Blanche colère.
Bonjour à toutes et à tous.
Je n'ai pas vu de blouses blanches défiler aujourd'hui dans les rues de Saint-Amand. Normal, c'est une ville trop petite, 11 000 habitants. Ailleurs, le mouvement contre la réforme hospitalière sera historique: on verra des grands patrons de la médecine plutôt classés à droite derrière les mêmes banderoles que les syndicalistes de gauche. C'est à ce genre de collusion inhabituelle et inattendue qu'on reconnaît les fins de régime. Voyez 1789, l'alliance d'une partie de la grande aristocratie et de la petite bourgeoisie.
Ainsi, le gouvernement perd peu à peu des segments de sa base idéologique et sociale, des fractions de la bourgeoisie au départ enclin à lui faire confiance: les magistrats, les cadres supérieurs, les mandarins de l'Université, les pontes de la médecine. Cette évolution politique dans la sociologie de droite est un phénomène majeur, beaucoup plus sans doute que les mobilisations salariales de janvier et mars ou que le 1er mai unitaire qui s'annonce. Un pouvoir périt d'abord sous les coups portés par les siens.
Il faut comprendre que la droite actuellement au pouvoir n'est pas vraiment issue de la bourgeoisie traditionnelle, celle qui, à l'instar de la haute aristocratie, venait des grands corps de l'Etat, qu'on retrouvait par exemple dans l'entourage du général de Gaulle. Sarkozy et ses amis appartiennent plus à la jet set, à une bourgeoisie aventurière qu'à la grande bourgeoisie stylée et classique, soucieuse d'ordre et d'autorité, défenseur des grandes institutions, des corps intermédiaires.
Dati, Bertrand et quelques autres sont d'origine relativement modestes, ne sont pas toujours passés par les grandes écoles, se vantent généralement d'un tel parcours, ce qui ne les rend pas moins féroces dans leurs convictions de droite, bien au contraire. Le grand bourgeois est capable parfois d'une mansuétude qu'ignore le petit bourgeois parvenu, qui doit s'efforcer de donner des gages, prouver qu'il sera le meilleur défenseur des intérêts de classe dont il a la charge.
Mais revenons à la mobilisation unanime de ce jour contre la loi Bachelot. De quoi est-il question ? Qu'est-ce qui est politiquement en jeu ? Deux mesures essentiellement: la tarification des actes médicaux, la gouvernance du système hospitalier par des hommes de pouvoir et non plus des hommes de science. C'est une révolution culturelle, un basculement idéologique, qui explique que de l'infirmière au grand médecin on s'en inquiète. La logique est fort simple, on la retrouve dans la plupart des grandes réformes sarkoziennes: transformer l'hôpital en entreprise, comme le gouvernement tente de le faire avec l'école et la recherche.
Qu'on me comprenne bien : je suis social-démocrate, favorable à l'économie de marché, soucieux de la bonne santé économique des entreprises, bien conscient que le patronat défend des intérêts tout aussi légitimes que ceux des salariés. Mais cela me conduit-il à ériger l'entreprise en modèle d'organisation pour la société ? Non, je conteste cet objectif qui est celui de la droite actuelle, qui non contente de défendre les entrepreneurs voudrait carrément transformer la France en une vaste entreprise.
Qu'on me comprenne bien là encore: ces vingt-cinq dernières années, la gauche a fait un nécessaire travail sur elle-même pour réhabiliter l'entreprise, qu'elle avait auparavant tendance à diaboliser. Je ne demande pas qu'on revienne là-dessus. Je vais même plus loin: il y a des vertus entrepreneuriales dont il peut être positif qu'on s'inspire. Mais de là à vouloir transformer nos écoles, nos universités, nos hôpitaux et tout le reste en entreprises, je dis non, je dis stop !
L'entreprise est une forme ancienne d'organisation sociale, centrée sur le travail, conçue, pratiquée et développée par la bourgeoisie: tout a commencé avec l'atelier, s'est poursuivi avec la manufacture puis l'usine, jusqu'à l'entreprise moderne qui a investi tous les secteurs de l'économie. L'entreprise a sa grandeur (le développement économique de la société) et ses ombres (l'exploitation des hommes, la production d'inégalités, parfois l'aliénation des individus). Un pouvoir politique doit soutenir l'entreprise quand elle contribue au bien commun, mais il ne doit pas lui laisser toute la place dans la société.
