L'usage d'une rumeur.
Bonjour à toutes et à tous.
Journaux, radios, blogs, sites internet, elle court, elle court, la rumeur d'un divorce du couple présidentiel. C'est du people certes, mais c'est aussi un fait politique. Quelques réflexions:
1- Ceux qui se délectent de cette séparation annoncée se trompent, comme se sont trompés ceux qui ont diabolisé Sarkozy pendant la campagne présidentielle ou ceux qui ont laissé croire qu'il était ivre lors d'un sommet international. Ce n'est pas une péripétie de la vie privée qui portera atteinte au président, c'est la critique de sa politique. Toute contestation de sa personne ou de sa vie sont inutiles et inefficaces.
2- Au contraire, cet angle d'attaque ne pourra que renforcer l'image du chef de l'Etat auprès de l'opinion, lui donnant le rôle avantageux de la victime. Surtout, les français pourront d'autant mieux s'identifier à lui qu'ils sont désormais nombreux à connaître un divorce. La stratégie de Sarkozy consiste précisément à dire: regardez-moi, je suis comme vous, je parle comme vous, je vis comme vous et... je divorce comme vous. Il y gagnera en humanité.
3- A ceux qui pensent que cette séparation à la tête de l'Etat prouve la faiblesse et l'instabilité affective du président, qu'elle dénote un caractère moins solide qu'il n'y paraît, je dis aussi qu'ils se trompent. Jacques Chirac vivait certes avec son épouse, mais pour mener une vie sentimentale très agitée. Quant à François Mitterrand, il avait carrément organisé une double vie. A côté, ce qui arrive à Sarkozy est plutôt banal.
Si la rumeur de divorce est devenue, par la force des choses et la médiatisation de notre société, une affaire politique, elle ne doit pas être exploitée comme une arme politique. Un homme politique ne se juge pas à sa vie privée mais à son action publique.
Bon après-midi.
Journaux, radios, blogs, sites internet, elle court, elle court, la rumeur d'un divorce du couple présidentiel. C'est du people certes, mais c'est aussi un fait politique. Quelques réflexions:
1- Ceux qui se délectent de cette séparation annoncée se trompent, comme se sont trompés ceux qui ont diabolisé Sarkozy pendant la campagne présidentielle ou ceux qui ont laissé croire qu'il était ivre lors d'un sommet international. Ce n'est pas une péripétie de la vie privée qui portera atteinte au président, c'est la critique de sa politique. Toute contestation de sa personne ou de sa vie sont inutiles et inefficaces.
2- Au contraire, cet angle d'attaque ne pourra que renforcer l'image du chef de l'Etat auprès de l'opinion, lui donnant le rôle avantageux de la victime. Surtout, les français pourront d'autant mieux s'identifier à lui qu'ils sont désormais nombreux à connaître un divorce. La stratégie de Sarkozy consiste précisément à dire: regardez-moi, je suis comme vous, je parle comme vous, je vis comme vous et... je divorce comme vous. Il y gagnera en humanité.
3- A ceux qui pensent que cette séparation à la tête de l'Etat prouve la faiblesse et l'instabilité affective du président, qu'elle dénote un caractère moins solide qu'il n'y paraît, je dis aussi qu'ils se trompent. Jacques Chirac vivait certes avec son épouse, mais pour mener une vie sentimentale très agitée. Quant à François Mitterrand, il avait carrément organisé une double vie. A côté, ce qui arrive à Sarkozy est plutôt banal.
Si la rumeur de divorce est devenue, par la force des choses et la médiatisation de notre société, une affaire politique, elle ne doit pas être exploitée comme une arme politique. Un homme politique ne se juge pas à sa vie privée mais à son action publique.
Bon après-midi.
2 Comments:
le top des top pour bénéficier des bienfaits de la justice française, c'est rouler , ivre et sans permis car le maxi est 5 ans et au bout de 2 ans vous sortez de prison... où est la justice ? quel crédit lui laisser? j'insiste 5 ans est le maxi ( on peut donc s'en sortir avec 1 simple retrait de permis et prison avec sursis ( si vous avez 1 bon avocat); donc 1 personne assassinée par ces meurtriers potentiellemnt récidivistes vaut moins qu'1 victime ressortissante du droit pénal pur. il y a valorisation de l'être humain. on est pas loin de m moore....comment peut on accepter de telles inépties. val
By Anonyme, at 1:34 PM
Il n'empêche qu'il faut faire confiance en la Justice de son pays, selon la formule consacrée, sinon, il n'y a plus de République... ni de Justice.
By Emmanuel Mousset, at 11:23 PM
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