pouvoir politique capitaliste, pour aider les travailleurs à leur prise de conscience, et les rendre plus forts dans leurs luttes.
C’est avec des analyses justes et des idées claires que l’on avance dans la bataille contre le capitalisme.
Il n’y a pas de "crise du capitalisme" : il y a une restructuration du capitalisme qui se fait aux dépens des travailleurs publics et privés, notamment en Europe, aux USA en Russie et au Japon.
Et ce qui est vrai par contre, c’est que cette restructuration, elle peut signer la fin de l’hégémonie occidentale, et se traduire par une défaite des pays du G8, ou en tout cas et plus exactement, de ce qui restait de "capitalisme national" ou "atlantiste" dans ces pays.
Pourtant j’ai souvenir d’un dossier complet publié dans le Magazine des Echos il y a quelques mois où certains gros patrons d’assurances et de banques "françaises" parlaient de ce "capitalisme national" et appelaient à le "remettre au goût du jour" avec un gros accent de panique dans la voix....
On dit la crise mondiale mais "bizarrement" on n’entend RIEN sur la situation de la Chine et de l’Inde actuellement (si ce n’est que l’Inde vient ENFIN d’obtenir son accord de coopération nucléaire avec les USA - à quel prix?).
C’est très opportun (mais pas très honnête), de la part de nos dirigeants, "d’oublier" ce que rappelait RFI en début de cette année sur la Chine et les banques américaines par exemple :
Ici, le rappel de l’article de RFI
D’ailleurs la banque centrale chinoise ne semble pas avoir trop de problèmes puisqu’elle vient de publier un communiqué par l’intermédiaire de son porte parole, Li Chao, qui dit ceci :
"La BPC poursuivra les contacts et la coopération étroits avec ses homologues et les organisations financières internationales afin de maintenir conjointement la stabilité du marché financier mondial"(...)
"(...)La BPC suivra de très près le développement ainsi que les effets de la crise financière et prendra des mesures dans les temps et de manière flexible en fonction des changements des situations économiques nationale et internationale pour se préserver solidairement contre les risques financiers, a précisé Li(...)".
A lire ici
C’est très opportun aussi d’oublier de mentionner le rôle des "fonds souverains" dans cette succession de déroutes...Marrant, l’an dernier, on ne parlait que de cela.
Alors oui, que cette analyse soit complètement juste ou pas, il me semble qu’elle ne peut pas être complètement écartée, et qu’il est grand temps que nous envisagions que faire nôtre l’analyse produite par la pensée dominante n’est peut être pas ce que nous devons faire.
La Louve
By Anonyme, at 1:30 PM
La Louve,
Je suis d'accord avec pas mal de choses:
- Nous n'assistons pas à une crise du capitalisme mais à sa restructuration.
- C'est plutôt vers les milliers de salariés qui ont manifesté hier au Salon de l'Automobile qu'il faudrait porter notre attention.
- Les capitalistes à la fois se déchirent entre eux et ont une forte conscience de classe.
Ceci dit, je ne pense pas que nous en tirions les mêmes conclusions:
Oui, il faut lire Marx, mais jusqu'au bout. Qu'en est-il de sa prévision communiste? Nous vivons aujourd'hui une crise de la rationalité, qui avait déjà affecté les systèmes collectivistes, qui les a conduits à l'effondrement. Il nous faut une nouvelle rationalité, qui ne peut pas être un néo-communisme.
By Emmanuel Mousset, at 1:49 PM
Les banques ont prêté de l'argent à des gens qui ne pouvaient pas le rembourser si le taux d'emprunt augmentait, aux USA, Marx et Engels n'ont rien à y voir tout simplement.
Qu'ensuite la CGT manifeste au salon de l'automobile, n'a rien à voir avec les sub-primes.
Les bons sont de mon coté, les méchants de l'autre, ce n'est pas une nouveauté.
By jpbb, at 2:07 PM
Nous sommes d'accord, il ne faut pas tout mélanger. Mais je soulignais simplement que ce qui s'est passé au Salon de l'Auto est au moins aussi important que la faillite d'une banque anglo-saxonne.
Marx nous explique que le capitalisme, qui se veut rationnel, ne l'est pas. C'est une pensée encore pertinente aujourd'hui, en ces temps d'irrationalité.
