Des primaires partout.
Bonjour à toutes et à tous.
Comment une idée finit-elle par surgir dans l'espace public et le débat politique ? C'est une grande et mystérieuse question. Prenez les primaires. Tout le monde aujourd'hui en parle et s'y rallie, deux pétitions circulent pour soutenir ce projet. Or, celui-ci est discuté depuis deux ans dans certains courants ou cercles de pensée du PS, sans bruit ni publicité. L'an dernier, à l'université de La Rochelle, j'ai participé à un atelier quasi confidentiel sur les primaires, en marge des grandes réunions plénières. Ce n'était pas alors de mode.
Je me réjouis que l'idée soit passée dans l'air du temps, et je m'en irrite aussi, car ça signifie que le Parti est désormais tributaire des rythmes médiatiques (mais ce n'est pas nouveau, on l'a vu avec la candidature de Ségolène Royal). C'est nous qui devrions imposer nos thèmes au calendrier, pas l'inverse. Pensez tout de même que lors de notre dernier congrès, il y a dix mois de cela, pas un mot n'a été prononcé sur les primaires. C'était pourtant le lieu, et j'espérais que nous en parlerions. Mais non.
Il faut dire, pour expliquer ce silence ou plutôt cette discrétion, qu'Olivier Ferrand et son équipe ont énormément bossé pour rendre crédible ce système de primaires à la française. Normal donc, quelque part, que son surgissement se fasse maintenant. Néanmoins, être sous le feu des médias, se laisser influencer par l'extérieur, mettre Martine Aubry "sous pression" (c'est ce que je lis et entends), ce n'est jamais bon.
A tel point qu'on a un peu perdu l'objectif de ces fameuses primaires. S'agit-il de donner à la gauche un candidat pour les présidentielles de 2012 ? Bien sûr que non. Nous avons, depuis toujours, une procédure pour ça. S'agit-il alors de désigner un candidat unique de la gauche ? Dans l'idéal oui, mais pas d'illusion : si un communiste, un radical, un écolo ou n'importe quel candidat de gauche veulent se présenter, nul ne pourra les en empêcher. Je crois d'ailleurs que les petites formations ont intérêt à exister politiquement en étant présentes à la présidentielle.
A quoi servent alors les primaires ? A quelque chose qui m'est cher, que j'ai défendu aux dernières municipales à Saint-Quentin en étant entendu, compris mais pas suivi : le choix du meilleur candidat. Car un candidat, on peut en trouver n'importe où, en faire avec n'importe qui, en ouvrant un placard ou en cherchant sous un tapis. Une assemblée de clowns ou de débiles peuvent sans problème se donner un chef, c'est à la portée de tous. Chez La Fontaine, même les grenouilles sont capables d'en désigner un, c'est vous dire ... Non, la vraie question, ce n'est pas de trouver un chef, c'est de trouver le bon, celui qui fera gagner.
C'est là où les primaires sont un formidable et très vertueux système : en sortant la désignation du candidat des rapports de forces internes, en la protégeant des luttes claniques et des petits chefs de courants, en donnant la parole à notre électorat plus qu'à notre appareil, nous entrons enfin en phase avec l'opinion, avec la société française. Voilà pourquoi il faut faire des primaires : c'est la seule et véritable raison, les autres étant très secondaires et incertaines.
J'ajouterais que ce système devrait être généralisé au choix de nos candidats pour toute élection. Pourquoi en effet le réserver à la présidentielle ? Je milite ardemment pour des primaires aux municipales, surtout aux municipales. Dans la foulée du scrutin présidentiel de 2012, le système aura été rodé pour 2014. Au lieu qu'à Saint-Quentin une vingtaine de personnes désignent la tête de liste (ce qui empêche évidemment d'en faire un chef légitime, surtout quand autant s'abstiennent), ce seront plusieurs centaines ou plusieurs milliers qui s'exprimeront, la situation politique en sera totalement changée. Et là, pour de vrai, pour de bon, la victoire pourra nous sourire. Pas avant.
Bonne soirée.
