Touche pas à ma Picardie?
Une pétition circule en ce moment au sein de la gauche picarde, et au-delà. Elle s'intitule: Touche pas à ma Picardie! Voici le lien: http://www.touchepasamapicardie.fr . Vous lirez, vous jugerez. Je n'ai pas signé. Pourquoi, puisque ce sont mes camarades qui sont à l'initiative? Parce que ça ne me gêne pas qu'on touche à la Picardie. Je crois que le redécoupage des régions est une nécessité. 22 pour un territoire comme la France, c'est beaucoup trop. La région est une collectivité d'avenir, chez nous mal reconnue et mal dotée. Elle s'occupe de formation, d'enseignement, de transports, de sport, de culture, d'aménagement du territoire, mais la loi du 13 août 2004 ne lui reconnaît pas le rôle économique qu'elle mériterait.
Bref, il faut renforcer le pouvoir des régions et les redessiner. En Picardie, l'Oise se sent proche de Paris, la Somme de Lille et du Nord, une partie importante de l'Aisne (l'axe Laon-Soissons-Château-Thierry) se tourne vers Reims, pas vers Amiens. Un redécoupage de la région, qui irait dans ce sens, ne me choque donc pas. En tout cas, il faut engager le débat. C'est ce que fait la commission Balladur, dont les conclusions sont pour bientôt (et que beaucoup semblent craindre). Le PS participe à ses travaux. Nous verrons bien les résultats.
Autre dimension du débat: la transformation des Conseils généraux, leur articulation, peut-être leur fusion avec les Conseils régionaux, ce qui induirait un changement du mode de scrutin et pas mal de bouleversements. Une révolution dans les collectivités locales, à coup sûr! Faut-il la vouloir? Bien sûr que oui. Tout le monde s'accorde sur le fait qu'il y a empilement et enchevêtrement des compétences, qu'une nouvelle étape de la décentralisation est nécessaire. Faisons-la!
Ceci dit, la réforme que s'apprête à conduire la droite appelle quelques réticences:
1- Vouloir changer une collectivité et son mode de représentation à un an de l'élection, sachant que la collectivité en question, la Région, est détenue par la gauche, c'est se voir soupçonné, à juste titre, de manipulation électorale.
2- La droite n'a cessé, ces dernières années, de décharger l'Etat de certains missions, au profit des collectivités locales, sans que les financements suivent. Il y a là une pratique perverse de la décentralisation.
3- La disparition d'une collectivité n'est pas une petite affaire. On s'attendrait au moins que celle-ci soit consultée.
La réforme départementale et régionale serait une bonne chose. Mais j'aimerais mieux que ce soit la gauche qui la pilote, celle-ci ayant eu la charge historique de la décentralisation dans la France contemporaine, avec les lois Defferre de 1982.
Bonne matinée.
Bref, il faut renforcer le pouvoir des régions et les redessiner. En Picardie, l'Oise se sent proche de Paris, la Somme de Lille et du Nord, une partie importante de l'Aisne (l'axe Laon-Soissons-Château-Thierry) se tourne vers Reims, pas vers Amiens. Un redécoupage de la région, qui irait dans ce sens, ne me choque donc pas. En tout cas, il faut engager le débat. C'est ce que fait la commission Balladur, dont les conclusions sont pour bientôt (et que beaucoup semblent craindre). Le PS participe à ses travaux. Nous verrons bien les résultats.
Autre dimension du débat: la transformation des Conseils généraux, leur articulation, peut-être leur fusion avec les Conseils régionaux, ce qui induirait un changement du mode de scrutin et pas mal de bouleversements. Une révolution dans les collectivités locales, à coup sûr! Faut-il la vouloir? Bien sûr que oui. Tout le monde s'accorde sur le fait qu'il y a empilement et enchevêtrement des compétences, qu'une nouvelle étape de la décentralisation est nécessaire. Faisons-la!
