Ici et là-bas.
Bonjour à toutes et à tous.
Une voiture en feu a été projetée hier contre une synagogue à Toulouse. Voilà donc les vieux démons de l'antisémitisme qui se réveillent. Certes, ils ne sont plus peints aux couleurs du fascisme, comme il y a 70 ans, ils s'habillent de gauchisme, d'anti-impérialisme, d'anticolonialisme, mais la conséquence est identique: on s'en prend aux juifs.
Et ce n'est pas parce que le gouvernement israélien mène une guerre condamnable dans la bande de Gaza que le geste d'hier est excusable ni même compréhensible. Il m'est odieux de constater que l'antisémitisme agit aujourd'hui sous des mots d'ordre progressistes qui peuvent faire illusion si on n'y prend pas garde. Vous me direz peut-être que l'attentat de Toulouse est le fait de voyous, à ne pas trop prendre en considération. Là encore, ça n'excuse rien. Le nazisme lui aussi savait utiliser la pègre pour ses crimes.
La gauche aura une immense responsabilité dans les jours qui viennent. Car notre pays est fragile, capable de facilement s'embraser (on l'a vu avec les trois semaines d'émeutes des banlieues il y a quelques années), traînant dans ses bas-fonds un résidu persistant d'antisémitisme qui ne demande qu'à s'exciter. Les socialistes devront rappeler quelques principes simples:
- Non à la guerre menée par Israël, cessez-le-feu, retrait des troupes de la bande de Gaza.
- Non au terrorisme, condamnation du Hamas.
- Oui à la négociation, à une solution politique, qui garantisse les droits des peuples israéliens et palestiniens à l'existence et à la sécurité.
Cette ligne est celle du Parti socialiste, pas celle de l'extrême gauche. Refusons tout amalgame, toute manifestation commune qui entraînerait la confusion. Et surtout, n'oublions pas que nous sommes en France, pas au Proche Orient. L'irresponsabilité, ce serait d'introduire ici le conflit de là-bas, comme certains le souhaitent dangereusement. Là-bas, on meurt sous les bombes, je peux alors comprendre que la haine s'y développe. Chez nous, chacun est bien tranquille dans son petit confort et ne risque rien, sauf d'attraper un rhume quand il va manifester. C'est pourquoi il est inadmissible que des appels à la haine, des slogans vengeurs, des cris de guerre se fassent entendre dans les rues de nos villes. Etonnez-vous après qu'on s'attaque à des synagogues...
Bon après-midi.
Une voiture en feu a été projetée hier contre une synagogue à Toulouse. Voilà donc les vieux démons de l'antisémitisme qui se réveillent. Certes, ils ne sont plus peints aux couleurs du fascisme, comme il y a 70 ans, ils s'habillent de gauchisme, d'anti-impérialisme, d'anticolonialisme, mais la conséquence est identique: on s'en prend aux juifs.
Et ce n'est pas parce que le gouvernement israélien mène une guerre condamnable dans la bande de Gaza que le geste d'hier est excusable ni même compréhensible. Il m'est odieux de constater que l'antisémitisme agit aujourd'hui sous des mots d'ordre progressistes qui peuvent faire illusion si on n'y prend pas garde. Vous me direz peut-être que l'attentat de Toulouse est le fait de voyous, à ne pas trop prendre en considération. Là encore, ça n'excuse rien. Le nazisme lui aussi savait utiliser la pègre pour ses crimes.
La gauche aura une immense responsabilité dans les jours qui viennent. Car notre pays est fragile, capable de facilement s'embraser (on l'a vu avec les trois semaines d'émeutes des banlieues il y a quelques années), traînant dans ses bas-fonds un résidu persistant d'antisémitisme qui ne demande qu'à s'exciter. Les socialistes devront rappeler quelques principes simples:
- Non à la guerre menée par Israël, cessez-le-feu, retrait des troupes de la bande de Gaza.
- Non au terrorisme, condamnation du Hamas.
- Oui à la négociation, à une solution politique, qui garantisse les droits des peuples israéliens et palestiniens à l'existence et à la sécurité.
Cette ligne est celle du Parti socialiste, pas celle de l'extrême gauche. Refusons tout amalgame, toute manifestation commune qui entraînerait la confusion. Et surtout, n'oublions pas que nous sommes en France, pas au Proche Orient. L'irresponsabilité, ce serait d'introduire ici le conflit de là-bas, comme certains le souhaitent dangereusement. Là-bas, on meurt sous les bombes, je peux alors comprendre que la haine s'y développe. Chez nous, chacun est bien tranquille dans son petit confort et ne risque rien, sauf d'attraper un rhume quand il va manifester. C'est pourquoi il est inadmissible que des appels à la haine, des slogans vengeurs, des cris de guerre se fassent entendre dans les rues de nos villes. Etonnez-vous après qu'on s'attaque à des synagogues...
Bon après-midi.
4 Comments:
Connaissez-vous le Migdal et le Bethar ?
By Anonyme, at 9:37 PM
Le Migdal non, le Bethar oui, des juifs d'extrême droite prompts à la castagne. Et alors?
By Emmanuel Mousset, at 11:32 PM
Car en lisant votre article vous parler d'un embrasement sur la France et pointer du doigt l'extreme gauche et donc les pro-palistiniens d'importer le conflits en France. Donc je vous donne ces deux organisations racistes et islaomphobes juives françaises. Toujours montrer les mêmes celà devient insupportable, on a l'impression qu'il y a que des extremistes chez les arabes ou les pro-palestiniens.
By Anonyme, at 10:49 AM
Je n'ai jamais dit que les extrémistes étaient d'un seul côté. Mon attachement (politique) à Israël vient de ce qu'a subi le peuple juif au XXème siècle.
By Emmanuel Mousset, at 7:32 PM
Enregistrer un commentaire
<< Home