Comment une idée finit-elle par surgir dans l'espace public et le débat politique ? C'est une grande et mystérieuse question. Prenez les primaires. Tout le monde aujourd'hui en parle et s'y rallie, deux pétitions circulent pour soutenir ce projet. Or, celui-ci est discuté depuis deux ans dans certains courants ou cercles de pensée du PS, sans bruit ni publicité. L'an dernier, à l'université de La Rochelle, j'ai participé à un atelier quasi confidentiel sur les primaires, en marge des grandes réunions plénières. Ce n'était pas alors de mode.
Je me réjouis que l'idée soit passée dans l'air du temps, et je m'en irrite aussi, car ça signifie que le Parti est désormais tributaire des rythmes médiatiques (mais ce n'est pas nouveau, on l'a vu avec la candidature de Ségolène Royal). C'est nous qui devrions imposer nos thèmes au calendrier, pas l'inverse. Pensez tout de même que lors de notre dernier congrès, il y a dix mois de cela, pas un mot n'a été prononcé sur les primaires. C'était pourtant le lieu, et j'espérais que nous en parlerions. Mais non.
Il faut dire, pour expliquer ce silence ou plutôt cette discrétion, qu'Olivier Ferrand et son équipe ont énormément bossé pour rendre crédible ce système de primaires à la française. Normal donc, quelque part, que son surgissement se fasse maintenant. Néanmoins, être sous le feu des médias, se laisser influencer par l'extérieur, mettre Martine Aubry "sous pression" (c'est ce que je lis et entends), ce n'est jamais bon.
A tel point qu'on a un peu perdu l'objectif de ces fameuses primaires. S'agit-il de donner à la gauche un candidat pour les présidentielles de 2012 ? Bien sûr que non. Nous avons, depuis toujours, une procédure pour ça. S'agit-il alors de désigner un candidat unique de la gauche ? Dans l'idéal oui, mais pas d'illusion : si un communiste, un radical, un écolo ou n'importe quel candidat de gauche veulent se présenter, nul ne pourra les en empêcher. Je crois d'ailleurs que les petites formations ont intérêt à exister politiquement en étant présentes à la présidentielle.
A quoi servent alors les primaires ? A quelque chose qui m'est cher, que j'ai défendu aux dernières municipales à Saint-Quentin en étant entendu, compris mais pas suivi : le choix du meilleur candidat. Car un candidat, on peut en trouver n'importe où, en faire avec n'importe qui, en ouvrant un placard ou en cherchant sous un tapis. Une assemblée de clowns ou de débiles peuvent sans problème se donner un chef, c'est à la portée de tous. Chez La Fontaine, même les grenouilles sont capables d'en désigner un, c'est vous dire ... Non, la vraie question, ce n'est pas de trouver un chef, c'est de trouver le bon, celui qui fera gagner.
C'est là où les primaires sont un formidable et très vertueux système : en sortant la désignation du candidat des rapports de forces internes, en la protégeant des luttes claniques et des petits chefs de courants, en donnant la parole à notre électorat plus qu'à notre appareil, nous entrons enfin en phase avec l'opinion, avec la société française. Voilà pourquoi il faut faire des primaires : c'est la seule et véritable raison, les autres étant très secondaires et incertaines.
J'ajouterais que ce système devrait être généralisé au choix de nos candidats pour toute élection. Pourquoi en effet le réserver à la présidentielle ? Je milite ardemment pour des primaires aux municipales, surtout aux municipales. Dans la foulée du scrutin présidentiel de 2012, le système aura été rodé pour 2014. Au lieu qu'à Saint-Quentin une vingtaine de personnes désignent la tête de liste (ce qui empêche évidemment d'en faire un chef légitime, surtout quand autant s'abstiennent), ce seront plusieurs centaines ou plusieurs milliers qui s'exprimeront, la situation politique en sera totalement changée. Et là, pour de vrai, pour de bon, la victoire pourra nous sourire. Pas avant.
Bonne soirée.
37 Comments:
Emmanuel, je te signale une interview remarquable de Pascal Lamy dans le monde de demain (aujourd'hui pour l'édition électronique). Bon ça ne va pas te rapprocher du canal et des luttes concrétes (le concret c'est toujours duraille pour un philosophe) mais au moins tu ne perdras pas ton temps.
