Dray, Sapin, Lang.
Je réagis plutôt négativement au propos de Julien Dray ce matin sur France-Inter. Il a répété que l'union avait fait défaut autour de Ségolène, que les critiques socialistes à son égard ont été vives, que cela explique en partie les difficultés rencontrées et la défaite finale. Non, l'union autour de Ségolène a été irréprochable. La campagne interne de désignation du candidat a été respectueuse et exemplaire. Et si l'union n'a pas toujours été aussi visible qu'on aurait pu le souhaiter, c'est que Ségolène elle même n'a pas voulu, un temps, s'afficher avec les "éléphants".
Julien affirme que "tout le monde connaît" ceux qui n'ont pas voulu l'union et ne cite personne quand le journaliste lui demande des noms. Je n'aime pas cette façon de faire, des insinuations sans précisions. C'est cultiver le soupçon, chose jamais bonne. Et puis, il y a dans tout ça un manque d'élégance et une atteinte aux principes: un candidat, quel qu'il soit, assume une défaite politique et n'en fait pas porter la responsabilité sur autrui. Julien ferait mieux de s'interroger sur ce qui semble faire l'unanimité chez les analystes de l'élection présidentielle: l'incroyable désorganisation, l'improvisation, l'amateurisme de la campagne socialiste.
Michel Sapin, ancien ministre de l'économie et des finances socialiste, a tenu des propos justes, précis et clairs sur le "paquet fiscal" du gouvernement: 25 millions pour les pauvres (le revenu de solidarité présenté par Martin Hirsch) et 17 milliards pour les riches (les allégements fiscaux de toute sorte). Sapin annonce la conséquence: la hausse inévitable de la TVA dans six mois. Ce camarade montre la voie d'une bonne et efficace opposition: rappeler à qui profite, non le crime, mais la politique adoptée.
Jack Lang a accepté de participer à la commission nommée par le président de la République pour réformer les institutions. Faut-il s'en offusquer? Jack a fait un choix individuel qui, par définition, ne regarde que lui. Mais si la politique se réduit à de choix individuels, je crains qu'il n'y ait plus de politique possible. Car, jusqu'à preuve du contraire, la politique, c'est un élan, une ambition, un projet collectifs. Sarkozy picore à gauche, fort bien. Cette attitude honore le PS. Et je préfère qu'aux postes d'importance, on nomme des hommes de gauche plutôt que des hommes de droite. Mais il faut en République, face à la majorité qui gouverne, une opposition qui critique et qui propose. Son organisation est collective, au sein du parti qui est le premier dans l'opposition, le PS.
Bon après-midi.
Julien affirme que "tout le monde connaît" ceux qui n'ont pas voulu l'union et ne cite personne quand le journaliste lui demande des noms. Je n'aime pas cette façon de faire, des insinuations sans précisions. C'est cultiver le soupçon, chose jamais bonne. Et puis, il y a dans tout ça un manque d'élégance et une atteinte aux principes: un candidat, quel qu'il soit, assume une défaite politique et n'en fait pas porter la responsabilité sur autrui. Julien ferait mieux de s'interroger sur ce qui semble faire l'unanimité chez les analystes de l'élection présidentielle: l'incroyable désorganisation, l'improvisation, l'amateurisme de la campagne socialiste.
Michel Sapin, ancien ministre de l'économie et des finances socialiste, a tenu des propos justes, précis et clairs sur le "paquet fiscal" du gouvernement: 25 millions pour les pauvres (le revenu de solidarité présenté par Martin Hirsch) et 17 milliards pour les riches (les allégements fiscaux de toute sorte). Sapin annonce la conséquence: la hausse inévitable de la TVA dans six mois. Ce camarade montre la voie d'une bonne et efficace opposition: rappeler à qui profite, non le crime, mais la politique adoptée.
