Une étrange crise.
Bonjour à toutes et à tous.
La crise que traverse le capitalisme financier est étrange. D'abord, on pinaille sur les mots, on ne sait pas trop comment la décrire, elle a quelque chose de mystérieux: dépression, récession, krach? Ce qui est certain, c'est que quelque chose ne va pas dans notre système économique mondial et que ça fait mal.
Ensuite, ce qui est étrange, c'est qu'on s'étonne, qu'on semble découvrir ce qu'on connaît, qu'on décrit, qu'on analyse depuis bien longtemps: une économie devenue purement spéculative, c'est-à-dire à la fois irréelle et irrationnelle. Que cette "bulle" finisse par nous péter au nez, c'était prévisible.
Enfin, l'étrangeté est dans le comique de la situation: ce sont les partisans du capitalisme, Bush, Sarkozy et consorts, qui s'en font les critiques. Très mal placés, les gars! A quoi s'ajoute le caractère imperceptible, et donc anxiogène, de cette crise. Car jusqu'à maintenant, chez nous, en France, qu'avons-nous vu venir? Rien. La presse fait des micro-trottoirs où les petits épargnants tremblent pour leurs petites économies qui sont toujours bien au chaud sur leurs comptes ou dans leurs coffres. Quelques-uns paniquent un peu et achètent de l'or, comportement tout aussi irrationnel que la crise dont on nous parle sans la toucher, sans la voir. C'est une sorte de crise-fantôme.
Dans les années 30 du siècle dernier, la grande crise économique poussait les financiers américains de Wall Street à se jeter dans le vide, les citoyens allemands à régler leurs achats avec des brouettes pleines de billets, et partout les files de chômeurs s'allongeaient, les usines faisaient faillite, les paysans étaient expropriés.
Aujourd'hui, rien de tel, rien d'aussi flagrant, rien d'aussi dramatique. Les seuls éléments tangibles nous viennent d'outre-atlantique: des banques qui ferment, des propriétaires modestes obligés d'abandonner leurs biens immobiliers. Le reste, l'essentiel, ce sont des chiffres qui s'affolent, des gouvernants qui se réunissent en hâte, des rumeurs qui angoissent.
Comme si finalement l'irrationalité était le maître-mot de cette crise, dans ses causes comme dans ses conséquences. Les hommes ne contrôlent plus le système économique qu'ils ont mis en place. Pire: ils n'y comprennent plus rien. Ce que je reproche le plus à l'économie libérale, c'est de prétendre être une science alors qu'elle est une ignorance, de reposer sur un calcul d'intérêts alors qu'elle repose sur des sentiments, des croyances (la fameuse "confiance"), de s'affirmer performante alors que je la constate désordonnée.
Intellectuellement, les socialistes devraient être les grands gagnants de cette crise, puisque nous n'avons cessé de soutenir, contre la droite, que le marché exigeait une régulation, qu'il ne trouvait pas en lui-même l'équilibre nécessaire à son fonctionnement. A gauche, certains ont cru longtemps que la collectivisation était une forme supérieure de rationalité sociale. L'Histoire a condamné cette voie et cette pensée. Mais le socialisme de marché, le socialisme régulateur sont plus que jamais notre avenir.
Bonne matinée.
La crise que traverse le capitalisme financier est étrange. D'abord, on pinaille sur les mots, on ne sait pas trop comment la décrire, elle a quelque chose de mystérieux: dépression, récession, krach? Ce qui est certain, c'est que quelque chose ne va pas dans notre système économique mondial et que ça fait mal.
Ensuite, ce qui est étrange, c'est qu'on s'étonne, qu'on semble découvrir ce qu'on connaît, qu'on décrit, qu'on analyse depuis bien longtemps: une économie devenue purement spéculative, c'est-à-dire à la fois irréelle et irrationnelle. Que cette "bulle" finisse par nous péter au nez, c'était prévisible.
Enfin, l'étrangeté est dans le comique de la situation: ce sont les partisans du capitalisme, Bush, Sarkozy et consorts, qui s'en font les critiques. Très mal placés, les gars! A quoi s'ajoute le caractère imperceptible, et donc anxiogène, de cette crise. Car jusqu'à maintenant, chez nous, en France, qu'avons-nous vu venir? Rien. La presse fait des micro-trottoirs où les petits épargnants tremblent pour leurs petites économies qui sont toujours bien au chaud sur leurs comptes ou dans leurs coffres. Quelques-uns paniquent un peu et achètent de l'or, comportement tout aussi irrationnel que la crise dont on nous parle sans la toucher, sans la voir. C'est une sorte de crise-fantôme.