By Thyl Ullenspiegel, at 7:43 PM
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
By grandourscharmant, at 7:53 PM
Pourtant avant de faire philo tu as fait de la mécanique. Donc la mécanique des fluides tu dois avoir des souvenirs et puis le canal de Saint-Quentin il est sous ton nez.
Tu dis "c'est un dossier que je connais mal". Figure toi que plus les jours passent plus la décision d'Etat se rapproche. C'est sous le coude de Borloo. Donc signer une pétition pour peser sur la décision c'est pas un bien grand effort intellectuel et matériel. Le problème est simple à comprendre. Cinquante ans de retard, chez VNF, dans l'entretien des ouvrages. Le pont-canal de Vadencourt fermé depuis trois ans, donc plus de canal de l'Oise à la Sambre. Et les investissements des communes qui ont investis dans le tourisme nautique, des industriels qui ont misé sur la voie d'eau réduits à néant. Le développement durable tu dois quand même en avoir entendu parler, la fin programmée du pétrole..etc. Et les conséquences prévisibles sur le canal de Saint-Quentin que j'ai expliqué sur ta bafouille précédente..etc Franchement c'est pas dur à comprendre. Et pour les autres, si vous voulez savoir de quel canal je parle, de quels enjeux, cliquez sur mon nom et ça vous ouvrira des liens vers ces problèmes et sur le libre arbitre de vos contributions éventuelles.
By Thyl Ullenspiegel, at 8:13 PM
Thyl,
le canal de st quentin va bien,
la semaine derniere,
une péniche et une pelleteuse ont enlevé la vase.
By grandourscharmant, at 8:19 PM
Des primaires partout, bravo ! Mais alors il faut en faire vraiment partout, y compris pour la désignation de ces organes actuellement désignés au suffrage indirect et pas universels, les communautés de communes, le sénat, les présidents de conseil général ou régional. Du suffrage universel et direct, partout !
By Anonyme, at 8:26 PM
Pour l'Ours : c'est pas sûr que ça va durer. En amont il dépend de l'eau qui vient de l'Oise par la rigole de Vadencourt. Va voir ce que j'ai écrit là dessus dans le débat pleurnichard sur applaudir ou pas applaudir.
By Thyl Ullenspiegel, at 8:29 PM
Moi , je propose des primaires à l'applaudimetre
By Lightbulb, at 9:55 PM
Jze ne crois pas que le PS soit, sur ce point "tributaire des rythmes médiatiques". Je crois qu'il est simplement tributaire du déroulement de l'Histoire.
Après avoir gerbé sur cette idée (bonne ou mauvaise, je ne sais pas...), bon nombre de socialistes ont vu la victoire de Barack Obama, candidat improbable au départ, mais désigné par un large électorat.
Et tout à coup, ça devient la Panacée !
By Thierry, at 10:04 PM
Thierry,
Au lieu de subir l'Histoire, nous devrions la devancer et la faire. D'autant que la France n'est pas l'Amérique et que l'obamania a quelque chose de puéril.
By Emmanuel Mousset, at 10:23 PM
Thyl,
Avant la philo, j'ai fait du gardiennage, de la vente par téléphone, un peu de PTT, mais pas de mécanique.
Ceci dit, tu expliques très bien le problème, que j'ai parfaitement saisi. Je crois qu'il n'y a rien à ajouter.
Le "concret", je ne sais pas ce que c'est, c'est un prétexte pour ne pas réfléchir et ne songer qu'à ses intérêts les plus personnels. Moi je suis dans le réel et sa compréhension, qui sont parfois terriblement abstraits.
Lamy, j'ai lu des extraits, je suis d'accord avec lui. C'est un social-démocratte lui aussi.
By Emmanuel Mousset, at 10:28 PM
A l'anonyme de 8.26 :
D'accord avec vous, bien évidemment. Mais que les socialistes commencent par ce qui relève de leur responsabilité, la désignation démocratique et non plus clanique de leurs candidats.
