Le serpent de mer en vie!
Bonjour à toutes et à tous.
J'ai participé hier soir à l'assemblée générale de l' "association pour l'envol de la Picardie", qui milite pour l'installation d'un troisième aéroport international, près de Saint-Quentin. Ca fait cinq ans que j'en suis, certain de ce juste combat et de la possibilité de sa réalisation. Le président en est l'UMP Vincent Savelli.
Au début, des camarades m'ont chambré: mais qu'est-ce que je faisais avec la droite? Ils n'avaient évidemment rien compris, ou fait semblant. Je reste convaincu que quelques rares sujets, surtout d'intérêt strictement local, peuvent rassembler au-delà des clivages politiques traditionnels. Cependant, ces clivages demeurent, y compris au niveau municipal, et ils sont nécessaires à la démocratie. J'ai pris soin de le rappeler dans ma prise de parole.
Depuis, j'ai été suivi, puisque le communiste Jean-Luc Tournay et le conseiller général de gauche Jean-Louis Cappele, ont adhéré à l'association et étaient présents hier. Le troisième aéroport, c'est un peu le serpent de mer, sauf qu'il est bien vivant, puisqu'il revient régulièrement à la surface de l'actualité. Tant qu'un dossier n'est pas définitivement fermé, l'espoir de le voir triompher demeure.
Les contre-arguments sont dérisoires. Saturé, le trafic aérien? Mais non, il a encore un bel avenir devant lui, avec la mobilité, l'Europe et la mondialisation. Il est évident que le transport aéronautique va se développer. Et puis, il y a l'emploi, le seul argument qui vaille. Prenez ces cinq dernières années, à Saint-Quentin, dans l'Aisne: aucune création massive ou même importante d'emplois n'a été constatée. Le Center Park, c'est quelques centaines d'emplois, et c'est très bien. Mais l'aéroport, c'est plusieurs dizaines de milliers. Incomparable.
Dans les années 50 et 60, le développement des villes moyennes était lié à l'adoption d'un grand projet: la venue d'une grosse entreprise, la construction d'un hôpital. La notion de "grand projet" ou de "grands travaux" étaient alors en vogue. Avec la crise, les licenciements massifs, les délocalisations, on s'en est méfié, car la fin d'une grosse boîte, c'était aussi plusieurs milliers de salariés sur le carreau, et des villes qui avaient beaucoup de mal à s'en remettre.
Du coup, on a célébré la diversité des industries, sur fond de "small is beautiful", de start-up dans l'informatique et d'éclosion des sociétés de services. Très bien. Mais la notion de "grand projet" doit être exhumée. A Saint-Quentin, le maire aura beau favoriser la venue d'entreprises, les créations d'emplois ne seront pas à la hauteur du chômage à résorber, bien supérieur à la moyenne nationale. Et pour de nouveaux emplois, combien d'anciens sont détruits? C'est un terrible jeu économique à somme nulle. Non, il n'y a qu'un grand projet, type troisième aéroport, qui apporterait la vitalité nécessaire. Et je n'en vois pour le moment pas d'autre.
Bon après-midi.
J'ai participé hier soir à l'assemblée générale de l' "association pour l'envol de la Picardie", qui milite pour l'installation d'un troisième aéroport international, près de Saint-Quentin. Ca fait cinq ans que j'en suis, certain de ce juste combat et de la possibilité de sa réalisation. Le président en est l'UMP Vincent Savelli.
Au début, des camarades m'ont chambré: mais qu'est-ce que je faisais avec la droite? Ils n'avaient évidemment rien compris, ou fait semblant. Je reste convaincu que quelques rares sujets, surtout d'intérêt strictement local, peuvent rassembler au-delà des clivages politiques traditionnels. Cependant, ces clivages demeurent, y compris au niveau municipal, et ils sont nécessaires à la démocratie. J'ai pris soin de le rappeler dans ma prise de parole.
Depuis, j'ai été suivi, puisque le communiste Jean-Luc Tournay et le conseiller général de gauche Jean-Louis Cappele, ont adhéré à l'association et étaient présents hier. Le troisième aéroport, c'est un peu le serpent de mer, sauf qu'il est bien vivant, puisqu'il revient régulièrement à la surface de l'actualité. Tant qu'un dossier n'est pas définitivement fermé, l'espoir de le voir triompher demeure.