Dans les années 30 du siècle dernier, la grande crise économique poussait les financiers américains de Wall Street à se jeter dans le vide, les citoyens allemands à régler leurs achats avec des brouettes pleines de billets, et partout les files de chômeurs s'allongeaient, les usines faisaient faillite, les paysans étaient expropriés.
Aujourd'hui, rien de tel, rien d'aussi flagrant, rien d'aussi dramatique. Les seuls éléments tangibles nous viennent d'outre-atlantique: des banques qui ferment, des propriétaires modestes obligés d'abandonner leurs biens immobiliers. Le reste, l'essentiel, ce sont des chiffres qui s'affolent, des gouvernants qui se réunissent en hâte, des rumeurs qui angoissent.
Comme si finalement l'irrationalité était le maître-mot de cette crise, dans ses causes comme dans ses conséquences. Les hommes ne contrôlent plus le système économique qu'ils ont mis en place. Pire: ils n'y comprennent plus rien. Ce que je reproche le plus à l'économie libérale, c'est de prétendre être une science alors qu'elle est une ignorance, de reposer sur un calcul d'intérêts alors qu'elle repose sur des sentiments, des croyances (la fameuse "confiance"), de s'affirmer performante alors que je la constate désordonnée.
Intellectuellement, les socialistes devraient être les grands gagnants de cette crise, puisque nous n'avons cessé de soutenir, contre la droite, que le marché exigeait une régulation, qu'il ne trouvait pas en lui-même l'équilibre nécessaire à son fonctionnement. A gauche, certains ont cru longtemps que la collectivisation était une forme supérieure de rationalité sociale. L'Histoire a condamné cette voie et cette pensée. Mais le socialisme de marché, le socialisme régulateur sont plus que jamais notre avenir.
Bonne matinée.
31 Comments:
Ne vous inquiétez, ce n'est que le début.
Tout ce qui arrive en ce moment, ce n'est que les prémices de la crise économique qui s'annonce et qui sera terrible.
Tout le monde savait que ce serait inévitable et tout le monde en avait peur.
Mais qu'est ce qui a été fait, exactement ce qu'il ne fallait pas faire.
Comme je vous l'ai déjà dit, la peur est tres mauvaise conseillere et plus on a peur de quelque chose,
plus on fait tout pour que ce dont on a peur arrive.
Car quand l'objet de notre peur se présente, cela rationalise et justifie cette peur.
Toutes ces inquiétudes n'étaient pas injustifiées, j'ai bien eu raison d'avoir peur que ça arrive puisque c'est arrivé.
Vous aviez peur que JPL soit tete de liste, vous avez tout fait pour qu'il le soit.
Mais sinon oublier vos chimeres,
le socialisme régulateur
c'est celui de la décentralisation non régulé
c'est celui de l'europe non régulé.
Entre votre discours qui se berce d'illusions et les réalités de terrain, ce serait oublier l'éclatement de la bulle spéculative des télécoms et de l'internet sous la gouvernance Jospin.
Où était-il à cette époque le socialisme de marché, régulateur et protecteur ?
Sans meme parler du manque de pertinence et d'à propos dont vous faites preuve car avec tout le battage médiatique qui ait fait sur la crise,
on oublie de préciser que les bourses étaient en crise avant l'arrivée de la crise financiere.
Euronext et NYSE ayant fusionné en 2007 car de plus en plus d'entreprises et d'investisseurs se détournent de la bourse à cause de la spéculation excessive qui y régnait.
Rien n'arrive jamais par hasard.
By grandourscharmant, at 10:37 AM
En ce qui concerne les municipales de St Quentin (puisque vous y tenez), je n'avais peur que d'une seule chose: que nous ne soyons encore plus divisés qu'avant, et que nous n'allions à la défaite.
La tête de liste m'importait peu, puisque je n'ai même pas fait de ma candidature une condition ou un préalable. Ma peur était plus que justifiée, si j'en constate les conséquences et le résultat.
Sur la crise économique, vous nous expliquez que c'est le début de quelque chose qui est déjà arrivé. Pourquoi pas, je n'y comprends rien, mais c'est original.
By Emmanuel Mousset, at 1:00 PM
Et qu'est ce que vous avez obtenu avec votre stratégie ?
De la division et la défaite
C'est normal que vous n'y compreniez rien, vous n'y connaissez rien.
