La NASA y va.
Bonsoir à toutes et à toutes.
La NASA a annoncé qu'elle lançerait, le 5 mars prochain, la sonde Kepler, dotée d'un télescope, afin de rechercher des exoplanètes comparables à notre Terre, parmi les 100 000 étoiles qu'elle visera. La probabilité d'une telle découverte concerne quelques centaines de planètes, dont quelques dizaines pourraient être "vivables" (ce qui ne signifie pas qu'elles abritent nécessairement la vie).
Jusqu'à présent, 337 planètes ont été repérées hors de notre système solaire, mais leur position par rapport à leur étoile interdit d'espérer une quelconque forme de vie: trop loin elles sont trop froides, trop proches elles sont trop chaudes. La dernière trouvaille est franco-européenne, par la sonde CoRot (reportez-vous au blog de février). Mais toujours pas de vie possible.
Le programme de Kepler durera trois ans et coûtera 600 millions de dollars. C'est la première fois que la NASA se lance dans une telle entreprise. L'agence spatiale américaine nous avait habitués à des rêves de voyages et de conquêtes, avec un revival de l'homme sur la Lune et l'ambition d'aller sur Mars. Mais ne faudrait-il pas privilégier l'exploration oculaire? L'objectif n'en est pas moins grandiose, sans doute même beaucoup plus: ne pas répandre la vie dans le système solaire mais rechercher la vie ailleurs dans l'univers.
Quoi qu'il en soit, le débat est politique, et la décision aussi. Il faudra bien, un jour ou l'autre, impliquer les peuples. Car il ne s'agit pas de science-fiction, il s'agit de notre avenir. Sur ce point, l'Amérique suivrait-elle les choix de l'Europe?
Bonne soirée.
La NASA a annoncé qu'elle lançerait, le 5 mars prochain, la sonde Kepler, dotée d'un télescope, afin de rechercher des exoplanètes comparables à notre Terre, parmi les 100 000 étoiles qu'elle visera. La probabilité d'une telle découverte concerne quelques centaines de planètes, dont quelques dizaines pourraient être "vivables" (ce qui ne signifie pas qu'elles abritent nécessairement la vie).
Jusqu'à présent, 337 planètes ont été repérées hors de notre système solaire, mais leur position par rapport à leur étoile interdit d'espérer une quelconque forme de vie: trop loin elles sont trop froides, trop proches elles sont trop chaudes. La dernière trouvaille est franco-européenne, par la sonde CoRot (reportez-vous au blog de février). Mais toujours pas de vie possible.
Le programme de Kepler durera trois ans et coûtera 600 millions de dollars. C'est la première fois que la NASA se lance dans une telle entreprise. L'agence spatiale américaine nous avait habitués à des rêves de voyages et de conquêtes, avec un revival de l'homme sur la Lune et l'ambition d'aller sur Mars. Mais ne faudrait-il pas privilégier l'exploration oculaire? L'objectif n'en est pas moins grandiose, sans doute même beaucoup plus: ne pas répandre la vie dans le système solaire mais rechercher la vie ailleurs dans l'univers.
Quoi qu'il en soit, le débat est politique, et la décision aussi. Il faudra bien, un jour ou l'autre, impliquer les peuples. Car il ne s'agit pas de science-fiction, il s'agit de notre avenir. Sur ce point, l'Amérique suivrait-elle les choix de l'Europe?
Bonne soirée.
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