L'entreprise n'est pas un modèle pour la société parce qu'elle n'a pas le privilège ni le monopole des vertus sociales. Prenez l'administration, autre forme d'organisation sociale très différente et parfois opposée au monde de l'entreprise : qui osera dire qu'elle n'a pas elle aussi ses vertus, sa grandeur, son utilité ? Un pouvoir juste fera cohabiter ces deux types de structuration sociale sans médire de l'une au bénéfice de l'autre. Un pouvoir socialiste aura naturellement une préférence légitime pour les services publics mais saura reconnaître l'importance de l'entreprise privée. Car entre fabriquer des pots de yaourt et éduquer des enfants, vendre des espaces publicitaires ou assurer la sécurité des citoyens, faire des opérations en bourse et s'occuper de la santé des Français, il faut bien établir une hiérarchie.
Une société libre n'impose pas comme modèle l'entreprise, l'administration, la caserne ou le monastère. Une société émancipée n'impose aucun modèle, elle les accepte tous, les distingue et les hiérarchise, avec pour seul critère le bien commun, l'intérêt général. C'est pourquoi je suis hostile au libéralisme et au communisme, je ne veux pas que la France devienne une vaste entreprise ou une grande administration. Pour l'heure, soutenons le monde hospitalier dans sa lutte contre la loi Bachelot : pour que notre système de soins, qui mérite d'être réformé, ne se transforme pas pour autant en entreprise, en usine à yaourt.
Bonne journée.
Je n'ai pas vu de blouses blanches défiler aujourd'hui dans les rues de Saint-Amand. Normal, c'est une ville trop petite, 11 000 habitants. Ailleurs, le mouvement contre la réforme hospitalière sera historique: on verra des grands patrons de la médecine plutôt classés à droite derrière les mêmes banderoles que les syndicalistes de gauche. C'est à ce genre de collusion inhabituelle et inattendue qu'on reconnaît les fins de régime. Voyez 1789, l'alliance d'une partie de la grande aristocratie et de la petite bourgeoisie.
Ainsi, le gouvernement perd peu à peu des segments de sa base idéologique et sociale, des fractions de la bourgeoisie au départ enclin à lui faire confiance: les magistrats, les cadres supérieurs, les mandarins de l'Université, les pontes de la médecine. Cette évolution politique dans la sociologie de droite est un phénomène majeur, beaucoup plus sans doute que les mobilisations salariales de janvier et mars ou que le 1er mai unitaire qui s'annonce. Un pouvoir périt d'abord sous les coups portés par les siens.
Il faut comprendre que la droite actuellement au pouvoir n'est pas vraiment issue de la bourgeoisie traditionnelle, celle qui, à l'instar de la haute aristocratie, venait des grands corps de l'Etat, qu'on retrouvait par exemple dans l'entourage du général de Gaulle. Sarkozy et ses amis appartiennent plus à la jet set, à une bourgeoisie aventurière qu'à la grande bourgeoisie stylée et classique, soucieuse d'ordre et d'autorité, défenseur des grandes institutions, des corps intermédiaires.
Dati, Bertrand et quelques autres sont d'origine relativement modestes, ne sont pas toujours passés par les grandes écoles, se vantent généralement d'un tel parcours, ce qui ne les rend pas moins féroces dans leurs convictions de droite, bien au contraire. Le grand bourgeois est capable parfois d'une mansuétude qu'ignore le petit bourgeois parvenu, qui doit s'efforcer de donner des gages, prouver qu'il sera le meilleur défenseur des intérêts de classe dont il a la charge.
Mais revenons à la mobilisation unanime de ce jour contre la loi Bachelot. De quoi est-il question ? Qu'est-ce qui est politiquement en jeu ? Deux mesures essentiellement: la tarification des actes médicaux, la gouvernance du système hospitalier par des hommes de pouvoir et non plus des hommes de science. C'est une révolution culturelle, un basculement idéologique, qui explique que de l'infirmière au grand médecin on s'en inquiète. La logique est fort simple, on la retrouve dans la plupart des grandes réformes sarkoziennes: transformer l'hôpital en entreprise, comme le gouvernement tente de le faire avec l'école et la recherche.