Jack Lang a accepté de participer à la commission nommée par le président de la République pour réformer les institutions. Faut-il s'en offusquer? Jack a fait un choix individuel qui, par définition, ne regarde que lui. Mais si la politique se réduit à de choix individuels, je crains qu'il n'y ait plus de politique possible. Car, jusqu'à preuve du contraire, la politique, c'est un élan, une ambition, un projet collectifs. Sarkozy picore à gauche, fort bien. Cette attitude honore le PS. Et je préfère qu'aux postes d'importance, on nomme des hommes de gauche plutôt que des hommes de droite. Mais il faut en République, face à la majorité qui gouverne, une opposition qui critique et qui propose. Son organisation est collective, au sein du parti qui est le premier dans l'opposition, le PS.
Bon après-midi.
9 Comments:
Les crétins infiltrés par entrisme au PS racontent n'importe quoi et c'est normal. Ils ne peuvent pas trahir leur nature profonde, et sont donc incapables d'assumer leur propre responsabilité personnelle. Que le PS ait été capable de suivre l'OPA ségolien montre que l'intelligence l'a déserté depuis longtemps. Si la refondation ne constitue pas une rupture radicale, en reprenant les mêmes personnes et les mêmes bases, la répétition de l'échec est inexorable. Le PC est un bon exemple à ne pas suivre. La politique est portée individuellement par des personnes, ce n'est que lorsqu'il y a un partage sur des idées phares qu'elle peut devenir un projet collectif, et au passage il faut savoir se débarrasser des branches mortes.
By jpbb, at 2:35 PM
A vrai dire je pense que jpb est un vieil aigri qui a à peu près tout raté dans sa vie et qui en veut à la terre entière.
Pour preuve dans 4 commentaires sur 5 il parle des "crétins" qui ne pensent pas comme lui(y compris Marx)et compare volontiers son intelligence a celle de DSK !!!
Pauvre jpb..tu vas rester seul encore longtemps et tu dois etre bien malheureux car la gauche n'a pas besoin de "sauveur" dans ton genre.
By Anonyme, at 11:08 PM
Tout à fait d'accord avec le commentaire sur jpb.
On ne saurait mieux dire.
By Anonyme, at 11:30 PM
Je ne suis pas l'avocat de jpb, mais sur son utilisation du mot "crétin", il ne fait que reprendre l'expression qui figure dans le titre de l'ouvrage de Philippe Val et que j'ai mentionné à plusieurs reprises, "Les traîtres et les crétins". Dans cette classification à laquelle je vous renvoie, jpb est un parfait traître.
Quant à la comparaison avec l'intelligence de DSK, il y a des ambitions qui honorent, même lorsqu'elles semblent démesurées.
Mais peut-être suis-je trop "libéral" avec jpb, pour reprendre ce mot que me reproche Valérie ce mercredi matin?
By Emmanuel Mousset, at 8:58 AM
Il y en a un qui suit, c'est bien; entre traitres, on finis toujours par s'entendre. ;-)
By jpbb, at 10:15 AM
jpb est tellement intelligent qu'il arrive à le dissimuler et qu'on arrive pas à cent rendre compte du premier coup quand on le lit. Hereusement que les professeurs sans rendent comptent. J'espère qu'il n'est pas le seul intelligent au PS parce qu'on a besoin de gens comme lui pour reconstruire le PS après la catastrophe de Ségolène qui sais juste bien se maquiller et se coiffer pour faire des photos.
By Anonyme, at 10:20 AM
Moi je crois que si jpb était intelligent, cela se saurait.
By Anonyme, at 10:26 AM
Ca vous intérêsse mon QI ? Si vous voulez savoir ce que je fais regardez un peu mon site perso:
http://jeanpierre.becker.free.fr
Et n'oubliez pas de m'indiquer le vôtre qu'on puisse comparer. Les remarques déplacées des vaillants anonymes sont sans intérêt.
By jpbb, at 10:31 AM
Si tous les militants du PS avaient eu l'intelligence de défendre ma candidature, comme jpb l'a fait on n'aurait pas eu à refonder le PS.
By Anonyme, at 10:52 AM
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