Une belle manif.
Bonsoir à toutes et à tous.
Une bien belle manif, cet après-midi, dans les rues de Saint-Quentin. Beaucoup de monde, d'autant que le rassemblement n'était pas départemental. La droite minimisera, c'est sûr, c'est normal. Les chiffres, toujours manipulables, on leur fait dire ce qu'on veut. Moi, j'en reste aux faits, à la réalité observable: quand la tête de la manif arrive en haut de la rue d'Isle, la queue est encore place du 8 octobre. Ça vaut tous les comptages. Mais pour ce coup d'oeil, il faut être un habitué. La droite, évidemment, n'est pas accoutumée à ce genre de promenade revendicative. Son seul appui, ce sont les agents des Renseignements Généraux.
Autre constat qui ne trompe pas: je parcours le cortège sans pouvoir voir ni saluer toutes les connaissances, preuve d'une participation exceptionnelle, avec tous ces visages qu'on ne voit pas d'ordinaire dans les défilés. Bon signe, très bon signe. La droite va être furax. Bertrand va tenter d'enrober ce succès dans son miel trempé de vinaigre. Mais rien n'y fera, le mouvement est là, et de fond.
Satisfaction aussi de constater le retour des socialistes dans les manifestations. Soyons précis: nous n'avons jamais été absents, mais dispersés sous les différentes bannières syndicales. Etant partout, on ne nous voyait nulle part. Le problème, c'est que les socialistes, présents, n'étaient pas visibles. Aujourd'hui, ils l'étaient, sous leurs calicots. Et ça change tout. C'est notre devoir, d'être officiellement au côté des salariés en lutte, en respectant l'indépendance des organisations professionnelles, en ne cherchant pas à les récupérer, mais en soutenant leurs revendications (c'est d'ailleurs la démarche social-démocrate traditionnelle).
Cette manifestation fera date pour une autre raison. Jusqu'à maintenant, et depuis plusieurs années, le "mouvement social" était livré à lui-même, ou bien courtisé par l'extrême gauche. Le Parti socialiste se devait de retrouver son rôle historique, celui qu'il tient dans toute social-démocratie: offrir un débouché politique au "mouvement social". C'est ce qui a été fait, par la présentation d'un "plan de relance" et le dépôt au Parlement d'une motion de censure. J'insiste: il ne s'agit pas de détourner ou canaliser des revendications sociales libres de toute attache partisane, mais de proposer une issue politique. Après tout, c'est le job d'un parti politique!
Bonne soirée.
Une bien belle manif, cet après-midi, dans les rues de Saint-Quentin. Beaucoup de monde, d'autant que le rassemblement n'était pas départemental. La droite minimisera, c'est sûr, c'est normal. Les chiffres, toujours manipulables, on leur fait dire ce qu'on veut. Moi, j'en reste aux faits, à la réalité observable: quand la tête de la manif arrive en haut de la rue d'Isle, la queue est encore place du 8 octobre. Ça vaut tous les comptages. Mais pour ce coup d'oeil, il faut être un habitué. La droite, évidemment, n'est pas accoutumée à ce genre de promenade revendicative. Son seul appui, ce sont les agents des Renseignements Généraux.
Autre constat qui ne trompe pas: je parcours le cortège sans pouvoir voir ni saluer toutes les connaissances, preuve d'une participation exceptionnelle, avec tous ces visages qu'on ne voit pas d'ordinaire dans les défilés. Bon signe, très bon signe. La droite va être furax. Bertrand va tenter d'enrober ce succès dans son miel trempé de vinaigre. Mais rien n'y fera, le mouvement est là, et de fond.
Satisfaction aussi de constater le retour des socialistes dans les manifestations. Soyons précis: nous n'avons jamais été absents, mais dispersés sous les différentes bannières syndicales. Etant partout, on ne nous voyait nulle part. Le problème, c'est que les socialistes, présents, n'étaient pas visibles. Aujourd'hui, ils l'étaient, sous leurs calicots. Et ça change tout. C'est notre devoir, d'être officiellement au côté des salariés en lutte, en respectant l'indépendance des organisations professionnelles, en ne cherchant pas à les récupérer, mais en soutenant leurs revendications (c'est d'ailleurs la démarche social-démocrate traditionnelle).
Cette manifestation fera date pour une autre raison. Jusqu'à maintenant, et depuis plusieurs années, le "mouvement social" était livré à lui-même, ou bien courtisé par l'extrême gauche. Le Parti socialiste se devait de retrouver son rôle historique, celui qu'il tient dans toute social-démocratie: offrir un débouché politique au "mouvement social". C'est ce qui a été fait, par la présentation d'un "plan de relance" et le dépôt au Parlement d'une motion de censure. J'insiste: il ne s'agit pas de détourner ou canaliser des revendications sociales libres de toute attache partisane, mais de proposer une issue politique. Après tout, c'est le job d'un parti politique!
Bonne soirée.
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