Ce qui ne veut pas dire que vous soyez bete et ignorant, juste que vous n'etes pas suffisant au fait des choses de l'économie.
Apres ce qui fera de vous un homme responsable, c'est l'attitude que vous aurez face à votre ignorance.
Soit vous l'accepterez, soit vous la nierez.
L'économie est cyclique et des crises, il y en a régulierement
ce qui pose probleme aujourd'hui
c'est qu'il s'agit de la 3e crise économique majeure en moins de 20a.
Mais surtout que les économies qui vont devoir assumer cette crise n'ont jamais été aussi dégradé.
Et ce qui a fondamentalement changé la donne, c'est la globalisation et la rapidité de la transmission de l'information.
Pour faciliter les flux, on a réduit les digues, alors quand le vrai raz de marée va arriver...
Un plan comme le plan Paulson est intéressant mais il ne représente que 700 milliards de dollars
là où le marché du crédit interbancaires est de l'ordre de 500 000 milliards.
Pour l’École autrichienne d’économie, les crises sont essentiellement dues à l’accumulation de défauts d'ajustement de l'appareil de production à la demande réelle. En tentant d'empêcher ou de retarder ces ajustements par la réglementation ou la création monétaire, l'État ne fait qu'accumuler les problèmes qui devront tôt ou tard se résoudre en une crise, qui aurait pu être évitée, ou être moins grave, en laissant les ajustements se produire progressivement.
By grandourscharmant, at 1:49 PM
A EM
Au fait à propos de municipales, je lis dans "l'Aisne socialiste" d'Octobre 2008 sous la plume de JJ Thomas:"Aux municipales, Soissons et Villers-Cotterêts ont été gagnées.La progression de la gauche à St-Quentin est notoire."
C'est sur ça va te plaire, qu'un ségoliniste dise que la gauche a progressé à St Quentin, c'est surement un mensonge,non?
By Anonyme, at 1:56 PM
La bonne question que vous devriez vous poser est la suivante: comment se fait-il qu'un ségoléniste fasse cette remarque? Parce que ce qui s'est passé à Saint-Quentin, c'est tout de même très, très loin de la ligne politique défendue par Ségolène Royal. Personnellement, j'ai la réponse, et depuis longtemps. Mais je vous la laisse trouver.
Quant à l'adjectif "notoire" (qui manifestement vous conduit à l'orgasme), c'est le minimum qu'on puisse dire. Quand on est un peu plus gentil, on emploie d'autres termes: "honorable", "encourageant" ou tout simplement "bon". Notoire, ça fait riquiqui, il faut se forcer à le dire.
Ceci dit, je ne voudrais pas interrompre votre orgasme, je vais même l'intensifier, en répétant la phrase: "la progression de la gauche à S Quentin est notoire". Dans quelques années, vous pourrez même continuer à la répéter, sous les rires et les applaudissements de la droite.
On se donne le plaisir qu'on peut, mais je crains que le vôtre soit solitaire, même si vous êtes quelques-uns à l'éprouver.
By Emmanuel Mousset, at 2:22 PM
Avec ses pratiques dont vous n'ignorez rien mais dont vous ne voulez pas nous dire tout
d'ici là, la droite ce sera surement déchiré.
Et le Maire OT aura renoué la tradition d'une ville de st quentin avec un maire communiste.
By grandourscharmant, at 5:00 PM
Voilà une bonne nouvelle, annoncée par un expert de la droite locale. A moins que celui-ci ne dise n'importe quoi. Même chez les experts, ça arrive.
By Emmanuel Mousset, at 5:50 PM
A GOC
Et lorsque l'on créé de l'argent pour "combler" celui qui a été joué et qui n'existe pas, il faut des réserves suffisantes pour étalonner la monnaie ainsi créé sur une référence qui est l'or. Or en se vidant de son or, on créé de l'inflation et en créant de l'inflation, on ne maîtrise pas la dévalorisation de la monnaie, surtout lorsque le problème est mondial. Là, c'est l'entièreté des monnaies qui vont s'écraser. Je pense que seul l'Inde et les pays d'Amérique du Sud s'en sortiront. La Chine a trop investi sur les valeurs étrangères pour ne pas être touché. Elle pourra cependant ser replier sur son marché intérieur pour limiter la casse.
Merci libéralisme.
L.E.
By Anonyme, at 6:32 PM
EM
Ne soyez pas aussi épidermique, je signalais simplement un article de "l'Aisne socialiste" qui n'a d'ailleurs pas provoqué chez moi un orgasme solitaire.