Ceci dit, la réforme que s'apprête à conduire la droite appelle quelques réticences:
1- Vouloir changer une collectivité et son mode de représentation à un an de l'élection, sachant que la collectivité en question, la Région, est détenue par la gauche, c'est se voir soupçonné, à juste titre, de manipulation électorale.
2- La droite n'a cessé, ces dernières années, de décharger l'Etat de certains missions, au profit des collectivités locales, sans que les financements suivent. Il y a là une pratique perverse de la décentralisation.
3- La disparition d'une collectivité n'est pas une petite affaire. On s'attendrait au moins que celle-ci soit consultée.
La réforme départementale et régionale serait une bonne chose. Mais j'aimerais mieux que ce soit la gauche qui la pilote, celle-ci ayant eu la charge historique de la décentralisation dans la France contemporaine, avec les lois Defferre de 1982.
Bonne matinée.
39 Comments:
Je suis de retour entre 2 biberons mais surtout je suis totalement d'accord avec toi: Je n'ai pas signé la pétition.
7 ans. Voilà 7 ans que je vis en Picardie (un ex-mandat présidentiel...), voilà 7 ans que je dépends professionnellement parlant du rectorat d'Amiens, voilà 7 nas que je reçois le magazine de la Région picarde.
7 ans, oui, et en 7 ans, j'ai toujours pas mis les pieds à Amiens ! En 7 ans, j'ai rarement vu Amiens s'interesser à Chateau-Thierry.
Par contre, en 7 ans je suis allé un grand nombre de fois à Paris et surtout plusieurs fois par mois à Reims. Soyons clair, le sud de l'Aisne ne se sent pas picard. Parisien peut être par interet économique (bassin d'emploi) mais surtout champenois par proximité géographique.
Je suis d'accord avec toi. Il y a deux scénarii possibles :
- Soit on ne touche pas aux nombres des régions et dans ce cas, il faut signer la petition.
-Soit il y a redécoupage et dans ce cas, un éclatement de la picardie est dans la logique des choses.
By Anonyme, at 2:57 PM
Juste 2 anecdotes :
1) Quand je suis arrivé en Picardie par le grande loterie des mutations, j'ai découvert que Chateau-Thierry était en picardie et non en champagne-Ardennes. Je précise que je suis champenois. a ce moment là, j'avais toujours vécu en champagne. J'ai même été étudiant 4 ans à Reims. Tout ce temps, j'étais persuadé que Chateau-Thierry était dans la Marne et non dans l'Aisne.
2) Je suis prof principal de classe de 3° depuis de nombreuses années. Et bien, je reçois toutes les documentations sur tous les lycées de picardie jusque ceux d'Amiens ou d'Abbeville alors que jamais un de mes élèves n'y ira. En revanche, c'est un vrai parcours du combatant pour obtenir ces mêmes infos pour Reims ou Epernay puisque situés en Champagne Ardennes alors que beaucoup de mes élèves y vont. Ca mérite tout de même réflexions.
By Anonyme, at 3:03 PM
Bonjour Sylvain.
En fait, le problème, c'est... St Quentin: nous sommes tournés vers Amiens et Lille, beaucoup moins vers Reims. Nous formons une enclave nordiste dans l'Aisne! A part faire sécession, comment régler le problème?
Mais puisqu'on parle de découpage, et tant qu'à faire, pourquoi ne pas redécouper les départements? Mais là, je crains qu'on ne passe de la charcuterie fine à la grosse boucherie...
By Emmanuel Mousset, at 3:14 PM
PICARDIE INDEPENDANTE !!!
By Anonyme, at 5:36 PM
PTDR BANDE DE BOUFFONS!
C'est un CANULAR! C'est TOTALEMENT FAUX la picardie n'est pas menacée DU TOUT!
LES SEULES SOURCES SONT CETTE MEME PETITION
MAIS CEST FAUX LE PRéSIDENT DE LA REPUBLIQUE NA JAMAIS PARLE DE çA!
c'est bien la gauche pour croire des choses pareilles...