By Emmanuel Mousset, at 2:39 PM
Marx est le prétexte pour les révoltés de la terre à leur proposer une porte de sortie irrationnelle en les flattant dans le sens du poil.
C'est essentiellement dire que si le voisin est plus riche que toi, c'est qu'il t'a volé le surplus qu'il a. Jamais n'est évoqué dans la doxa marxiste l'inventivité et la créativité, pourtant nécessaire pour produire du neuf et de l'innovant. Ensuite qu'en vendant le produit résultant du travail intellectuel mené permet de s'enrichir, c'est uniquement parce qu'il y a un acheteur qui désire s'accaparer la chose en la payant.
Quand on enlève la jalousie de ce qu'a l'autre, la mécanique marxiste s'effondre. Cela impose d'asseoir une identité de gauche sur un idéal, permettre à tous sans exclusive de bien vivre, et non seulement ceux qui s'en sortent. Mais augmenter la création de richesse et la redistribuer est une autre démarche que de s'approprier celle existante.
Si au départ le constat est le même, certaines personnes sont dans le mal-être, les solutions pour résoudre la situation divergente fortement entre la gauche et l'extrême gauche. L'une est simpliste, l'autre est élaborée.
Marx a été inefficace, et le serra de + en + que les ouvriers sont remplacés par des robots dans les usines. Car cela démontre qu'il n'est nul besoin de prolétaires pour s'enrichir.
Il y a par contre des gens sans emplois qu'il faut aider à vivre le mieux possible, et ça, c'est un réel projet de gauche. Surtout ne pas se tromper d'analyse sous peine d'être inefficace envers ceux qui en ont le plus besoin, et qui pour la plupart ne disposent pas de l'outil intellectuel pour sortir une solution qui soit réellement crédible.
By jpbb, at 3:48 PM
Bon, je vois que le débat de Marx n'est pas fini.
A "la Louve",
J'ai beaucoup aimé votre intervention, et quelque part, je suis d'accord avec ce que vous avancez.
En afit, si j'extrapole sur ce que vous dites (en plus, l'analyse marxiste est tout à fait valable, car en fait de crise, seul "la crise de confiance" que nous rabbachent nos "chers" ministres et notre "trés cher" Président est effective actuellement), et ça arrive gros comme une maison (ou un paquebot), seule l'Inde dispose de "liquidités saines" car, à l'inverse de la Chine, l'Inde a d'abord investi sur son propre marché (Notamment via notre regrétté Néru, désolé pour l'orthographe) avant de s'aventurer sur les autres marchés. Elle gagne beaucoup d'argent car elle profite de la délocalisation de hautes technologies et de services rémunérateurs pour les entreprises.
Je pense que nous sommes arrivés à un système de dépendance et que l'"Impérialisme" occidental est maintenant décédé. Paix à son âme, pourrait on dire, sauf que ceux qui morfleront ne sont pas ceux qui sont responsables.
Continuons le combat, la Gauche doit montrer que la bataille idéologique, elle l'avait perdue, mais pas la guerre!
Il est grand temps que TOUTE LA GAUCHE se mettent à travailler de concert. Et ce qui n'aime pas Marx, prenez votre carte au Modem!
L.E.
By Anonyme, at 8:50 PM
Y a même peut-être au MoDem des gens qui aiment Marx, va savoir!
By Emmanuel Mousset, at 9:50 AM
Et il y a même des ouvriers qui votent au FN. Mais ça c'est normal, Marx l'avait bien prévu...
By jpbb, at 2:54 PM
Pour une fois, Jpbb donne raison à Marx! Mais est-ce une bonne raison?
By Emmanuel Mousset, at 6:28 PM
A Jpbb,
Je vois que vous avez encore pris des pillules qu'il ne fallaient pas : Marx n'a jamais prévu le Front National, dans tous ses écrits. Ou alors j'ai trés mal lu.
Plutôt que de lacher votre haine sur ce pauvre, mais oh combien regretté Karl, proposer des choses utiles et démontrez que, en tant que SD, vous avez une partie de la solution.
Et ne me dites plus que j'ai qu'à chercher moi-même, je ne suis pas SD.
L.E.
By Anonyme, at 11:51 PM
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