C'est vous qui voyez.
Bonjour à toutes et à tous.
Avez-vous vu, hier soir, Xavier Bertrand sur France 3, dans "Ce soir (ou jamais)"? C'était intéressant, et à bien des égards édifiant. Le ministre n'était pas confronté à de redoutables contradicteurs. Il a donc pu aisément développer sa pensée. La confirmation que j'ai eue, c'est que cet homme politique est le champion du non politique. Ce qui rend difficile toute discussion avec lui, et plus difficile encore toute contestation.
Dans son discours, vous ne trouverez aucune arête idéologique, aucune aspérité politique. C'est un mélange émollient de bon sens douteux et de faux pragmatisme. Si l'on n'y prenait garde, s'il n'y avait pas chez Xavier Bertrand ce regard d'indifférence à l'égard de ses interlocuteurs, si l'on ne sentait pas une redoutable détermination derrière une allure débonnaire, on pourrait se laisser aller à la douceur sucrée de ses propos, on pourrait même se laisser séduire.
A vrai dire, la stratégie de Xavier Bertrand est de dissoudre le politique dans l'eau tiède de ses paroles. A droite, il y a et il y a eu de grands politiques, porteurs d'un projet, d'une ligne idéologique. Nicolas Sarkozy en fait partie. Bertrand non. Ce n'est même pas un petit politique, il a trop de talents pour ça. C'est un non politique, assumé et fier de l'être.
Prenez le travail le dimanche. Voilà un important sujet de débat, une ligne de fracture entre la droite et la gauche, le patronat et les syndicats. Pour le gouvernement, ça pourrait être un grand thème de combat politique, une question revendiquée de société. Pour Bertrand, non. A la limite, ça ne l'intéresse pas plus que ça, bien qu'il y soit favorable. Mais il ne veut surtout pas généraliser le travail le dimanche.
Que veut-il alors? Simplement l'autoriser dans quatre zones d'activités, si j'ai bien compris. Pas de quoi en faire un plat, veut-il nous dire. A peine cela mérite-t-il un débat, faut-il comprendre. Pour Bertrand, sa proposition relève de l'évidence. D'ailleurs, des millions de Français ne travaillent-ils pas déjà le dimanche? Donc, rien de nouveau sous le soleil, mais un peu plus de soleil.
Tout ça est bien joli, tellement simple, mais pour cette raison même, je me pose des questions: si on veut travailler le dimanche, ce n'est pas par plaisir, c'est parce qu'on veut gagner un peu plus d'argent. Et si on veut gagner un peu plus d'argent, ne serait-ce pas parce qu'on n'en a pas suffisamment? Bref, cela ne poserait-il pas la question des salaires et de leur augmentation, que le gouvernement n'aborde pas? Autre question, aussi évidente que les évidences de Monsieur Bertrand: si un salarié n'est pas volontaire quand le patron aimerait bien qu'il le soit, qu'est-ce qui va se passer? J'ai l'impression que la liberté, tant vantée par Bertrand, va se retourner alors contre le salarié.
Prenez la retraite à 70 ans. Là encore, la droite pourrait porter haut et fort cette vision. Pas Bertrand. Ce qui l'embête, c'est la "retraite-couperet", comme il l'appelle bizarrement. Il devrait employer le terme de guillotine, ça ferait plus... tranchant. Le couperet en question, c'est tout simplement la légalité, le droit. La retraite à 65 ans ou à 70 ans, c'est aussi, avec un tel raisonnement, un "couperet". Mais personne n'a mal ou ne souffre de partir en retraite, mais plutôt de rester au travail quand on ne peut pas faire autrement.
De toute façon, le travail jusqu'à 70 ans, ce n'est pas grave puisqu'on ne sera pas obligé. C'est la grande et constante ruse de Xavier Bertrand: proposer quelque chose et dire qu'ensuite chacun fait comme il veut. Ceux qui sont contre n'ont donc pas à se plaindre, ils ne seront contraints à rien. A la limite, dans une telle logique, il est malvenu de critiquer: si vous n'aimez pas, n'en dégoûtez pas les autres, voilà le message subliminal de Bertrand.
