Mondialisation appliquée.
La mondialisation, dont je vous parlais ce matin, n'est ni joyeuse, ni tragique. C'est une réalité. Mais dire cela n'est pas tout dire. Cette réalité doit-elle être acceptée et même encouragée ou faut-il la limiter et même la combattre? Tout l'avenir de la gauche est dans cette question (je parle de la gauche qui réfléchit, pas celle qui récite). Le Parti socialiste devra, sur ce point comme sur beaucoup d'autres, trancher. En faisant comment? En rompant avec toute approche idéologique, en adoptant la méthode réaliste. C'est droitier que de penser ainsi? Non, c'est marxiste. Je ne cesse de le répéter, le marxisme est un réalisme et le premier adversaire de Karl, c'est l'idéologie (son Manifeste dénonce autant l'idéologie capitaliste que l'idéologie social-utopiste).
Abordons la mondialisation par le réel. Je lis dans Le Courrier Picard d'hier, édition de Saint-Quentin, que la policlinique de ma ville va être entièrement rachetée par le groupe international Vitalia, détenu à 34% par le fonds d'investissements américain Blackstone. Pourquoi? Parce que les actionnaires actuels, des médecins tout près de la retraite, n'arrivent pas à convaincre les plus jeunes de les remplacer, ceux-ci n'ayant pas assez d'argent pour racheter les actions ou ne voulant pas entrer dans ce système.
Que faire alors? A l'unanimité, le conseil d'administration s'est tourné vers Vitalia, qui a racheté 25 cliniques en France en un an. Cette forme de mondialisation a-t-elle des avantages ou des inconvénients? Vitalia, en achetant la structure, hérite aussi de son endettement et devra faire ses preuves à pérenniser les activités de la clinique. Au-delà, deux questions se posent:
- Les 300 employés vont-ils en pâtir? Il semble que non, engagement écrit ayant été pris pour que le personnel soit maintenu.
- Les patients vont-ils en pâtir? On ne voit pas pourquoi, Vitalia s'étant aussi engagé à renforcer les projets d'investissement.
Voilà un petit exemple de mondialisation appliquée qui vaut bien des grands discours, pro ou antimondialisation.
Bon après-midi (êtes-vous allés voter?)
Abordons la mondialisation par le réel. Je lis dans Le Courrier Picard d'hier, édition de Saint-Quentin, que la policlinique de ma ville va être entièrement rachetée par le groupe international Vitalia, détenu à 34% par le fonds d'investissements américain Blackstone. Pourquoi? Parce que les actionnaires actuels, des médecins tout près de la retraite, n'arrivent pas à convaincre les plus jeunes de les remplacer, ceux-ci n'ayant pas assez d'argent pour racheter les actions ou ne voulant pas entrer dans ce système.
Que faire alors? A l'unanimité, le conseil d'administration s'est tourné vers Vitalia, qui a racheté 25 cliniques en France en un an. Cette forme de mondialisation a-t-elle des avantages ou des inconvénients? Vitalia, en achetant la structure, hérite aussi de son endettement et devra faire ses preuves à pérenniser les activités de la clinique. Au-delà, deux questions se posent:
- Les 300 employés vont-ils en pâtir? Il semble que non, engagement écrit ayant été pris pour que le personnel soit maintenu.
- Les patients vont-ils en pâtir? On ne voit pas pourquoi, Vitalia s'étant aussi engagé à renforcer les projets d'investissement.
Voilà un petit exemple de mondialisation appliquée qui vaut bien des grands discours, pro ou antimondialisation.
Bon après-midi (êtes-vous allés voter?)
Libellés : M
4 Comments:
La gauche a son avenir dans le dos. C’est le peuple qui a tranché. Le marxisme n’existe plus que comme curiosité philosophique, car il n’a pas intégré l’évolution de la technologie, Marx n’étant pas un ingénieur. Il reste maintenant à créer les entreprise de demain vendant des produits innovants sur le marché mondial, pour éviter le réchauffement climatique, pour offrir de bons salaires et rembourser la dette nationale.
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Anonyme, at 4:25 PM
jpb, je pense sincèrement que tu t'es fait lobotomiser par Sarkosy. C'est de pire en pire. Quel rapport entre Marx et la profession d' ingénieur A force de te mettre la misère on va peut etre te voir un peu moins souvent
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Anonyme, at 7:10 PM
Le substrat philosophique, la lutte des classes comme dynamique de l’histoire, l’opposition entre une minorité de riches suçant le sang d’une majorité de pauvres permettant la victoire du communisme et du socialise ne tient pas compte que la richesse est liée directement à l’innovation et à la quantité d’énergie disponible. L’application de la vision subjective de Marx mène à l’échec. C’est ce que l’on constate avec le résultat des dernières élections. Je tiens compte du réel...
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Anonyme, at 12:22 PM
La critique systématique de la gauche basée sur des raccourcis et clichés grotesques est un exercice d’une part malsain et d’autre part tout à fait inconstructif… Pensez-vous sérieusement qu’à a lecture de vos commentaires nous changions d’idéologie ? Si vous teniez compte du réel vous sauriez que les français ont besoin de participer à la vie politique de leur pays et qu’ils risquent d’être déçus pendant ces 5 prochaines années à ce niveau là. Je vous propose donc de consacrer votre « énergie » à proposer, imaginer… et à faire entendre les attentes des gens à « notre » gouvernement. Car, rassurez moi, votre objectif est bien de faire évoluer positivement la société pour que chacun en profite et non une simple quête de victoire individuelle ?
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Anonyme, at 1:29 PM
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