Qu'on me comprenne bien : je suis social-démocrate, favorable à l'économie de marché, soucieux de la bonne santé économique des entreprises, bien conscient que le patronat défend des intérêts tout aussi légitimes que ceux des salariés. Mais cela me conduit-il à ériger l'entreprise en modèle d'organisation pour la société ? Non, je conteste cet objectif qui est celui de la droite actuelle, qui non contente de défendre les entrepreneurs voudrait carrément transformer la France en une vaste entreprise.
Qu'on me comprenne bien là encore: ces vingt-cinq dernières années, la gauche a fait un nécessaire travail sur elle-même pour réhabiliter l'entreprise, qu'elle avait auparavant tendance à diaboliser. Je ne demande pas qu'on revienne là-dessus. Je vais même plus loin: il y a des vertus entrepreneuriales dont il peut être positif qu'on s'inspire. Mais de là à vouloir transformer nos écoles, nos universités, nos hôpitaux et tout le reste en entreprises, je dis non, je dis stop !
L'entreprise est une forme ancienne d'organisation sociale, centrée sur le travail, conçue, pratiquée et développée par la bourgeoisie: tout a commencé avec l'atelier, s'est poursuivi avec la manufacture puis l'usine, jusqu'à l'entreprise moderne qui a investi tous les secteurs de l'économie. L'entreprise a sa grandeur (le développement économique de la société) et ses ombres (l'exploitation des hommes, la production d'inégalités, parfois l'aliénation des individus). Un pouvoir politique doit soutenir l'entreprise quand elle contribue au bien commun, mais il ne doit pas lui laisser toute la place dans la société.
L'entreprise n'est pas un modèle pour la société parce qu'elle n'a pas le privilège ni le monopole des vertus sociales. Prenez l'administration, autre forme d'organisation sociale très différente et parfois opposée au monde de l'entreprise : qui osera dire qu'elle n'a pas elle aussi ses vertus, sa grandeur, son utilité ? Un pouvoir juste fera cohabiter ces deux types de structuration sociale sans médire de l'une au bénéfice de l'autre. Un pouvoir socialiste aura naturellement une préférence légitime pour les services publics mais saura reconnaître l'importance de l'entreprise privée. Car entre fabriquer des pots de yaourt et éduquer des enfants, vendre des espaces publicitaires ou assurer la sécurité des citoyens, faire des opérations en bourse et s'occuper de la santé des Français, il faut bien établir une hiérarchie.
Une société libre n'impose pas comme modèle l'entreprise, l'administration, la caserne ou le monastère. Une société émancipée n'impose aucun modèle, elle les accepte tous, les distingue et les hiérarchise, avec pour seul critère le bien commun, l'intérêt général. C'est pourquoi je suis hostile au libéralisme et au communisme, je ne veux pas que la France devienne une vaste entreprise ou une grande administration. Pour l'heure, soutenons le monde hospitalier dans sa lutte contre la loi Bachelot : pour que notre système de soins, qui mérite d'être réformé, ne se transforme pas pour autant en entreprise, en usine à yaourt.
Bonne journée.
22 Comments:
"les magistrats, les cadres supérieurs, les mandarins de l'Université, les pontes de la médecine"
que des gens défavorisés et vulnérables qui n'ont pas de statut à défendre
et qui sont pret à assumer et à partager les efforts nécessaires de la nation, certainement pas des privilégiés hostiles à tout changement.
Il est inadmissible vous avez bien raison de leur demander des efforts.
By grandourscharmant, at 4:57 PM
"je veux m'arreter un instant sur la crise du socialisme(...)Son idée source était que l'Etat qui était bon pouvait décider à la place des gens, substituer ses décisions forcément bien inspirées aux décisions multiples et libres de la société.
L'idée fondamentale que le capitalisme portait, celle qui a échoué aussi, son postulat fondamental était que la somme des intérêts particuliers faisait l'intérêt général.Ce postulat s'est révélé faux."
F Bayrou, Conférence nationale du MoDem 26/10/2008
Sauf erreur de ma part, vous ne dites pas autre chose!
