Mes voeux politiques.

Bonjour à toutes et à tous.

De retour d'une petite escapade hors de notre beau pays, mon premier billet de l'année consistera, tradition oblige, à vous présenter mes meilleurs voeux, en vous remerciant pour votre lecture fidèle et vos éventuels commentaires. Mes voeux, dans l'esprit de ce blog, seront bien sûr politiques, et au nombre de trois:

D'abord, une bonne année pour mon Parti, qui s'est donné, avec Martine Aubry, un leader qui saura s'opposer à la droite et préparer notre futur projet. Mais j'adresse tout particulièrement des voeux de réussite pour la prochaine échéance électorale, les européennes, qui ne seront pas un scrutin facile. Strauss-kahniens et fabiusiens, ouiistes et nonistes se sont rassemblés autour de Martine afin de dépasser le clivage infernal sur la Constitution européenne. C'est dans cet esprit qu'il faudra aborder l'élection, en ne rejouant pas les batailles du passé. Un texte a été adopté par les socialistes européens, "Le Manifeste", qui est une bonne base de campagne.

Ensuite, une bonne année pour ma Fédération, celle de l'Aisne, qui s'est dotée d'une nouvelle majorité à l'occasion de notre congrès. C'est un signe d'espoir. Nous sommes une "petite" fédération. Il faut nous développer. C'est possible, c'est même indispensable. Je crois que ce développement ne pourra se faire que par la rénovation de nos structures et de nos pratiques. De ce point de vue, le mouvement des rénovateurs que nous avions lancé, à quelques-uns, il y a exactement un an, doit se poursuivre et irriguer toute la fédération. J'ajouterai que le thème, porteur, de la "rénovation" est partagé à la fois par les aubryistes et les ségolénistes, ce qui est aussi une façon de nous rapprocher et de travailler ensemble, d'autant que la majorité fédérale aubryiste cohabite avec un premier fédéral ségoléniste. C'est dire si, là aussi, le rassemblement est une urgence!

Enfin, une bonne année pour la gauche saint-quentinoise, après l' "annus horribilis" que fut, à bien des égards, 2008, du moins en ce qui concernait mes espoirs. Mais la politique n'est pas une activité du présent. Il faut juger sur le long terme, et parfois le très long terme. Depuis deux ans, j'ai semé quelques idées qui me semblent fécondes: renoncement aux rapports de forces entre socialistes lorsqu'il s'agit d'un scrutin local, rassemblement et respect égal de toutes les sensibilités, défense de l'identité et des intérêts socialistes (à l'égard de l'extrême gauche et en matière de représentation électorale), préparation longtemps à l'avance des échéances locales et des candidatures. Ces idées sont fécondes parce qu'elles sont les seules, à mes yeux, qui nous feront sortir de l'opposition stérile pour enfin envisager une possible victoire, après dix ans de défaites continues. J'ai semé, je n'ai pas récolté. Pas encore. Mais connaissez-vous un projet politique sérieux et victorieux qui s'impose en peu de temps?


Bonne matinée,
et encore une fois,
bonne année.