En revanche chez vous, et comme je le disais, il n'a pas eu l'heur de vous plaire!
By Anonyme, at 8:55 PM
Ce qui ne me plait pas, c'est l'interprétation que vous en faites, c'est l'auto-satisfaction que vous en tirez, c'est la complaisance médiocre dans laquelle vous vous vautrez à la lecture d'une banale phrase. Et ce n'est pas mieux qu'un orgasme!
Quant à la question politique que je pose à la suite de votre remarque, elle ne vous intéresse évidemment pas. Voilà encore ce qui ne me plait pas.
By Emmanuel Mousset, at 9:43 PM
Je n'interprète rien je relate un fait.
J'ai déja gagné qqch: ce qui était un orgasme solitaire devient de l'auto-satisfaction ou de la complaisance"médiocre" quand même.
Quant à la question politique soi-disant posée,à partir du moment ou elle n'est pas exposée et exprimée,je ne me livre pas au jeu des devinettes!
By Anonyme, at 9:56 PM
Vous n'avez rien gagné du tout. Je ne fais que suivre ce que vous me dites, voulant bien vous croire. Mais mes qualificatifs ne sont guère valorisants pour vous.
Quant à la question politique, qui n'est pas une devinette, je suis obligé de la répéter: pourquoi un ségoléniste, dont la ligne politique n'a strictement rien de commun avec ce qui s'est passé à St Quentin (Ségolène prône l'alliance avec Bayrou), se satisfait-il cependant du mauvais résultat enregistré dans notre ville? Vous devez bien avoir un avis. Ca m'intéresserait de le lire.
Mais vous n'êtes pas obligé de me faire plaisir, puisque c'est surtout votre propre plaisir que vous recherchez, en entendant le doux mot de "notoire" prononcé par une autorité fédérale.
By Emmanuel Mousset, at 11:10 PM
Vraiment je n'ai pas envie de suivre votre esprit tortueux et vos raisonnements à la con!
Que vous vouliez voir un mauvais résultat la ou il y a une progression notoire, après tout c'est votre problème!
Lorsque vous dites"j'ai, personnellement la réponse et depuis longtemps. Mais je vous la laisse trouver" Moi j'appelle ça une devinette!
Ou vous avez qqch à dire et vous le dites ou bien vous gardez vos cachoteries.
Moi je n'entre pas dans ces petits jeux.
By Anonyme, at 11:35 PM
1- Tout est relatif. Pour juger d'un résultat électoral et de son éventuel progrès, tout dépend quel point de comparaison on prend.
2- Il peut y avoir progrès et cependant mauvais résultat. L'élève qui passe de 2 sur 20 à 6 sur 20 a triplé son résultat, qui n'en demeure pas moins mauvais.
3- 40% dans une ville de gauche, avec une gauche unie jusqu'à l'extrême gauche, dans un contexte national très favorable, face à une droite très à droite et parvenue à son troisième mandat, je n'en démords pas, c'est mauvais.
4- Quant à ma petite question, mon seul objectif est de vous amener à réfléchir. Et vous en avez manifestement besoin. Ne soyez donc pas ingrat avec moi.
By Emmanuel Mousset, at 7:37 AM
Apres tout dépend de combien est la moyenne de la classe,
si elle est de 5
passé de 2 à 6 est plutot bien meme si ça peut etre insuffisant.
Est ce si compliqué de prendre les problemes dans leur globalité,
pourquoi voulez vous toujours ne prendre en compte que la moitié des problemes et en général, la moitié qui vous serez favorable et vous donnerez raison.
Faisons une hypothese,
la droite gérerait mal et ne traiterez que 35% de la totalité des problemes, ce ne serait pas un résultat si satisfaisant
et imaginons que l'opposition elle traiterait 30% mais de la moitié des problemes et 0% de l'autre moitié des problemes.
Forcément, ce que fera la doite n'est pas idéale, mais ce sera toujours mieux que ce qui serait fait par l'autre camp.
En valeur absolue, ce n'est pas suffisant
En valeur relative, c'est le mieux qu'on peut obtenir.
Peut etre que cela vous amenera à réfléchir qui sait.
By grandourscharmant, at 9:53 AM
Ce que je sais, et je n'ai pas besoin de réfléchir pour ça, c'est que l'homme de droite que vous êtes ne peut que se satisfaire des mauvais résultats électoraux de la gauche saint-quentinoise depuis 10 ans. Et de l'encourager dans cette voie, en soutenant habilement les perdants. C'est cousu de fil blanc, votre histoire.