Ne vous fiez pas aux rumeurs!
By Anonyme, at 5:47 PM
L'idée d'une refonte des régions est réellement défendue par la droite. Là où vous n'avez pas complètement tort, c'est que personne ne connaît officiellement les propositions Balladur. Mais il n'y a pas de bouffons là-dedans!
By Emmanuel Mousset, at 6:11 PM
Question!
je vais régulièrement en belgique.
On demande le rattachement à bruxelles?
une autre question!
ne seriez-vous pas, sylvain et emmanuel, d'enseignants déportés?
L'indentité picarde est à la fois une des plus incertaine géographiquement et une des moins revendiquée. Mais son histoire est aussi belle (peut-etre même plus ?!?) qu'une autre région.
Redécouper celle-ci et pas d'autres? quelle injustice!
Supprimer cet échelon?
C'est un échelon que l'europe considère!
alors quoi?
La droite trouve des réponses a ses problèmes(électoraux). Ce ne sont pas ceux des français (encore moins des picards)!
L'echelon régional est l'echelon le plus pertinent pour bon nombre de services de l'Etat, les chambres de commerce et d'industrie, assurer la compétivité et la cohésion des territoires, le developpement durable et organiser l'emploi-formation.
Ce n'est pas un reflexe pavlovien, la droite ne possède que des arrières pensées!!!
vous le savez! bon sang!
By Anonyme, at 6:14 PM
Je suis d'accord avec vous, et je crois l'avoir dit: la région est l'échelon le plus pertinent dans de nombreux domaines.
Je suis encore d'accord avec vous: la droite a des arrières-pensées. Mais cela doit-il dispenser la gauche d'avoir des pensées?
Le rattachement à Bruxelles? On verra quand l'Europe sera devenue un continent homogène, dans 50 ans au moins. En attendant, restons dans le cadre national français.
Votre position est paradoxale: d'un côté vous reconnaissez que l'identité picarde est superficielle, de l'autre vous semblez y tenir.
Le redécoupage que j'appelle de mes voeux ne pourrait bien sûr que concerner toutes les régions, pas seulement la nôtre. Sinon, nous ne ferions que passer de 22 à 21. Or, il faudrait diviser de moitié nos régions.
By Emmanuel Mousset, at 7:01 PM
A tous,
Euh, je suis pas d'accord. Mais bon, vu que je suis "maladivement" jacobin, vous vous en seriez douté.
Effectivement, le rapport Balladur n'est pas encore communiqué.
Cependant, le risque existe. Pasqua a rattaché Bohain à la Thiérache (Bohain en Vermandois, quand même, c'est pas la Tniérache). En effet, le poids électoral de cette région pouvait géner la députation et les cantonnales dans le Saint Quentinois. Donc, la solution, sacrifié le "bohainnois" et le "ribemontais" à une terre de Gauche (dont je suis originaire, nananereuh!) qu'est la Thiérache.
De toutes façons, signer la pétition n'est pas préjudiciable si ce n'est qu'une rumeur. Si ce n'en est pas une, alors cela aura été utile et judicieux.
L.E.
By Anonyme, at 7:58 PM
Laurent,
La Thiérache se sent-elle picarde?
Le jacobinisme est-il compatible avec la décentralisation?
By Emmanuel Mousset, at 8:41 PM
quand bien même on ne se sent pas particulièrement picard nous ne sommes surement pas chti, boyau rouge, champenois, franciliens...
historiquement la picardie (pas sous ce nom ni tout à fait dans cette forme) est dans le royaume de france (des francs) depuis plus de 14 siècles.
Laon capitale du royaume au 7ème siècle.
Les picards sont donc français depuis plus longtemps que la majeure partie des régions actuelles.
Le siècle dernier et sa première guerre mondiale achève définitevement un quelconque autre sentiment d'apartenance.
Un picard est plutot beauvaisien et français, amiénois et français, saint-quentinois, laonnois.