Mes reproches seront les mêmes que pour le travail dominical: si on prolonge ses années de travail, c'est qu'on a une petite retraite, et donc une faible rémunération. Ne serait-ce pas de ce côté-là qu'il faudrait agir politiquement? Et dans un monde où il y a des faibles et des forts, des dominés et des dominants, la liberté est un joli mot dans la bouche de Xavier Bertrand, mais ce n'est hélas pas une réalité. La réalité sociale, quand elle pèse sur les salariés, c'est plutôt le règne de la contrainte, pas celui de la liberté.
Vous connaissez sûrement le sketch de Chevallier et Laspalès "C'est vous qui voyez!" Travail le dimanche, retraite à 70 ans, Bertrand, c'est Laspalès, plus onctueux mais tout aussi peut rassurant que lui quand il nous dit: "C'est vous qui voyez".
Bonne matinée.
Avez-vous vu, hier soir, Xavier Bertrand sur France 3, dans "Ce soir (ou jamais)"? C'était intéressant, et à bien des égards édifiant. Le ministre n'était pas confronté à de redoutables contradicteurs. Il a donc pu aisément développer sa pensée. La confirmation que j'ai eue, c'est que cet homme politique est le champion du non politique. Ce qui rend difficile toute discussion avec lui, et plus difficile encore toute contestation.
Dans son discours, vous ne trouverez aucune arête idéologique, aucune aspérité politique. C'est un mélange émollient de bon sens douteux et de faux pragmatisme. Si l'on n'y prenait garde, s'il n'y avait pas chez Xavier Bertrand ce regard d'indifférence à l'égard de ses interlocuteurs, si l'on ne sentait pas une redoutable détermination derrière une allure débonnaire, on pourrait se laisser aller à la douceur sucrée de ses propos, on pourrait même se laisser séduire.
A vrai dire, la stratégie de Xavier Bertrand est de dissoudre le politique dans l'eau tiède de ses paroles. A droite, il y a et il y a eu de grands politiques, porteurs d'un projet, d'une ligne idéologique. Nicolas Sarkozy en fait partie. Bertrand non. Ce n'est même pas un petit politique, il a trop de talents pour ça. C'est un non politique, assumé et fier de l'être.
Prenez le travail le dimanche. Voilà un important sujet de débat, une ligne de fracture entre la droite et la gauche, le patronat et les syndicats. Pour le gouvernement, ça pourrait être un grand thème de combat politique, une question revendiquée de société. Pour Bertrand, non. A la limite, ça ne l'intéresse pas plus que ça, bien qu'il y soit favorable. Mais il ne veut surtout pas généraliser le travail le dimanche.
Que veut-il alors? Simplement l'autoriser dans quatre zones d'activités, si j'ai bien compris. Pas de quoi en faire un plat, veut-il nous dire. A peine cela mérite-t-il un débat, faut-il comprendre. Pour Bertrand, sa proposition relève de l'évidence. D'ailleurs, des millions de Français ne travaillent-ils pas déjà le dimanche? Donc, rien de nouveau sous le soleil, mais un peu plus de soleil.
Tout ça est bien joli, tellement simple, mais pour cette raison même, je me pose des questions: si on veut travailler le dimanche, ce n'est pas par plaisir, c'est parce qu'on veut gagner un peu plus d'argent. Et si on veut gagner un peu plus d'argent, ne serait-ce pas parce qu'on n'en a pas suffisamment? Bref, cela ne poserait-il pas la question des salaires et de leur augmentation, que le gouvernement n'aborde pas? Autre question, aussi évidente que les évidences de Monsieur Bertrand: si un salarié n'est pas volontaire quand le patron aimerait bien qu'il le soit, qu'est-ce qui va se passer? J'ai l'impression que la liberté, tant vantée par Bertrand, va se retourner alors contre le salarié.
