Une journée en Europe.
Bonsoir à toutes et à tous.
Quelques mots seulement, après une journée harassante en Belgique, une visite scolaire au Parlement européen, où nous avons été reçus par l'assistante parlementaire de Tokia Saïfi (Parti populaire, la droite, comme le nom ne l'indique pas) et par la députée socialiste Anne Ferreira. Nous avons eu de la chance: dans l'hémicycle, le débat portait sur Gaza, en présence de Javier Solana, haut représentant pour la politique étrangère de l'Europe. Parmi les personnalités à intervenir, nous avons écouté le communiste Wurtz et... Le Pen, que je voyais "en vrai" pour la première fois de ma vie (la rencontre ne sera pas inoubliable, je vous rassure).
C'est la première fois que je mettais les pieds au Parlement européen. Du coup, j'ai pris conscience que je n'avais jamais vu ou visité l'Assemblée Nationale, le Sénat, le Conseil général, le Conseil régional. Je ne connais que l'assemblée municipale, notamment celle de Saint-Quentin, et après... l'assemblée des Nations-Unies, à Manhattan, que j'ai visitée il y a une vingtaine d'années. Du local au mondial, sans passer par les intermédiaires!
L'hémicycle européen est très différent de celui de notre Parlement. Il n'y a pas, à proprement parler, de "perchoir", il n'y a pas non plus cette profondeur et cette verticalité qui en font, chez nous, une sorte d'arène. C'est un hémicycle plus horizontal, plus fonctionnel, moins solennel. Le temps de parole de chaque député est décompté par une horloge électronique. Même si l'intervenant dépasse de quelques dizaines de secondes, on ne le lui fait pas remarquer. Sauf quand Le Pen s'est exprimé et a excédé le temps imparti. Des protestations se sont élevées. Juste retour des choses: la démocratie doit accepter ses ennemis quand le peuple les lui impose, mais elle ne doit faire preuve d'aucune indulgence à leur égard.
Bonne nuit.
Quelques mots seulement, après une journée harassante en Belgique, une visite scolaire au Parlement européen, où nous avons été reçus par l'assistante parlementaire de Tokia Saïfi (Parti populaire, la droite, comme le nom ne l'indique pas) et par la députée socialiste Anne Ferreira. Nous avons eu de la chance: dans l'hémicycle, le débat portait sur Gaza, en présence de Javier Solana, haut représentant pour la politique étrangère de l'Europe. Parmi les personnalités à intervenir, nous avons écouté le communiste Wurtz et... Le Pen, que je voyais "en vrai" pour la première fois de ma vie (la rencontre ne sera pas inoubliable, je vous rassure).
C'est la première fois que je mettais les pieds au Parlement européen. Du coup, j'ai pris conscience que je n'avais jamais vu ou visité l'Assemblée Nationale, le Sénat, le Conseil général, le Conseil régional. Je ne connais que l'assemblée municipale, notamment celle de Saint-Quentin, et après... l'assemblée des Nations-Unies, à Manhattan, que j'ai visitée il y a une vingtaine d'années. Du local au mondial, sans passer par les intermédiaires!
L'hémicycle européen est très différent de celui de notre Parlement. Il n'y a pas, à proprement parler, de "perchoir", il n'y a pas non plus cette profondeur et cette verticalité qui en font, chez nous, une sorte d'arène. C'est un hémicycle plus horizontal, plus fonctionnel, moins solennel. Le temps de parole de chaque député est décompté par une horloge électronique. Même si l'intervenant dépasse de quelques dizaines de secondes, on ne le lui fait pas remarquer. Sauf quand Le Pen s'est exprimé et a excédé le temps imparti. Des protestations se sont élevées. Juste retour des choses: la démocratie doit accepter ses ennemis quand le peuple les lui impose, mais elle ne doit faire preuve d'aucune indulgence à leur égard.
Bonne nuit.
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