By Emmanuel Mousset, at 10:30 PM
C'est marrant parce que ton argument pourrait complétement se permutter "Le "réel", je ne sais pas ce que c'est, c'est un prétexte pour ne pas réfléchir et ne songer qu'à ses intérêts les plus personnels. Moi je suis dans le concret et sa compréhension, qui sont parfois terriblement abstraits". La rhétorique a ses limites !
Quant à mes "intérêts personnels" ils sont nuls. Dans un an ou deux j'habiterai en Thiérache loin du canal donc je pourrais m'en foutre.
Il y a un truc, c'est que quand le canal de Saint-Quentin se transformera en un cloaque puant comme celui de la Sambre à l'Oise actuellement tu comprendras sans doute que le réel et le concret ne sont pas si faciles à opposer.
Ce sera un peu tard, car je remarque que tu dis avoir parfaitement compris, mais que tu ne dis rien du "quoi faire". Tu attends peut-être le feu vert de nos grands notables ?
Bien entendu nos petites chichiteries internes (applaudir ou pas, les primaires, les positionnements tactiques des uns et des autres c'est bien plus passionnant). Tant que la gauche croira intelligent de démontrer tous les jours qu'elle vit sur une autre planète que le commun des mortels elle aura bien du mal à convaicre. Primaires ou pas.
Pour les primaires je suis pour, et même si c'était possible pour des primaires communes à tout l'arc en ciel de la gauche démocratique. J'irai voter s'il y en a. Mais il est clair que le débat sur ce problème n'est plus sur le fait de savoir s'il y en aura ou pas. Chacun sent que c'est incontournable. Ce qui rend le débat peu intéressant pour les citoyens actuellement c'est que chacun voit qu'il est dominé par des considératins tactiques sur le périmètre et le rythme. Ceux qui pensent que leur poulain est prêt sont pour des primaires rapides, ceux qui aimeraient attendre que leur poulain se décide à revenir des Amériques sont moins pressés, la question des alliances et du périmètre de ces primaires est obscurcie par l'expérience d'une hégémonie à préserver ou à contrebalancer. Ça n'est pas méprisable mais je comprends que ça ne passionne pas le peuple de gauche.
By Thyl Ullenspiegel, at 11:14 PM
Pour en finir avec le canal, une petite tranche de réel. Voici ce que m'écrit ce matin un ami qui m'est cher et qui déprime un peu en ce moment (j'élimine ce qui est trop personnel, la tonalité de son message est sombre, c'est pourtant quelqu'un qui a beaucoup payé de sa personne pour la chose publique):
"Les difficultés à reprendre le boulot ... c'est cette cruelle prise de conscience que notre région sombre jour après jour un peu plus dans la misère, que le mépris et l'indifférence des pouvoirs publics n'ont d'égale que l'incompétence et le désengagement des élus corrompus, dont la plupart iront compter leurs euros au soleil une fois à la retraite, après avoir tondu leur cheptel de moutons qu'ils appellent leurs "électeurs". L'abandon du canal de la Sambre à l'Oise est l'une des nombreuses illustrations qui ponctuent tristement les faits divers de la
presse régionale. Notre Thiérache n'a plus de travail à offrir, faut
voir le nombre de jeunes gars attroupés en plein jour dans les rues, pack de bière à la main, on se croirait dans les quartiers du Bronx. Que nous reste t'il ici? Une nature sauvage et préservée? Nous n'avons même pas ce droit à la dignité. On traite mieux les chiens dans les SPA car on ne les laisse pas croupir dans leur paille souillée". C'est ce que j'entends aussi tous les jours au café de mon village. Je n'applaudis pas à ces propos mais que répondre à cela? "ils ne sont pas tous incompétents et corrompus", c'est ce que je pense, c'est ce que je dit sans relâche et aussi "on a les élus que l'on mérite et que l'on élit, ceux qui ne votent pas ou ne votent plus sont peu fondés à se plaindre"..
Mais surtout je lui ai dit vient rejoindre notre combat au bord du canal !
J'y retourne et vous laisse pour quelque temps à vos aimables disgressions.
By Thyl Ullenspiegel, at 12:10 AM
si thyl pouvait faire plus court on irait jusqu'au bout de ses laïus mais dans la forme actuelle c'est quasiment un pensum de le lire( revoir Boileau: ce qui se conçoit bien...etc..)
