L'Aisne avec DSK

29 octobre 2010

La guerre des cantons ?

Bonsoir à toutes et à tous.


Il y avait du monde hier soir à l'inauguration de l'exposition consacrée à l'histoire du quartier Saint-Martin, dans la mairie annexe rue de Ham. Je vous recommande la visite (mais dépêchez-vous, c'est ouvert seulement ce week-end). Les documents, cartes postales et articles de presse, sont exceptionnels.

Beau travail des bénévoles de l'association de quartier ! Saint-Martin, c'est l'histoire de la mémoire ouvrière, ses joies et ses malheurs, la crise du textile mais aussi la vitalité de toute une population. Vous verrez des photos étonnantes de la construction de l'église, le rappel de la fête de la Saint-Maurice, l'existence d'un bidonville à La Tombelle et bien d'autres choses ...

Le public se pressait entre les grilles caddies, curieux et enthousiaste. Au moment des discours, nous avons frôlé une petite guerre des cantons. Eh oui ! De quoi s'agit-il ? La mairie annexe se trouve dans le canton sud mais quelques mètres plus loin c'est le canton centre. La frontière, c'est la rue de Ham. A quelques mois des élections cantonales, les susceptibilités sont vives et le protocole vigilant. Dans l'histoire des peuples, les querelles frontalières sont à l'origine de nombreux conflits, jusqu'à la guerre. Mais rien de tel hier soir.

Le droit du sol a été respecté : Jean-Claude Cappèle, conseiller général de Saint-Quentin Sud, s'est exprimé le premier, en insistant à plusieurs reprises sur "mon canton". Mais aucun sous-entendu électoraliste là-dedans, puisque que "son" canton n'est pas renouvelable. A sa suite, Colette Blériot, conseillère générale de Saint-Quentin Centre, plus pimpante que jamais, a pris le micro pour se lancer dans une intervention simple, courte et lyrique. Car Saint-Martin, c'est aussi "son" canton.

Alain Gibout a terminé, en tant que représentant du maire de Saint-Quentin. Question discours, il a été le meilleur, en commençant par mettre en avant les autres élus (bien joué), en n'oubliant pas de rappeler que Pierre André était à l'origine de l'événement (c'est habile), en soulignant qu'il était né, lui, dans le quartier, rue de la Prévoyance (clin d'oeil). Au sud ou au centre, d'un côté ou de l'autre de la rue de Ham, voilà un homme qui ferait un bon candidat conseiller général ! Mais comment réagiraient Jean-Claude et Colette ? Ce n'est pas pour eux le moment de relancer la guerre des cantons ...


Bonne soirée.

5 Comments:

  • Guerre des cantons ou guerre des boutons ? Guerre picrocholine, ça mérite une chronique ? Les chiens qui savent comment marquer leur territoire, seraient-ils électeurs en Vermandois ?

    By Blogger Ane-Vert, at 8:56 PM  

  • Moi je dis non ça ne mérite pas une chronique. On a appris quoi?

    By Anonymous Anonyme, at 11:01 PM  

  • C'est parce que vous n'êtes pas politique : vous ne savez pas décrypter l'événement. Dans celui-ci, il y a tout, on comprend tout.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:12 AM  

  • Si j'en juge à la façon dont vous décryptez l'évènement et aux résultats c'est quand même pas terrible...et peut être vous n'êtes pas un bon politique.

    By Anonymous Anonyme, at 2:07 PM  

  • Et si c'était vous qui ne compreniez rien ? N'omettez pas non plus cette terrible hypothèse ...

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 2:56 PM  

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