Il est picard administrativement.
Est-ce moins important qu'un alsacien, qu'un breton, qu'un normand, qu'un berrichon...
Les départements combleraient leurs lacunes par un rattachement à des régions plus riches et denses? j'en doute.
Pas d'économie d'echelle en passant de 22 à 10/12 super régions.
Pire, cela passerait par la création d'entités capables de gérer des territoires jusque la jamais associés avant de faire disparaitre celles actuelles.
By Anonyme, at 10:36 PM
Emmanuel,
Thiérachien ou Picard ?
En fait, l'ancien pays de Thiérache est divisé en 4 zones :
Thiérache axonaise
Thiérache avesnoise (Nord) avec Avesnes comme ville principale
Thiérache ardennaise (08) avec Rumigny
Thiérache belge avec Chimay.
Je suis Thiérachien (bien que né à Gruchet (76)), ma famille y est depuis 1804. Je suis axonais et Picard.
C'est le problème des zones limitrophes.
Par contre, des supers régions éloignent la démocratie et l'unité républicaine des citoyens (ex: Belgique qui se déchire, même si c'est une monarchie parlementaire), le faible rôle du Président de l'Allemagne (jacobin, je vous dis)...
L.E.
By Anonyme, at 10:50 PM
La monarchie absolue était centralisatrice. C'est la République qui a décentralisé en créant les départements.
Super régions? Non, des régions tout simplement, et qui ne recouperaient pas les anciennes provinces.
Car défendre la Picardie comme entité culturelle, comme identité, n'est-ce pas finalement se glisser dans l'Ancien Régime?
Les provinces, c'est fini! Mais des entités économiques et administratives plus fortes, réfléchissons-y.
Et ne nous laissons pas entraîner dans le fantasme de l'affaiblissement de la République une et indivisible. Le républicain que je suis aime et respecte l'Etat autant qu'il s'en méfie: le peuple et l'Etat, ce n'est pas la même chose.
By Emmanuel Mousset, at 11:07 PM
C'est vrai que la monarchie absolue a été terriblement centralisatrice.
Cela a réellement commencé avec Louis XIV et s'est terminé avec Louis XVI.
Soit à eu pres 150a,
sur une histoire millénaire et tout cela avec un maillage fort de comté et de baronnie.
Sans meme parler du fait qu'il y avait certainement bien plus de contre-pouvoir à l'époque qu'aujourd'hui.
Et dans le meme temps, le royaume était le bien du roi,
là où nos gouvernants n'en sont que des intendants.
By grandourscharmant, at 11:01 AM
Pour comprendre que la monarchie centralise et que la République décentralise, on peut lire aussi Tocqueville, "L'Ancien Régime et la Révolution".
By Emmanuel Mousset, at 1:28 PM
Sacré Alexis,
cela me fait plaisir de vous voir citer un anti-collectiviste convaincu, référence des libéraux
et théoricien du colonialisme.
Ce qui m'a le plus marqué dans son oeuvre, c'est cela.
Les hommes pourraient être conduits à renoncer à exercer leur liberté pour profiter de l'égalité et du bien-être. Les individus pourraient remettre de plus en plus de prérogatives à l'État.
A partir de là, l'État peut progressivement mettre les individus à l'écart des affaires publiques. Il peut étendre sans cesse les règles qui encadrent la vie sociale. Le despotisme prend la forme d'un contrôle. On arrive ainsi à l'égalité sans la liberté.
Visiblement vous avez compris pourquoi je suis si hostile à l'extension du secteur public.
Pour rester dans l'esprit de Tocqueville afin de ne pas basculer dans le despotisme démocratique.
Je ne sais pas ce qu'il vous arrive en ce début de semaine,
mais je vous trouve particulierement pertinent.
By grandourscharmant, at 2:02 PM
Le libéralisme de Tocqueville est politique. En ce sens-là, comme Delanoë, je me sens libéral. Mais ça n'a rien à voir avec le libéralisme économique de la droite actuelle.