By MF, at 7:02 AM
Aucun respect pour Boileau, c'était un poète de cour et de chasses à cour : l'art des piques, des petites phrases, des idées courtes. Il plairait aux politiques de notre temps qui ne supportent les textes de plus de deux pages que pour caller leurs vieux meubles. Comme toi il aimait l'arrogance : tout ce qu'il n'écrivait pas c'était du "laïus".
By Thyl Ullenspiegel, at 7:53 AM
D'accord avec MF : une juste cause se défend en quelques lignes. Les longueurs sont contre-productives. Mais chacun est libre de son style et les interventions à propos du canal ont été utiles.
By Emmanuel Mousset, at 9:34 AM
Fais gaffe Emmanuel, avec des arguments pareils tu vas finir sur M6.
Si la justesse des causes se mesure à leur briéveté on se demande pourquoi les rayons de nos bibliothèques sont si chargés d'ouvrages magnifiques et souvent bien épais.
Tu me rappelles un courtisan qui dans Amadeus (le film sur Mozart), disait : "il y a trop de notes". Cette "pique", dans le film, plaisait beaucoup à l'empereur d'Autriche.
Avec un argumentaire pareil, le risque est grand qu'après avoir perdu les classes populaires, le PS perde les artistes, les travailleurs intellectuels, les calsses moyennes éduquées. Il restera les apparatchiks et leurs luttes bien dérisoires d'égos. Les idées courtes, ils connaissent.
By Claude, at 10:02 AM
Je serais donc un des rares à apprécier ce qu'écrit Thyl,
à trouver que l'effort intellectuel de lire plus de 5 lignes n'est pas insumontable.
MF a raison ce qui se conçoit bien,
s'énonce bien.
Bien concçu, ça ne veut pas dire court,
l'Illyade et l'Odyssée,
la Bible,
c'est plutot bien conçu,
et il y a plus de 3 lignes.
Ne pas etre capable de lire et de comprendre un texte meme cours,
cela montre un manque d'habitude et une certaine paresse intellectuelle.
Les slogans publicitaires,
c'est bien conçu,
assez efficace,
plutot cours,
mais totalement réducteur et parfois mensonger.
By grandourscharmant, at 10:46 AM
Claude,
Il ne faut pas confondre politique et littérature. Mitterrand exigeait avec raison qu'une note, même sur un sujet complexe, ne fasse pas plus d'une page, avec des phrases courtes et un style clair. Les pensums sont la plaie de la technocratie.
Ne noyons donc pas le poisson (même dans le canal de la Sambre à l'Oise !), nous parlons politique, pas littérature.
By Emmanuel Mousset, at 11:11 AM
Avec l'ouverture programmée du Canal Seine-Nord Europe,
le canal Sambre-Oise devient surement un axe secondaire non essentiel.
By grandourscharmant, at 11:18 AM
Que Mitterrand pour gouverner
se soit contenté de note de ses conseillers,
c'était son affaire.
Ici, nous ne sommes ni mitterrand, ni ses conseillers.
Il n'y a pas de raison que l'expression des uns ou des autres se réduisent à des slogans publicitaires.
Deux camps se dessinent,
d'un coté les simplificateurs qui se contentent de slogans, de superficialité et de résumé,
de l'autre, les adeptes de la pensée complexe qui considerent qu'en simplifiant au dela du plus petit dénominateur commun,
on dénature le message.
On ne peut pas se contenter d'effleurer la surface d'un probleme,
si on veut le comprendre dans toute sa complexité,
il faut prendre en compte tout ses parametres.
Les modeles mathématiques financiers prenaient en compte 95% des scénarios possibles,
manque de bol pour les simplificateurs,
les causes de la crise financiere étaient dans les 5% non pris en compte et négligés.
By grandourscharmant, at 11:26 AM
Que Mitterrand ne soit pas votre modèle, je le comprends aisément. Mais permettez qu'il soit le mien.
En bon amateur d'encyclopédies, que vous soyez aussi friand de rapports technocratiques qui vous donnent l'impression d'être intelligent, ça ne m'étonne pas non plus.
