Campagne axonaise.
Je suis allé lundi soir à la réunion publique de Clair Le Flécher, à Tergnier. Le slogan de Claire, candidate socialiste de la 4ème circonscription de l'Aisne, résume ce qu'elle représente: Le renouveau. Elle est jeune, dynamique, intelligente, très politique. Nous avons besoin d'un tel profil dans la fédération. Je ne partage pas sa sensibilité (elle est NPS) mais je l'apprécie énormément. Son engagement est de conviction, et pas une affaire de clan, un acte d'allégeance, un calcul de rapports de force, cela se sent et surtout cela se voit. Car en politique comme en amour, ce ne sont pas les intentions ou les belles déclarations qui comptent, ce sont les preuves et les actes.
A Tergnier, et ce n'est pas la première fois, Claire a prouvé qu'elle savait rassembler. C'est le b-a ba de la politique: Avant de prétendre rassembler une majorité d'électeurs sur son nom, un candidat doit déjà montrer sa capacité à réunir son propre camp. Ils étaient tous là, camarades de différentes sensibilités, avec des parcours, des personnalités, des âges, des secteurs différents mais tous présents. Comme j'aimerais qu'il en soit ailleurs ainsi! Lefranc l'ancien député-maire de Soissons, Paulin maire de Cuffies, Bochand conseillère régionale, Lirussi secrétaire de section à Chauny, Lazareskas maire-adjoint à Tergnier, Brocheton conseiller régional, mon fidèle strauss-kahnien Pierre Lenoble, et j'en oublie...Et puis l'invité, Benoit Hamon, député européen, NPS mais très ouvert, convaincant, un représentant de la jeune génération socialiste!
A part ça, quoi d'autres dans l'Aisne pour ces derniers jours avant le premier tour? Lise Rauscher, secrétaire de section à Guise, fabiusienne tendance Mélenchon et néanmoins amie, m'a invité hier à sa réunion avec le député Balligand. Je n'y suis pas allé et il parait que l'intervention de Lise était percutante, à tel point qu'on la surnomme "Lily Jaurès". Pourquoi pas! Sinon, je regrette que la campagne électorale ne laisse quasiment aucune place au débat direct entre les candidats. J'ai déjà eu l'occasion de le dire, ce genre de confrontation me semble indispensable à la démocratie. Certes, il y a eu à Saint-Quentin, dans Le Courrier Picard, le débat entre la candidate socialiste et le ministre du Travail, mais ce n'était pas un débat public. MoDem et MRC, contrariés de n'avoir pas eu accès à ce débat, ont organisé, entre eux, le leur... devant le siège du Courrier Picard, et personne pour assister à l'échange!
A ma connaissance, le seul débat contradictoire et public dans l'Aisne aura lieu vendredi soir, à Laon, entre René Dosière et Pierre Hansen-Catta. Encore une fois, c'est très dommage. Il est bien de se retrouver entre partisans, il est mieux de se confronter à ceux qui ne pensent pas comme vous.
Bonne fin d'après-midi.
A Tergnier, et ce n'est pas la première fois, Claire a prouvé qu'elle savait rassembler. C'est le b-a ba de la politique: Avant de prétendre rassembler une majorité d'électeurs sur son nom, un candidat doit déjà montrer sa capacité à réunir son propre camp. Ils étaient tous là, camarades de différentes sensibilités, avec des parcours, des personnalités, des âges, des secteurs différents mais tous présents. Comme j'aimerais qu'il en soit ailleurs ainsi! Lefranc l'ancien député-maire de Soissons, Paulin maire de Cuffies, Bochand conseillère régionale, Lirussi secrétaire de section à Chauny, Lazareskas maire-adjoint à Tergnier, Brocheton conseiller régional, mon fidèle strauss-kahnien Pierre Lenoble, et j'en oublie...Et puis l'invité, Benoit Hamon, député européen, NPS mais très ouvert, convaincant, un représentant de la jeune génération socialiste!
A part ça, quoi d'autres dans l'Aisne pour ces derniers jours avant le premier tour? Lise Rauscher, secrétaire de section à Guise, fabiusienne tendance Mélenchon et néanmoins amie, m'a invité hier à sa réunion avec le député Balligand. Je n'y suis pas allé et il parait que l'intervention de Lise était percutante, à tel point qu'on la surnomme "Lily Jaurès". Pourquoi pas! Sinon, je regrette que la campagne électorale ne laisse quasiment aucune place au débat direct entre les candidats. J'ai déjà eu l'occasion de le dire, ce genre de confrontation me semble indispensable à la démocratie. Certes, il y a eu à Saint-Quentin, dans Le Courrier Picard, le débat entre la candidate socialiste et le ministre du Travail, mais ce n'était pas un débat public. MoDem et MRC, contrariés de n'avoir pas eu accès à ce débat, ont organisé, entre eux, le leur... devant le siège du Courrier Picard, et personne pour assister à l'échange!
A ma connaissance, le seul débat contradictoire et public dans l'Aisne aura lieu vendredi soir, à Laon, entre René Dosière et Pierre Hansen-Catta. Encore une fois, c'est très dommage. Il est bien de se retrouver entre partisans, il est mieux de se confronter à ceux qui ne pensent pas comme vous.
Bonne fin d'après-midi.
2 Comments:
Que pensez-vous de la candidate socialiste de la 2me circonscription, Odette Grzeczulka? (pas certain de l'ortographe)
By Anonyme, at 11:14 PM
Je pense qu'Odette Grzegrzulka a le courage d'affronter le ministre du Travail, dans un contexte inévitablement difficile. Elle a la force et l'énergie pour elle, et il en faut pour s'opposer à la droite dans cette circonscription. Elle a aussi la compétence. Ancienne députée, de 1997 à 2002, elle a fait ses preuves à l'Assemblée nationale, je pense surtout à son travail parlementaire sur la CMU (que la droite va remettre en cause avec les franchises médicales).
Je porte ce jugement avec d'autant plus de liberté et d'objectivité que j'ai été en désaccord politique avec Odette lors des municipales de 2001 à Saint-Quentin: la liste, la stratégie et le projet ne me semblaient pas pertinents. Mais je n'étais que secrétaire de section, sans poids politique, et elle, député!
Je souhaite en tout cas à Odette le meilleur score possible dimanche soir, sachant que le meilleur score en politique, c'est quand on gagne.
By Emmanuel Mousset, at 8:09 PM
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