Ici et ailleurs.
Bonjour à toutes et à tous.
Le monde entier est tourné ce matin vers l'Amérique, l'événement de cette nuit, la marche de l'Histoire. Je vous invite à délaisser l'événement, à ignorer l'Histoire, à oublier l'Amérique. Ne laissons jamais nos réflexions dictées par l'émotion et l'actualité, attendons quelques heures, apprenons à etre patient, prenons un peu, rien qu'un peu, de distance. Nous serons quelques-uns seulement à le faire, offrons-nous donc ce luxe!
Dans une heure, j'aurai quitté le Berry, vacances finissantes. Je vais par conséquent vous parler de lui, du Berry, en parcourant son hebdo, "Les Echos du Berry" de cette semaine, et quelques informations glanées au fil des pages:
- A la une, une crainte s'exprime: le Boischaut-Sud, c'est-à-dire le Bas-Berry, risque d'etre déclassé dans la nouvelle PAC, Politique agricole commune. Ici comme ailleurs, on peste contre l'Europe, mais quand elle réduit ses subventions, tout le monde est pour l'Europe. Hypocrisie!
- Page 4, la réforme des plaques d'immatriculation est exposée. Là comme ailleurs, la population s'est soulevée. Le Cher, les berrichons y tiennent. Passion d'hier et d'aujourd'hui...
-Page 8, le canton de St Amand s'interroge sur les ordures ménagères. Comment financer leur traitement? Par une taxe assise sur la valeur locative ou par une redevance basée sur le nombre de personnes au foyer? Le débat fait rage, là comme ailleurs.
-Page 10, il est question d'implanter des éoliennes. Mais y a-t-il suffisamment de vent? Et puis les berrichons sont inquiets, là comme ailleurs, de l'arrivée des grandes hélices. Une centaine se sont réunis pour en parler.
Ainsi va le Berry, dans une semaine très ordinaire d'une région très ordinaire, à l'heure où le monde s'agite et tourne, en Amérique, une page de son Histoire. J'ai voulu vous en parler, parce qu'ici n'est peut-etre pas si différent d'ailleurs.
Bonne matinée berrichonne
et américaine.
Le monde entier est tourné ce matin vers l'Amérique, l'événement de cette nuit, la marche de l'Histoire. Je vous invite à délaisser l'événement, à ignorer l'Histoire, à oublier l'Amérique. Ne laissons jamais nos réflexions dictées par l'émotion et l'actualité, attendons quelques heures, apprenons à etre patient, prenons un peu, rien qu'un peu, de distance. Nous serons quelques-uns seulement à le faire, offrons-nous donc ce luxe!
Dans une heure, j'aurai quitté le Berry, vacances finissantes. Je vais par conséquent vous parler de lui, du Berry, en parcourant son hebdo, "Les Echos du Berry" de cette semaine, et quelques informations glanées au fil des pages:
- A la une, une crainte s'exprime: le Boischaut-Sud, c'est-à-dire le Bas-Berry, risque d'etre déclassé dans la nouvelle PAC, Politique agricole commune. Ici comme ailleurs, on peste contre l'Europe, mais quand elle réduit ses subventions, tout le monde est pour l'Europe. Hypocrisie!
- Page 4, la réforme des plaques d'immatriculation est exposée. Là comme ailleurs, la population s'est soulevée. Le Cher, les berrichons y tiennent. Passion d'hier et d'aujourd'hui...
-Page 8, le canton de St Amand s'interroge sur les ordures ménagères. Comment financer leur traitement? Par une taxe assise sur la valeur locative ou par une redevance basée sur le nombre de personnes au foyer? Le débat fait rage, là comme ailleurs.
-Page 10, il est question d'implanter des éoliennes. Mais y a-t-il suffisamment de vent? Et puis les berrichons sont inquiets, là comme ailleurs, de l'arrivée des grandes hélices. Une centaine se sont réunis pour en parler.
Ainsi va le Berry, dans une semaine très ordinaire d'une région très ordinaire, à l'heure où le monde s'agite et tourne, en Amérique, une page de son Histoire. J'ai voulu vous en parler, parce qu'ici n'est peut-etre pas si différent d'ailleurs.
Bonne matinée berrichonne
et américaine.
1 Comments:
Et parle t on de l'enfant roi dans le Berry ?
Finalement vous n'aviez peut etre pas totalement tort en parlant de la société de l'enfant roi.
Pour eux la question qui se pose est de savoir combien ils seront par classe,
alors que dans le reste de la société,
on manque de médecins, d'infirmieres, d'aide soignante.
Nos ainés s'interrogent s'ils auront une place dans une maison de soin et s'ils pourront bénéficier des soins dont ils ont besoin de la part d'un personnel suffisant et qualifiés.
Les travailleurs s'interrogent s'ils pourront avoir acces aux professionnels de santé qui leur sont nécessaires dans des délais décents.
Un an d'attente pour une urgence vitale est ce un délai raisonnable mais aussi à un tarif décent.
Et dans le meme temps l'éducation est le 1er budget de l'état, les eleves doivent etre le moins nombreux possible dans les classes car ils ne peuvent ou ne veulent faire les efforts suffisants.
Vraiment nous vivons dans une drole de société,
j'espere que cela pourra nourrir votre réflexion.
By grandourscharmant, at 1:36 PM
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