Revoilà l'ouverture.

Bonsoir à toutes et à tous.

Et revoilà qu'on parle d'ouverture. Bertrand fait ses valises, un remaniement s'annonce en début d'année, cela suffit pour faire parler. Qui y va, qui s'en va? Malek Boutih aurait été approché et n'aurait pas dit non, sans cependant dire oui. Avec ça! Si tous les hommes de gauche contactés par la droite devaient entrer au gouvernement, il n'y aurait plus de places pour l'UMP! Soyons sérieux. Bien sûr, si Malek en était, j'en serai attristé. Mais je ne crois pas. L'ouverture politique entreprise par Sarkozy a vite rencontré ses limites. Il semble cependant qu'il va continuer à les forcer.

A Saint-Quentin aussi, Pierre André va poursuivre cette stratégie qui ne lui a pas mal réussi. Côté socialistes, le stock est certes épuisé. Mais il n'était pas illimité, sauf à aller chercher des inconnus. Ce serait improductif pour la droite, qui a besoin de têtes identifiables. C'est pourquoi je pense que la société civile sera la prochaine cible, des personnalités de gauche bien placées dans le monde associatif. Mon jugement est gratuit, mais l'intuition est là.

Un lecteur a laissé un commentaire, il y a une semaine, me reprochant de céder au piège de l'ouverture, en acceptant une place dans le comité local d'éthique sur la vidéo-surveillance. Ca n'a rien à voir, c'est une commission de personnalités et d'élus qui n'a pas de vocation politique. Le choix politique a déjà été fait, le 8 décembre dernier, en conseil municipal. Le comité veille à ce que les libertés individuelles et collectives des citoyens soient respectées, ainsi que les textes en vigueur et la charte déontologique. Bref, et comme la dénomination l'indique, nous sommes dans l'éthique, pas dans le politique. Ceci dit, j'ai aussi ma position politique sur la vidéo-surveillance, qui n'est pas un rejet radical mais plutôt une acceptation raisonnée.

Vous me direz peut-être que siéger dans ce genre d'instance, c'est accepter ce qui se met en place. Pas nécessairement, puisque le comité, c'est son travail, est là pour faire des remarques et éventuellement modifier ce qui aura été fait. Mais il est vrai que si j'étais un opposant résolu à la vidéo-surveillance, comme l'est me semble-t-il Olivier Tournay, je ne me prêterai pas à son contrôle, je me contenterai de la dénoncer. Je reviendrai sur ce sujet pendant les vacances, où je vais bosser ce dossier, qui je l'avoue m'intéresse beaucoup. Je vous en donne les textes législatifs de référence:

- Loi du 95-73 du 21 janvier 1995, article 10.
- Décret d'application n°96/926 du 17 octobre 1996.
- Loi n°2006-64 du 23 janvier 2006 modifiant l'article 10.
- Arrêté du 03 août définissant les normes techniques de la vidéo-surveillance.

Je remercie le lecteur qui a donné en commentaire la référence électronique du rapport du Sénat sur cette question.


Bonne soirée.