Les contre-arguments sont dérisoires. Saturé, le trafic aérien? Mais non, il a encore un bel avenir devant lui, avec la mobilité, l'Europe et la mondialisation. Il est évident que le transport aéronautique va se développer. Et puis, il y a l'emploi, le seul argument qui vaille. Prenez ces cinq dernières années, à Saint-Quentin, dans l'Aisne: aucune création massive ou même importante d'emplois n'a été constatée. Le Center Park, c'est quelques centaines d'emplois, et c'est très bien. Mais l'aéroport, c'est plusieurs dizaines de milliers. Incomparable.
Dans les années 50 et 60, le développement des villes moyennes était lié à l'adoption d'un grand projet: la venue d'une grosse entreprise, la construction d'un hôpital. La notion de "grand projet" ou de "grands travaux" étaient alors en vogue. Avec la crise, les licenciements massifs, les délocalisations, on s'en est méfié, car la fin d'une grosse boîte, c'était aussi plusieurs milliers de salariés sur le carreau, et des villes qui avaient beaucoup de mal à s'en remettre.
Du coup, on a célébré la diversité des industries, sur fond de "small is beautiful", de start-up dans l'informatique et d'éclosion des sociétés de services. Très bien. Mais la notion de "grand projet" doit être exhumée. A Saint-Quentin, le maire aura beau favoriser la venue d'entreprises, les créations d'emplois ne seront pas à la hauteur du chômage à résorber, bien supérieur à la moyenne nationale. Et pour de nouveaux emplois, combien d'anciens sont détruits? C'est un terrible jeu économique à somme nulle. Non, il n'y a qu'un grand projet, type troisième aéroport, qui apporterait la vitalité nécessaire. Et je n'en vois pour le moment pas d'autre.
Bon après-midi.
9 Comments:
Denis Lefèvre portait un projet analogue dès 1989, mais le père La,nçon ...
Autre serpent de mer : les 102 boix de MA !
saura-t-on la vérité ?
By Anonyme, at 3:59 PM
102 voix, ce n'est pas un serpent de mer, c'est un décompte précis et officialisé par les instances nationales du PS.
By Emmanuel Mousset, at 8:15 PM
Monsieur Mousset,
Je vous croirai lorsque vous aurez publié le décompte exact des voix, section par section.
102 voix, pourquoi pas 500, ou 1 000, puisque personne ne peut vérifier, comme dans le cas d'une élection nationale !
Personne n'est dupe, il y a eu fraude, et cela sera toujours attaché aux soutiends de MA !
By Anonyme, at 11:56 AM
Salut Quintinus.
By Anonyme, at 2:47 PM
à l'anonyme prédédent,
j'aurais dû me présenter, je suis Pascal, et je lis beaucoup Quintinus car il ne se met pas à plat ventre devant la pensée dominante. Il n'a pas eu peur d'être mis à l'écart du PS, contrairement à d'autres qui s'agenouillent en modérant les " comments " de peur d'être jetés !
Cette histoire de fraude " ssurée " d'après certains journaux me gêne. Seul Quintinus en parle :
saint-quentin.over-blog.com
By Anonyme, at 11:06 PM
Pascal,
Soyez un peu raisonnable: les résultats du PS sont validés par une commission où siègent toutes les sensibilités. S'il y avait eu fraude, cette commission n'aurait rien validé du tout. Et puis, croyez-moi, la Justice aurait été saisie. Tout cela est resté à l'état de menace, sans suite parce que sans preuve. A défaut d'être gagnant, soyez au moins beau joueur et bon perdant.
By Emmanuel Mousset, at 12:21 AM
Mais non tu n'es pas pascal, tu es Quintinus. Ton camouflage est tout pourri.
By Anonyme, at 10:40 AM
c'est beaucoup d'honneur !
By Anonyme, at 11:28 AM
De rien Quintinus.
Ps : ton logiciel de reconnaissance vocale distingue mal les sons [b] et[v]
By Anonyme, at 8:37 PM
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