En attendant mars.

Bonjour à toutes et à tous.

Les élections régionales, ça vient tout doucement dans la presse locale. Normal, mars c'est encore un peu loin. Mais dans les états-majors, on ne pense qu'à ça. Le Courrier Picard d'hier y consacre un grand article. Rien de bien nouveau. Cayeux continue sa campagne, qu'elle a été la première à démarrer. Le journal note ses nombreux "déplacements", sa "réactivité" et même sa "force de frappe" sur le Net. Bigre, la tête de liste UMP serait-elle une ogive nucléaire ? En tout cas, selon le Courrier, "la gauche ferait bien de se méfier". C'est noté !

A gauche, Gewerc sera candidat, et on peut penser, en toute logique, que ce sera le seul socialiste. Mais logique et politique ne font pas toujours bon ménage. Comme l'Evangile évoque les "ouvriers de la 11ème heure", nous avons au PS (et ailleurs) des candidats de la dernière minute. Je ne crois cependant pas que nous serons confrontés à une mauvaise surprise de ce genre.

Ma préoccupation est plutôt saint-quentinoise. Une élection régionale (mais toute élection) est une élection de proximité. On a vu l'effet Gruny aux dernières européennes. Dans la droite locale, il n'y a que Monique Ryo qui soit à la Région, alors qu'à gauche nous avons quatre conseillers régionaux, dont deux vice-présidentes. Ce qui signifie que normalement nous devrions faire le poids, avoir plus de cartes dans notre jeu que la droite.

Il faut néanmoins nuancer ce constat. Jean-Luc Tournay, gremetzien, ne va pas nous aider. Franck Delattre, devenu maire-adjoint à Soissons, est désormais plus tourné vers cette ville que vers Saint-Quentin. Quant à Michèle Cahu, chargée de l'Europe et de l'international, cette mission ne l'a pas conduite à une forte présence locale. Reste Anne Ferreira, qui a pu bénéficier du prestige de son mandat européen, même si l'avantage est à double tranchant puisqu'elle a plus été identifiée comme élue européenne que comme élue régionale.

Pourtant, je suis persuadé que c'est autour des actuels élus régionaux saint-quentinois (et des futurs nouveaux candidats) que la campagne devra se mener. L'électeur est demandeur de proximité. Il veut une liste dans laquelle il puisse reconnaître aussi sa ville. Il veut qu'on lui fasse la démonstration que la Région lui apporte quelque chose là où il est.

Je l'ai déjà dit, cette campagne ne sera pas facile pour le PS, encore moins à Saint-Quentin, où la gauche de la gauche est plus importante qu'ailleurs, où elle a désormais des élus municipaux. Or elle s'apprête à s'allier pour ces Régionales, PCF, PG, NPA jusqu'à LO, à l'exception du POI. Sans oublier la liste de Gremetz. Bref, ça fait beaucoup de monde sur notre flanc gauche.

Sur notre flanc droit, ce n'est guère mieux : le MoDem veut y aller mais à St Quentin il est du côté de Pierre André, le Nouveau Centre ce sera Monique Ryo, tête de liste départementale, Freddy Grzeziczak, qui continue à faire parler de lui, annonce dans L'Aisne Nouvelle d'hier qu'il sera présent. Quant aux Verts, ils sont pour le moment avec Génération Ecologie, qui n'est plus une formation de gauche depuis bien longtemps. Voilà le tableau. A mes camarades, bon courage !


Bon après-midi.