By Emmanuel Mousset, at 2:17 PM
Et comme l'économie n'est pas une mise en pratique de la politique.
Mais c'est vrai que vos lacunes en économie sont un sérieux handicap quand il est question d'aborder ces questions là.
By grandourscharmant, at 5:27 PM
Vous n'avez pas le monopole de l'économie.
By Emmanuel Mousset, at 11:01 PM
C'est une évidence
et j'ai de nombreuses leçons à recevoir dans ce domaine par un certain nombre de socialistes
dont vous n'etes pas.
By grandourscharmant, at 11:12 PM
Peu importe que ce soit moi, l'important est que vous écoutiez et suiviez des socialistes. Voilà un progrès.
By Emmanuel Mousset, at 10:20 AM
Meme si c'est ce qui m'a conduit à etre de droite,
avoir beaucoup etendu et écouté les socialistes
mais surtout les avoir vu agir.
By grandourscharmant, at 3:05 PM
Comme c'est drôle, même chose chez moi, mais en sens inverse: plus j'observe la droite, plus je me sens de gauche.
By Emmanuel Mousset, at 7:34 PM
Nous voila bien avancés!
By Anonyme, at 9:20 PM
c'est normal vous vous en tenez aux apparences et à la superficialité
pas au fond et à la réalité.
By grandourscharmant, at 9:47 PM
A l'anonyme:
Si vous n'êtes pas avancé, vous n'avez qu'à reculer, vous comprendrez mieux. Mais attention à ne pas tomber!
By Emmanuel Mousset, at 2:04 PM
A l'ours:
Misère, vous en êtes encore à la distinction archi éculée entre la réalité et les apparences! Méditez plutôt cette subtilité des Anciens, reprise par Nietzsche: "Etre superficiel par profondeur".
By Emmanuel Mousset, at 2:05 PM
Et dire que c'est l'homme qui m'a reproché de faire trop de citations et d'etre incapable de penser par moi-meme qui a écrit cela...
By grandourscharmant, at 2:18 PM
Je suis l'exception qui confirme la règle.
By Emmanuel Mousset, at 7:50 PM
c'est sur que vous etes exceptionnel,
je ne vous le contesterez,
indéniablement vous sortez de l'ordinaire.
By grandourscharmant, at 1:48 PM
Je suis une exception, mais je ne prétends pas être exceptionnel. Surtout, je suis ce que l'environnement a fait de moi. A Paris, mes propos passeraient inaperçus, je serais un banal social-démocrate.
By Emmanuel Mousset, at 9:31 PM
A Paris,
vous n'existeriez meme pas,
vous seriez méprisé par vos camarades
à cause de votre faible condition,
alors qu'ici vous etes un notable.
By grandourscharmant, at 10:12 PM
Faut vraiment etre dans une ville de pinpins pour trouver des des "notables" de cet acabit!
By Anonyme, at 10:25 PM
A l'ours:
Oui, je vous l'ai dit, à Paris je n'existerais pas (tant mieux d'ailleurs!). Mais le coup du mépris confirme le peu d'estime que vous portez aux socialistes.
Faible condition, oui, je vous remercie de le reconnaître et de vous contredire, vous qui ne cessez d'assimiler les enseignants à des cadres supérieurs.
Notable, non, c'est exagéré. Je n'ai pas de pouvoir, je ne dispose que d'une petite mais durable notoriété locale. C'est à la fois peu et beaucoup, les choses étant ce qu'elles sont.
By Emmanuel Mousset, at 11:13 PM
Au dernier anonyme:
Pinpins, ça veut dire quoi?
By Emmanuel Mousset, at 11:14 PM
Je n'assimile pas les enseignants à des cadres du secondaire,
c'est ce qu'ils sont de part leur statut dans la fonction publique.
Et je ne fais que noter qu'un cadre dans une ville ouvriere et pauvre est un notable.