Prenez la retraite à 70 ans. Là encore, la droite pourrait porter haut et fort cette vision. Pas Bertrand. Ce qui l'embête, c'est la "retraite-couperet", comme il l'appelle bizarrement. Il devrait employer le terme de guillotine, ça ferait plus... tranchant. Le couperet en question, c'est tout simplement la légalité, le droit. La retraite à 65 ans ou à 70 ans, c'est aussi, avec un tel raisonnement, un "couperet". Mais personne n'a mal ou ne souffre de partir en retraite, mais plutôt de rester au travail quand on ne peut pas faire autrement.
De toute façon, le travail jusqu'à 70 ans, ce n'est pas grave puisqu'on ne sera pas obligé. C'est la grande et constante ruse de Xavier Bertrand: proposer quelque chose et dire qu'ensuite chacun fait comme il veut. Ceux qui sont contre n'ont donc pas à se plaindre, ils ne seront contraints à rien. A la limite, dans une telle logique, il est malvenu de critiquer: si vous n'aimez pas, n'en dégoûtez pas les autres, voilà le message subliminal de Bertrand.
Mes reproches seront les mêmes que pour le travail dominical: si on prolonge ses années de travail, c'est qu'on a une petite retraite, et donc une faible rémunération. Ne serait-ce pas de ce côté-là qu'il faudrait agir politiquement? Et dans un monde où il y a des faibles et des forts, des dominés et des dominants, la liberté est un joli mot dans la bouche de Xavier Bertrand, mais ce n'est hélas pas une réalité. La réalité sociale, quand elle pèse sur les salariés, c'est plutôt le règne de la contrainte, pas celui de la liberté.
Vous connaissez sûrement le sketch de Chevallier et Laspalès "C'est vous qui voyez!" Travail le dimanche, retraite à 70 ans, Bertrand, c'est Laspalès, plus onctueux mais tout aussi peut rassurant que lui quand il nous dit: "C'est vous qui voyez".
Bonne matinée.
16 Comments:
Est il si surprenant que vous ne compreniez qu'il puisse y avoir autre chose qu'une imposition dogmatique de la solution ?
Apres tout ne soutenez vous pas MA
qui a imposé les 35h sans possibilités de discussions ou de négociations.
Là où les 35h de droite,
loi Robien ne les autorisait qu'apres accord entre les représentants syndicaux et la direction.
Qu'on laisse une part de liberté, apres concertation ne peut que vous choquer,
car vous n'etes ni libéral, ni social, ni démocrate.
vous voulez que les gens soient tous dans le meme moule.
Ce qui vous choque avec XB, c'est qu'il soit un si bon communiquant
et qu'il ne vous donne pas les armes pour caricaturer et discréditer sa politique car il fait l'effort d'en faire la pédagogie., sans dogmatisme
mais avec dialogue et respect.
Et forcément quand on est dans un parti incapable de se comporter de la sorte comme nous l'ont montré les dernieres semaines,
ça ne peut que mal se passer.
By grandourscharmant, at 12:31 PM
Faux, archi faux. Les 35 heures se sont faites par des négociations, avec d'ailleurs des aménagements très divers selon les entreprises ou les établissements. C'est la droite qui nous a inventé la légende de la "rigidité" des 35 heures.
Là où vous avez raison, c'est que Bertrand est un excellent communiquant: idée simple, message simple, esprit simple, ça je n'en doute pas une seule seconde. Sauf avec les deux auteurs du "Chouchou", où il s'est montré mauvais professionnel. Mais à l'impossible, nul n'est tenu.
Quant à mon Parti, ne vous inquiétez pas pour lui. Il va très vite reprendre du poil de la bête. Sur votre dos, bien sûr.
By Emmanuel Mousset, at 3:41 PM
Reprenez du poil de la bete,
depuis le temps qu'on nous l'explique,
cela finira surement par arriver,
c'est statistique.
Rappelez moi combien de législatives et de présidentielles votre partie a gagné depuis l'instauration de la 5e république.
