DSK au FMI?
Bonjour à toutes et à tous.
La presse de ce matin ne parle que de cela, la stratégie de Nicolas Sarkozy qui frappe de plus en plus fort. Kouchner, Bockel, Besson n'étaient que des amuse-gueules, des "électrons libres" passés sous gravitation gouvernementale. Avec Védrine et Attali nommés dans des commissions, ça devenait du sérieux. Mais avec Lang, Fabius et Strauss-Kahn, on est dans les plats de résistance (le dimanche autorise les comparaisons culinaires). Alors, DSK au FMI, que faut-il en penser?
D'abord, ne mélangeons pas tout. Accéder à la direction du FMI n'a rigoureusement rien à voir avec un soutien à Sarkozy. Ce n'est pas le président français qui choisit le directeur du FMI et celui-ci n'y conduit pas la politique du président français. Dominique doit-il répondre positivement à cette offre? Pour lui, je pense que oui. Il a les qualités, l'expérience pour tenir ce rôle éminent. Pour la France, il est évident que oui aussi. Nous avons tout à gagner qu'un français de la carrure de DSK soit à la tête de cette institution internationale.
Je n'ai qu'une seule réserve: pour le PS, est-ce une bonne chose? Je n'en suis pas sûr. Les socialistes devront dans les semaines et les mois qui viennent constituer une opposition sérieuse, solide, crédible, et DSK avait bien entendu toute sa place et plus que sa place dans ce rôle-là. Qu'en sera-t-il s'il choisit de diriger le FMI? Je ne crois pas qu'il pourra en même temps, sauf erreur de ma part, rénover et surtout représenter l'opposition. Mais d'autres, du courant social-démocrate, peuvent fort bien s'atteler à cette tâche. Dominique n'a-t-il pas déjà laissé sa place au Bureau national à notre ami Christophe Borgel?
Bref, si DSK va au FMI, j'en serai heureux pour la France et un peu décu pour le PS.
Bonne matinée.
La presse de ce matin ne parle que de cela, la stratégie de Nicolas Sarkozy qui frappe de plus en plus fort. Kouchner, Bockel, Besson n'étaient que des amuse-gueules, des "électrons libres" passés sous gravitation gouvernementale. Avec Védrine et Attali nommés dans des commissions, ça devenait du sérieux. Mais avec Lang, Fabius et Strauss-Kahn, on est dans les plats de résistance (le dimanche autorise les comparaisons culinaires). Alors, DSK au FMI, que faut-il en penser?
D'abord, ne mélangeons pas tout. Accéder à la direction du FMI n'a rigoureusement rien à voir avec un soutien à Sarkozy. Ce n'est pas le président français qui choisit le directeur du FMI et celui-ci n'y conduit pas la politique du président français. Dominique doit-il répondre positivement à cette offre? Pour lui, je pense que oui. Il a les qualités, l'expérience pour tenir ce rôle éminent. Pour la France, il est évident que oui aussi. Nous avons tout à gagner qu'un français de la carrure de DSK soit à la tête de cette institution internationale.
Je n'ai qu'une seule réserve: pour le PS, est-ce une bonne chose? Je n'en suis pas sûr. Les socialistes devront dans les semaines et les mois qui viennent constituer une opposition sérieuse, solide, crédible, et DSK avait bien entendu toute sa place et plus que sa place dans ce rôle-là. Qu'en sera-t-il s'il choisit de diriger le FMI? Je ne crois pas qu'il pourra en même temps, sauf erreur de ma part, rénover et surtout représenter l'opposition. Mais d'autres, du courant social-démocrate, peuvent fort bien s'atteler à cette tâche. Dominique n'a-t-il pas déjà laissé sa place au Bureau national à notre ami Christophe Borgel?
Bref, si DSK va au FMI, j'en serai heureux pour la France et un peu décu pour le PS.
Bonne matinée.
2 Comments:
Dsk au FMI, c'est l'un de nos camarades indispensables qui va nous manquer. De la même façon emmanuel nous manque à l'orée d'échéances importantes.
JC LG
By Anonyme, at 7:09 PM
Jean-Claude, je ne cesse de faire de la politique, de militer, d'être présent dans la vie associative du département, de participer aux instances fédérales du PS.Je ne vois pas en quoi je "manque". Et personne ne m'a proposé un poste au FMI!
By Emmanuel Mousset, at 11:47 PM
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