Vous êtes le représentant de ce que Nietzsche appelait "l'esprit de lourdeur". Votre pseudo est à cet égard révélateur. On ne fait pas plus balourd qu'un ours.
By Emmanuel Mousset, at 11:37 AM
Pécher des saumons à mains nues ne demande aucune habileté.
Je ne vous savais pas expert en plantigrade,
vous vous êtes enfin mis à l'éthologie comme je vous l'avais conseillé.
Ce n'est pas les encyclopédies qui me donnent l'impression d'être intelligent.
Mais tout ceux qui ne cessent de me répéter que je le suis.
L'encyclopédie a plutot la vertu de me confronter à ma grande ignorance puisque je suis loin de connaitre la moitié de ce qu'on peut y trouver.
Faites référence à Zarathoustra si vous voulez,
mais de grâce,
justifiez le autrement.
Pour son esprit de lourdeur,
Nietzsche s'inspire du titan Atlas,
pas du tout d'un esprit épais et obtus.
Relisez le,
pour lui,
vous êtes un malheureux auprès de qui il ne voudrait pas dresser sa tente,
féroce dompteur de bête obligé d'attendre toujours.
Vous ne faites que demander votre chemin de peur de vous perdre.
On ne vous a pas dit que le chemin n'existait pas.
By grandourscharmant, at 12:11 PM
Votre chien vous dit peut-être que vous êtes intelligent. Mais je ne suis pas obligé de le croire.
By Emmanuel Mousset, at 2:05 PM
Cela ferait plaisir à certains de vos collegues de savoir que vous les voyez comme mes chiens parce qu'ils me trouvent intelligents.
By grandourscharmant, at 3:22 PM
Votre chien a quatre pattes alors que mes collègues ont deux pattes.
By Emmanuel Mousset, at 5:50 PM
Pourquoi voudriez vous que j'ai un chien ?
By grandourscharmant, at 9:56 PM
pour Thyl: pourquoi réagir avec agressivité à ce qui n'était- au demeurant- qu'un simple avis de lecteur?;en passant, on écrit "chasse à courre" sauf s'il faut trouver dans " chasse à cour" un brin d'humour, ce dont je doute
By MF, at 8:20 AM
A l'ours UMP :
Parce que vous êtes une bête.
By Emmanuel Mousset, at 11:06 AM
Alors un chien est mon égal,
je ne peux pas être son maitre.
Comme souvent votre logique est défaillante.
By grandourscharmant, at 2:27 PM
En effet, vous n'êtes pas un maître mais un esclave. De votre chien. La logique est rétablie.
By Emmanuel Mousset, at 7:07 PM
Vous vous enfoncez dans vos délires,
n'ayant pas de chien,
je ne peux pas etre son esclave.
Votre logique est toujours défaillante.
Je sais le monde vous traite mal,
il ne se plie pas à vos divagations.
A si seulement il pouvait s'y conformer
By grandourscharmant, at 12:22 AM
Alors vous avez un chien dans votre tête, dont vous êtes l'esclave mental. Logique non ?
By Emmanuel Mousset, at 10:00 AM
C'est bien farfelu de vouloir faire correspondre la réalité à la perception que vous en avez.
Pourquoi avez vous si peur de l'accepter tel qu'elle est
et de reconnaitre qu'une fois de plus,
vous vous êtes trompés.
Cela vous arrive tellement souvent.
En tout cas, on comprend mieux pourquoi JPL à la tête de la section était un délire.
Au mépris de toute logique et de toute intelligente,
vous avez décidé que c'était un délire et vous vous l'êtes répété
matin, midi et soir.
By grandourscharmant, at 10:55 AM
Il y a incontestablement une dimension délirante dans ce qui s'est passé à gauche aux dernières municipales. Vous estimez que ce jugement est la projection de mon propre délire. Moi, je vous dis que n'importe quel citoyen raisonnable s'accordera avec ma remarque.
By Emmanuel Mousset, at 10:51 PM
Alors ça c'est loin d'être gagné!
By Anonyme, at 9:53 PM
Ce qui est loin d'être gagné, ce sont les élections locales. C'est pourquoi il faut que la gauche saint-quentinoise change.
By Emmanuel Mousset, at 10:34 PM
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