By Emmanuel Mousset, at 12:26 PM
...et ce que vous dites est complètement décousu!
By Anonyme, at 1:17 PM
Si je n'étais qu'un homme de droite surement, mais peut etre bien aussi que je suis un citoyen, un contribuable et un mauvais militant puisque mon vote est un acte réfléchi et non un réflexe pavlovien.
Vous votre vote semble etre scellé jusqu'au jour de votre mort, moi, je me réserve le droit d'etre critique.
La confiance se doit d'etre mérité, elle ne doit pas etre aveugle.
Et je ne pense pas etre le seul à raisonner et à agir ainsi dans mon camp.
C'est peut etre ça la vrai démocratie, choisir le candidat le plus apte à la représenter, pas obligatoirement celui présenté par son parti.
By grandourscharmant, at 2:13 PM
Un militant UMP qui vote à gauche, ça doit exister, mais j'en ai rarement vu.
By Emmanuel Mousset, at 4:30 PM
C'est ça d'avoir la vue basse.
On ne voit pas et on ne comprend ce qu'on peut avoir sous le nez.
By grandourscharmant, at 11:20 PM
Il m'est difficile de voir ce qui n'existe pas. A moins d'être fou et d'avoir des visions. C'est peut-être votre cas.
By Emmanuel Mousset, at 11:30 PM
Il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.
La question n'est pas de voir ce qui n'existe pas, mais plutot de voir ce qui existe.
Ce n'est pas parce que les choses dépassent vos capacités de compréhension qu'elles n'existent pas, c'est juste que vous n'etes pas capable de les voir.
Comment peut on etre bouffi d'autant de certitudes quand on est censé s'adonner à la philosophie qui est l'école du doute et de la remise en cause.
"tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien"
By grandourscharmant, at 10:06 AM
Bouffi vous-même! Je vous abandonne à votre ignorance, je préfère mes certitudes.
By Emmanuel Mousset, at 10:22 AM
A GOC,
Comme par exemple la police de proximité qu'avait créée JPC, supprimé par NS (PA avait même dit : je paie pas mes policiers pour jouer au foot avec les gamins des cités).
Or, que préconise les rapports des syndicats de Police, des organisations non étatique qui s'intéresse à la question, qui a annoncé que cette solution serait envisagée trés particulièrement (MAM) et qui pensait il y a quelques temps que, tout compte fait, ça pourrait être utile (PA, dans un article de l'Aisne Nouvelle d'avant les municipales).
L.E.
n.b.: comme quoi, à gauche, il y a des gens qui pensent que régler 30% des 50% des problèmes, ça ne suffit pas.
By Anonyme, at 12:42 PM
Et visiblement, on est en train de payer le retour de ces ilotiers en voitures brulés à St-Quentin.
Ensuite ne comptez pas sur moi pour dire du mal de Chevenement, il a démontré toute sa valeur et je me suis meme réjoui de son élection au Sénat.
Sur la police, une chose est clair, elle n'a pas les moyens humains et financiers de remplir les missions qui sont les siennes.
C'est à cause de la droite qui n'a pas le courage de lui donner les budgets à la hauteur de ses besoins
C'est à cause de la majorité de la gauche qui est réfractaire à l'ordre et à l'autorité.
Combien d'enseignants se font agressés et subissent des pressions de leur hiérarchie afin qu'ils n'alertent pas la force publique ?
Sans meme parler des vols qui ne sont pas signalés...
Le retour de la police de proximité est la reconnaissance d'une erreur de doctrine.
Le choix qui a été fait a été de mobiliser les moyens et les énergies sur le grand banditisme pensant qu'ainsi on ferait baisser la délinquance.
Sauf que la réalité est tout autre et qu'il faut lutter à la fois contre la petite délinquance mais aussi contre le grand banditisme.
By grandourscharmant, at 6:36 PM
A croire qu'à droite, tout le monde aime Chevènement (méchants SD, va)!
Sachez que toute la gauche n'est pas réfractaire à l'ordre. La sécurité et l'intégrité collective ont peut être été jetée aux orties par une partie de la Gauche, mais pas toute. Sinon, JPC n'aurait jamais été Ministre de l'Intérieur (le meilleur à mon avis, et depuis trés longtemps).
La Gauche se doit de redécouvrir son appartenance, corps et âme, à la République comme une certaine grande dame qui disait "J'appartiens toute entière à la révolution sociale". Je vous laisse deviner qui.