Sur la rigidité des 35h,
la droite a été énormément aidé par ceux qui ont subi ses 35h sans négociation,
les ouvriers, employés,...
Et je ne parle meme pas des déclarations qui ont peu etre faite par de nombreux syndicalistes apres coups
sur la violence et la rigidité de MA.
Mais il vaut mieux surement nier la réalité quand elle vous est trop défavorable.
C'est comme votre sondage sur le bonheur, vous n'y comprenez rien.
Pourtant, les 2 derniers président ont été élu pour leur position contre les 35h.
C'est surement en refusant de le voir que votre parti reprendra du poil de la bete.
Surtout ne changez rien,
2012 étant déjà quasiment perdu
puisque la question qui se pose aujourd'hui,
c'est essayerez vous de faire élire Bayrou.
Si oui, peut etre 2022, si non difficilement 2017
Et tout cela, c'est sans compter sur la désespérance dans laquelle vous avez laissé la population,
encore en 1981, une nouvelle génération a pu etre endoctriné et croire à vos illusions.
Mais là, avec le vieillissement de la population,
comment ferez vous voter pour vous demain, des gens majoritaires qui auront connu la période catastrophique qui a été la votre.
Il n'est pas impossible que l'électeur socialiste qui connaitra un président de gauche ne soit pas encore né avec votre façon de reprendre du poil de la bete.
By grandourscharmant, at 7:11 PM
La France est sociologiquement de droite. Ne faites donc pas semblant de vous étonner des défaites de la gauche.
Les 35 heures, tout le monde les critique et tout le monde veut les garder, même Chirac, même Bertrand. Allez m'expliquer ce mystère...
Bayrou? C'est le mouton noir de la droite. Je n'en veux pas dans mon troupeau, débrouillez-vous avec lui.
La gauche, c'est, pour vous, l'apocalypse. Vous avez raison. La gauche, c'est la météorite qui s'abat sur la Terre et détruit des dinosaures dans votre genre. Vive la catastrophe!
By Emmanuel Mousset, at 10:06 PM
moi j'aurais plutot dit que votre gauche,
c'est NS fasciste avant-hier
SR fasciste hier
à partir du moment où on ne partage pas son avis, on doit forcément etre discrédité et rejeté.
A quoi bon le débat d'idée, quand on peut utiliser l'anatheme et la fatwa.
Continuez de reprendre du poil de la bete ainsi,
cela me convient tres bien.
Car c'est ce qui ressort de votre message sur XB, son discours ne vous laisse pas suffisamment de point d'appui pour pouvoir discréditer sa personne.
Et le fait de le discréditer, vous permettrez de ne pas avoir à débattre en opposant des éléments concrets et rationnels.
Si la question de l'ouverture des magasins le dimanche est posé,
ce n'est pas qu'une question d'ordre économique.
Et vouloir prétendre défendre les conditions de travail des salariés est un faux prétexte.
La question qui est sous jacente,
c'est que si les employés travaillent le dimanche,
les cadres aussi devront le faire.
Et idéologiquement, les cadres n'en ont pas envie, quelque soit les professions, qu'on parle de la distribution ou de la santé.
Par contre, soyez cohérent avec vous meme, des enseignes ouvertes le dimanche sur la circonscription,
il y en a quelques unes.
En particulier dans des communes de gauche, pourquoi ne demandez vous pas à vos amis politiques leur fermeture immédiate.
Comme quoi l'idéologie face au réel, c'est toujours le réel qui l'emporte, sinon le problème est pathologique.
By grandourscharmant, at 10:09 AM
Oui ou non, êtes-vous pour la généralisation du travail le dimanche? Voilà la seule question politique qui soit claire. Le reste, ce sont méandres et remous.
By Emmanuel Mousset, at 1:00 PM
C'est fou ce que Xavier Bertrand vous gêne ! toujours à lui trouver tous les défauts !!
Mais bien sûr, d'un côté, on a un mec petit, rond, sympathique.... qui bosse,
et de l'autre, un petit mec, hargneux, revendicatif, jaloux... et qui critique.... Alors ! la démonstration est faite, non ?