By lightbulb, at 5:56 PM
Contrairement à ce que l'on pourrait penser , je note que les 2 commentaires ci-dessus sont parfaitement justes l'un et l'autre.
Effectivement, et GOC a raison, croire que le mécontentement des cadres, des magistrats, des mandarins et des grands pontes, annonce une fin de régime, c'est vraiment ne rien comprendre à rien.C'est la plus mauvaise analyse que j'ai jamais lue.
Et Lightbulb a raison de dire que vous plagiez Bayrou finalement.
By Anonyme, at 11:06 PM
Que des catégories privilégiés se rebellent contre un gouvernement censé les défendre, c'est ce qui vous pique au vif, et moi c'est ce qui me met en joie.
By Emmanuel Mousset, at 10:40 AM
A lightbulb:
Vous avez presque raison, mais il faut être plus précis et plus juste dans votre expression : c'est Bayrou qui parle comme moi et mes camarades, après qu'il ait, pendant trente ans, appartenu à la droite libérale, soutenu ou participé à ses gouvernements.
By Emmanuel Mousset, at 10:43 AM
A l'anonyme perroquet :
Quand vous n'aurez plus de cirage à mettre sur les pompes des autres, vous me le direz, je vous offrirais un tube neuf.
By Emmanuel Mousset, at 10:47 AM
Je répare un petit oubli : mon premier commentaire s'adressait bien évidemment à l'ours UMP.
By Emmanuel Mousset, at 10:49 AM
Vous reconnaissez donc à Bayrou une certaine...lucidité?
By lightbulb, at 10:53 AM
Pourquoi le gouvernement devrait défendre les catégories privilégiés plus que les autres catégories ?
Dans la logique dont vous etes prisonnier peut etre que les choses devraient se passer ainsi,
enlevez vos oeilleres vous verrez que la réalité est bien différente.
Ce qui est bien surprenant, c'est que vous qui expliquez à longueur de posts qu'il faut demander plus à ces gens riches,
quand le gouvernement le fait vous expliquez que le gouvernement a tort et qu'il faut soutenir ces catégories de privilégiés qui refusent de renoncer à leur privilèges.
Par principe, vous êtes contre tout ce que fait le gouvernement.
C'est terriblement constructif.
By grandourscharmant, at 11:46 AM
Ce que vous vouliez dire EM,
c'est que la droite française a été conquis par le libéralisme, le pragmatisme et l'efficacité des SD anglo-saxons et scandinaves.
Il est regrettable que le PSF soit le parti le moins SD d'europe.
J'espere que vous nous ferez un post sur la visite triomphale du président en Espagne.
Son ami Zapatero l'a vraiment reçu en grande pompe,
il a été acclamé par le parlement espagnol qui est à gauche.
Finalement, il n'y a que la gauche française qui lui trouve des défauts à notre président.
By grandourscharmant, at 11:54 AM
C'est curieux cette façon de traiter de perroquet quelqu'un qui se déclare d'accord avec l'un ou l'autre des commentaires précédents.
Je crois profondément que si vous pensez que les catégories privilégiées qui manifestent actuellement annoncent une fin de régime, vous vous trompez lourdement.
Et est ce que je dis que vous etes un perroquet lorsque vous répétez les propos de l' ex-député de votre Berry en disant que vous etes d'accord avec lui.
By Anonyme, at 1:49 PM
Bayrou a d'abord et avant tout été adhérent du CDS (centre des démcrate sociaux)
Démocrate-social, c'est pas tellement éloigné de Social-démocrate?Non?
Qu'il ait soutenu des gouvernements de droite, je le reconnais humblement...
Soyez honnête et reconnaissez lui cette volonté d'émancipation depuis 2006, voire 2002
By Lightbulb, at 3:24 PM
Bayrou n'a aucune volonté d'émancipation,
ce qu'il veut c'est le pouvoir.
Les idées qu'il a toujours défendu sont plus ou moins devenues majoritaire
mais hélas pour lui,
on considère qu'il n'est pas le plus apte pour les mettre en œuvre.
C'est son drame, tout comme c'est le drame des socialistes qui devraient fusionner puisque sur le font idéologique la convergence semble grande.
Sauf qu'agir ainsi reviendrait à abandonner les jeux d'appareils, l'argent et le pouvoir.