Au fait, GOC, ne seriez vous pas la personne que j'ai rencontré lors d'une distribution de tracts, sur le marché et qui m'aviez soutenu que les travailleurs pauvres, c'est parce qu'ils n'avaient pas confiance en eux?
C'est bizzarre, plus je lis, plus ça me rappelle quelqu'un.
L.E.
By Anonyme, at 9:05 PM
Et si ilotiers en nombre suffisant il y avait, moins de voiture, nous aurions eu brulées.
L.E.
By Anonyme, at 12:02 AM
Je ne sais pas si tous apprécie Chevenement à droite,
mais son talent et son engagement ne peuvent qu'inspirer le respect.
C'est surement lié au fait que sur de nombreux sujets son approche est pragmatique et idéologique.
Mais idéologique dans le sens du respect de certaines valeurs
et la rigueur qu'il prone, il semble l'appliquer d'abord à lui-meme.
Il y a tellement d'adeptes en politique du fait ce que je dis pas ce que je fais.
Et non, je n'aurais pas dit une bétise pareil.
Évidement que la confiance rentre en ligne de compte et qu'elle est fondamentale, mais tout résumer à cela.
Il y a aussi la compétence et l'intelligence et pas uniquement les siennes propres qui rentrent en ligne de compte mais aussi celle des autres.
En plus, ce serait partir du principe que les travailleurs riches ont une plus grande confiance en eux.
Vous ne m'aviez pas bien lu, tenir ce genre de discours seraient en totale contradiction avec le principe de peter et sa corollaire.
« Tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence. »
« Avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité. »
Ensuite, ce serait totalement méconnaitre la structure salariale et ne pas savoir qui touchent les bas salaires,
plutot des femmes et des jeunes.
Mais surtout comment elles évoluent, et je vais peut etre vous surprendre mais une des raisons de l'existence des bas salaires n'est pas à mon sens la pertinence économique mais ils sont plutot justifiés par l'organisation hiérarchique et son manque de confiance.
Car s'ils ne se justifient pas économiquement, ils permettent aux strates hiérarchiques supérieurs justement de se sentir supérieur et de rassurer leur égo.
Il suffit de regarder attentivement la structure des frais des entreprises pour se rendre compte que si économiquement, il serait impossible d'augmenter les bas salaires, il est dans le meme temps possible d'engager des frais pas forcément indispensable chaque année qui tiennent lieu de consommation ostentatoire.
Des séminaires qui ne se justifient pas, des formmations dont le contenu est discutable, des frais de bouche excessifs et injustifiés, des surfacturations, des encarts publicitaires pris à des tarifs excessifs, des surfacturations,...
Le bas salaire a une justification sociale faire peur et biaiser le débat.
La question n'est pas d'avoir un salaire plus bas ou plus haut que celui des autres,
la seule question qui vaut est de savoir si le salaire qu'on perçoit est suffisant pour pouvoir vivre décemment.
Et autant je ne suis pas pour qu'on plafonne les salaires par contre, j'ai toujours pensé qu'il faudrait peut etre organiser la société autrement.
Définir les criteres minimum de décence et de besoins et s'y tenir, ce serait ça à mon sens une vrai société solidaire.
Mais je sais aussi que cela n'arriverait que dans un monde parfait car dans le monde dans lequel nous vivons une majorité de la population y est hostile
Car cela mettrait fin à la misere qui est une justification sociale et pour une partie à la spéculation.
On est quand meme dans une société où on a de l'argent pour loger à l'hotel au tarif du marché pour l'hébergement d'urgence et dans le meme temps, on n'aurait pas les moyens de mettre en place les programmes immobiliers suffisant et nécessaires,
mais bon, peut etre que passer un mois à l'hotel coute moins cher qu'un mois de loyer meme au prix du marché.
By grandourscharmant, at 4:45 PM
Et votre "niveau d'incompétence" à vous, c'est quoi? Peut-être l'avez-vous dépassé sans le savoir, depuis logtemps? Il faut faire attention, à force de parler de tout et de n'importe quoi.
By Emmanuel Mousset, at 7:33 PM
Moi je dois etre pertinent et compétent, puisque je suis terriblement agaçant et dérangeant.
By grandourscharmant, at 9:25 PM
A GOC,
ce n'est pas dans le contenu que vous me rappeliez cette personne, mais dans la façon de présenter les choses.
Sinon, la personne dont je vous parlais, elle m'a vraiment dit ça. Bon inutile de vous dire qu'elle a votée PA.
L.E.
By Anonyme, at 12:13 AM
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