By Anonyme, at 3:06 PM
Meandres et remous, pas tant que ça
si 2 supermarchés de la meme chaine à St quentin et un 3e à Gauchy sont ouvert le dimanche matin depuis des années.
Il est intéressant de savoir, comment et pourquoi
et quel impact cela peut il avoir.
Mais bizarrement vous ne voulez aborder les questions politiques que de maniere abstraites,
en mettant en avant de grandes idées et de grands principes.
Sans vous interrogez jamais sur la façon dont vivent les gens et de ce qui devrait etre fait pour leur rendre service.
Pour vous, c'est les gens qui doivent se soumettre à la politique
et pas la politique qui doit les aider à dépasser leur problemes quotidiens.
Mais vous devez savoir surement mieux qu'eux, ce qui est bon pour eux et ce qui ne l'est pas.
Le plus ridicule dans cette histoire serait que vous-meme soyez
un travailleur du dimanche et que vous vouliez l'interdire aux autres.
Mais alors dans ces cas là,
on l'interdit à tout le monde
enseigants, policiers, professionnel de santé, hoteliers, restaurateurs, boulangers, serveurs, guides touristiques, sportifs de hauts niveaux, employés de l'audiovisuel, comédiens, contrôleurs aériens, conducteurs et contrôleurs de trains, agents EDF, théatres, cinémas, industries,...e
By grandourscharmant, at 4:02 PM
Au dernier anonyme:
Je conteste que Bertrand soit sympathique, je trouve qu'il ne bosse pas plus que n'importe quel autre ministre, sauf que lui s'en vante (ce qui est plutôt mauvais signe).
Je suis revendicatif et critique envers lui, oui, vous avez raison. Et alors? C'est interdit? En République, j'ai le droit de ne pas être d'accord avec ce monsieur, comme vous avez le droit de le soutenir.
By Emmanuel Mousset, at 5:57 PM
A l'ours UMP:
Oui, je mets en avant les grandes idées et les grands principes. C'est ce qui nous différencie.
Oui, je travaille le dimanche, mais je n'oblige personne à faire comme moi, d'autant que mes activités sont librement choisies et me procurent du plaisir, ce qui n'est pas le cas pour tout le monde.
Bientôt, Bertrand va défendre le travail de nuit, lui qui dort soi-disant très peu, et qui s'en vante.
By Emmanuel Mousset, at 6:03 PM
Ah ! ah ! devant tant de critiques, il doit bien rire Xavier Bertrand !!! mais vous l'aimez ma parole !
By Anonyme, at 5:13 PM
Si Xavier Bertrand me lit et rit, j'en suis honoré. Est-ce que je l'aime? Ca doit être alors un amour contrarié, parce que si j'ai bien à droite et à Saint-Quentin un adversaire, c'est lui.
By Emmanuel Mousset, at 10:22 PM
"si j'ai bien à droite et à Saint-Quentin un adversaire, c'est lui."
Et ça doit le terroriser !!!!
By Anonyme, at 11:11 AM
Je ne cherche à terroriser personne, je ne suis pas un terroriste. Ou alors, vous vous faites une drôle d'image de moi!
Qui y a-t-il de mal et de "terroriste" à désigner loyalement et précisément son adversaire politique? D'autant qu'à Saint-Quentin, Bertrand a beaucoup moins d'adversaires que d'alliés et d'amis. Dont vous faites peut-être partie?
By Emmanuel Mousset, at 12:25 PM
alors que vous des adversaires vous n'avez quasiment que ça
et des alliés,
on les cherche encore.
mais cela ne doit pas etre sans raison, j'imagine.
By grandourscharmant, at 1:31 PM
Si vous les cherchez, c'est que vous ne les avez pas encore trouvés. Ca viendra, avec des efforts et de l'intelligence. Mais il faut être indulgent avec vous: quand on est de droite, on ne connaît pas très bien le monde de la gauche.
By Emmanuel Mousset, at 2:06 PM
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