Et le modem et le ps qui sont des partis d'élus plus que des partis de militants ne peuvent en aucun cas s'y résoudre.
C'est ce qui fait la différence avec l'UMP qui est un parti de militants, le président n'applique pas son programme mais le programme des militants de l'UMP.
C'est la base qui décide de ce que doit faire la tete du parti.
Au PS ou au Modem,
c'est la direction qui veut imposer aux militants ce qu'ils doivent faire.
By grandourscharmant, at 5:20 PM
A Lightbulb :
Je reconnais à Bayrou plus que de la lucidité : le courage de rompre avec sa famille d'origine et de faire cavalier seul. Et je salue volontiers sa volonté d'émancipation. Ce qui ne suffit pas pour en faire un allié du PS. La bonne volonté est une chose, la cohérence politique en est une autre.
By Emmanuel Mousset, at 5:25 PM
A l'ours UMP :
Je défends l'hôpital service public, je refuse l'hôpital entreprise. Le reste n'est que bavardage.
By Emmanuel Mousset, at 5:27 PM
Au dernier anonyme :
Quand je reprends les propos de Galut, ce n'est pas pour dire que je suis d'accord avec lui, mais c'est pour faire remarquer qu'il est d'accord avec moi, puisque ses propositions sont les miennes, exposées depuis longtemps sur ce blog.
Si je n'aime pas les perroquets, c'est que j'en ai trop souvent vu en politique, ceux qui lèvent la main pour répéter à peu près exactement ce qu'a dit celui d'avant (généralement un élu ou un ponte du Parti), pour lui plaire, lui montrer combien il le soutient, en espérant qu'il se rappellera à son bon souvenir le jour où il faudra désigner quelqu'un sur une liste ou à une quelconque place.
Que voulez-vous, je n'aime pas ça. Même si je sais que c'est souvent comme ça qu'on réussit en politique.
By Emmanuel Mousset, at 5:36 PM
L'hopital service public n'existe plus,
les pontes de la médecine l'ont tué,
il y a déjà un moment.
Mais c'est comme pour le PS puisque vous n'avez pas reçu le faire-part de décès vous refusez de croire à la mort.
Pardonnez moi de constater ce qui est,
mais si dans les 2 cas,
on a tué la poule aux oeufs d'or par cupidité,
je n'en suis pas responsable.
By grandourscharmant, at 5:58 PM
EM
Je ne sais pas quelles sont vos positions parce que vous dites tout et le contraire de tout.
Il y a un an il fallait absolument discuter avec le modem et Bayrou; Aujourd'hui c'est l'inverse, Bayrou c'est le diable.
Comprenne qui pourra!
Il y a un site sur lequel vous devriez raconter vos histoires c'est le site "tunousfaitchier.com"
By Anonyme, at 8:09 PM
Au dernier anonyme :
Je n'ai jamais dit que Bayrou c'était le diable, je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas discuter avec lui. Ce que j'ai dit, c'est qu'il ne fallait pas vouloir s'allier avec lui puisque lui ne voulait pas s'allier avec nous.
C'est clair, c'est simple, c'est logique, c'est criant de vérité ... sauf pour vous. Allez vite vous faire soigner !
By Emmanuel Mousset, at 10:51 PM
A l'ours UMP :
Sarkozy tue l'hôpital, et vous accusez les médecins. Elle est pas mal, celle-là !
By Emmanuel Mousset, at 10:52 PM
Il ne s'agit pas de tuer l'hopital ou d'accuser les médecins.
Toute décision politique est nécessairement un point d'équilibre.
On ne peut pas contenter dans toutes leurs demandes les médecins, les malades, les fonctionnaires,les magistrats, les cafetiers, les chercheurs etc..
La somme des intérêts particuliers ne fait pas l'intérêt général ni le bien commun.
C'est pourquoi sans doute la politique est un métier de con pour gens intelligents.
By Anonyme, at 11:08 PM
D'accord avec vous, sauf peut-être la dernière phrase : la politique est un métier intelligent auquel aspirent parfois des gens cons. Ce qui gâche évidemment le métier.
By Emmanuel Mousset, at 3:26 PM
Enregistrer un commentaire
<< Home