Là où dans une des villes les plus cheres du monde, il y aurait plus d'écart entre lui et les grands bourgeois de cette ville,
qu'il peut y en avoir entre lui et les ouvriers dans sa ville pauvre.
Puisque si vous gagnez ici entre 1 et 2 fois le salaire minimum net mensuel,
dans une ville comme Paris,
un cadre moyen gagne facilement 2 à 3 fois votre salaire,
un cadre sup ou un président de la république 5 à 10 fois,
certains sportifs 20 à 30 fois
et certains grands patrons 100 fois et plus.
Je ne me contredis pas, je reste cohérent avec moi meme,
au vue du cout de la vie,
dans une sous préfecture de province un enseignant gagne bien sa vie,
dans une grande ville,
il tire la langue
et pourtant, il y a encore plus mal loti que lui.
C'est le pouvoir de l'argent qui a chassé le prolétariat et le sous prolétariat des grandes villes.
Et vous aurez sans doute noté,
que c'est dans ces tres grandes villes d'où l'argent a chassé les pauvres que votre camp fait ses meilleurs scores...
Dans ces villes riches, qui n'ont pas forcément envie de partager leur richesses et ne vous inquiétez pas,
je sais pertinement qu'il y a aussi des villes de droite qui se comportent ainsi.
By grandourscharmant, at 12:57 AM
Non, je maintiens qu'un cadre ou un enseignant, même dans une ville pauvre de province, ne sont pas des notables. Sinon il y aurait énormément de notables à St Quentin!
Ce qui fait le notable, c'est d'abord le pouvoir, puis, surtout à droite, une certaine connivence avec la bourgeoisie locale.
Quant aux villes aisées qui votent socialiste, c'est le fait d'une bourgeoisie éclairée, qui a toujours existé, qui a toujours soutenu la gauche (depuis la Révolution française!), qui a sans doute gagné sociologiquement en importance ces dernières années (le phénomène bobo).
Et vous, gros malin, vous pensez que ça puisse me gêner? Non, ça me réjouit.
By Emmanuel Mousset, at 5:29 PM
Mais je me doute bien que des riches de gauche qui chasse les pauvres des villes forcément ça vous fait plaisir.
Et si vous aviez un tant soit peu le sens des réalités
vous nous donneriez un chiffre sur le nombre d'enseignants qu'on peut trouver en ville.
C'est sur que rapporté aux 59 066 habitants de la ville
Le pourcentage d'enseignant est faramineux...
public privé d'apres le ministere,
il y aurait en france 969 766 enseignants pour une population évalué à 65 millions
ce qui nous amenerait pour une ville comme st quentin
à environ 880 enseignants.
Soit à peu pres 1,5% de la population de la ville.
Vous avez raison ce chiffre est visiblement énorme.
rapporté au conseil municipal,
cela donnerait au milieu enseignant, 0,69 conseillers municipaux
visiblement on en est loin...
mais un conseiller municipal n'est peut etre pas un notable.
By grandourscharmant, at 9:07 PM
Les gens ici qui veulent diviser la Picardie en trois confondent la sociale démocratie avec la droite. Il faut être vraiment con pour rester dans notre région et la détester à ce point, amoins que vous ne soyez envoyés par la branche de l'arbre U.M.P qui compte nous humilier.
Si vous avez des problèmes avec les administrations de l'éducation nationale, ce n'est pas la Picardie, c'est une administration qui a toujours été un peu lourde et ceci dans toute la France. Nous avons des problèmes ici qui sont beaucoup plus importants que de ne pas recevoir un magazine, si vous avez internet le conseil régional a un site, vous êtes ridicules, ici nous nous battus récemment contre le cancer et les rhumatismes inflammatoires, vous êtes un agent d'une branche de l'UMP, la droite, Monsieur Sylvain, je vois que la propagande a commencé.
By Anonyme, at 1:23 PM
Enregistrer un commentaire
<< Home