Vouloir la Lune.
La conquête de l'espace m'a toujours fasciné, et je m'étonne que nos sociétés ont perdu leur enthousiasme pour cette aventure. Je connais l'argument: mieux vaut utiliser l'argent à autre chose. Si l'humanité avait réagi ainsi, nous en serions encore à l'âge de pierre. La conquête spatiale n'est pas qu'un enjeu scientifique mais économique, industriel, technologique, politique et même philosophique. Kennedy l'avait compris, les communistes aussi, qui se sont lancés dans la course à la Lune. Je cite Stephen Hawking, dans le Monde du 14 septembre, supplément littéraire, page 10:
"Je crois que l'humanité n'a aucun avenir si nous ne nous rendons pas dans l'espace. Nous devons élargir nos horizons au-delà de la planète Terre si nous souhaitons un futur à long terme. Nous ne pouvons plus nous regarder le nombril sur cette petite planète surpeuplée et de plus en plus polluée. Nous devons nous tourner vers l'extérieur, vers le cosmos".
La NASA n'a pas abandonné, un homme sur Mars est prévu d'ici 2037 (ma conscience s'est formée au moment où l'homme allait sur la Lune, j'aimerais qu'elle disparaisse de ce monde quand un autre homme foulera le sol de la planète rouge!). Savez-vous que s'est tenue la semaine dernière une conférence internationale sur la conquête de l'espace, à Hyderabad, dans le sud de l'Inde? Les puissances asiatiques se lancent à l'assaut du ciel! Le Japon a débuté le programme lunaire le plus ambitieux depuis Apollo. L'Inde a prévu 60 missions spatiales d'ici 2013, notamment vers la Lune et Mars. La Chine a déjà envoyé des hommes dans l'espace et veut poursuivre dans cette voie.
La politique, c'est aussi cela, mais qui en parle? Il ne faudrait pas que l'avenir se prépare très loin du continent européen. Les civilisations ne vivent pas que de gestion mais aussi de rêves. Nous devrions tous avoir la tête dans les étoiles. L'espace est notre nouvelle frontière. Vouloir la Lune a longtemps signifié demander l'impossible. L'humanité a prouvé que rien ne lui était impossible. A nouveau, nous devrions vouloir et revoir la Lune.
Bon après-midi.
"Je crois que l'humanité n'a aucun avenir si nous ne nous rendons pas dans l'espace. Nous devons élargir nos horizons au-delà de la planète Terre si nous souhaitons un futur à long terme. Nous ne pouvons plus nous regarder le nombril sur cette petite planète surpeuplée et de plus en plus polluée. Nous devons nous tourner vers l'extérieur, vers le cosmos".
La NASA n'a pas abandonné, un homme sur Mars est prévu d'ici 2037 (ma conscience s'est formée au moment où l'homme allait sur la Lune, j'aimerais qu'elle disparaisse de ce monde quand un autre homme foulera le sol de la planète rouge!). Savez-vous que s'est tenue la semaine dernière une conférence internationale sur la conquête de l'espace, à Hyderabad, dans le sud de l'Inde? Les puissances asiatiques se lancent à l'assaut du ciel! Le Japon a débuté le programme lunaire le plus ambitieux depuis Apollo. L'Inde a prévu 60 missions spatiales d'ici 2013, notamment vers la Lune et Mars. La Chine a déjà envoyé des hommes dans l'espace et veut poursuivre dans cette voie.
La politique, c'est aussi cela, mais qui en parle? Il ne faudrait pas que l'avenir se prépare très loin du continent européen. Les civilisations ne vivent pas que de gestion mais aussi de rêves. Nous devrions tous avoir la tête dans les étoiles. L'espace est notre nouvelle frontière. Vouloir la Lune a longtemps signifié demander l'impossible. L'humanité a prouvé que rien ne lui était impossible. A nouveau, nous devrions vouloir et revoir la Lune.
Bon après-midi.
posted by Emmanuel Mousset at
1:02 PM
6 Comments:
Mais il est fou Stephen Hawking, notre ambition n'est pas d'aller polluer le reste du cosmos, contentons nous dans un premier temps d'apprendre à vivre en paix, dans l'harmonie et le bien être sur terre. Le soleil ne s'éteindra que dans cinq milliards d'années. Le réchauffement climatique, c'est demain matin. Mon rêve, c'est d'aller faire un peu de bateau autour des icebergs, c'est amplement suffisant...
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jpbb, at 2:15 PM
Cinq milliards d'années, le temps passe si vite...
Aurons-nous encore des icebergs dans quelques décennies? Il parait que les ours polaires rencontrent déjà quelques problèmes...
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Emmanuel Mousset, at 2:53 PM
Raison de plus de ne pas se tromper de priorité. Nous sommes dépendants de la bio-diversité, sur une Terre qui ressemblerait à Mars nous ne saurions survivre dans quelque dizaines d'années. Quand nous contrôlerons notre développement, nous aurons tout le temps de penser aux étoiles en faisant du bateau autour des icebergs et des ours polaires bien au frais sur la banquise. Avec DSK au FMI, c'est un grand pas dans cette bonne direction. On a une chance de s'en sortir, nous et nos descendants...
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jpbb, at 8:05 PM
JPB surfant entre les icebergs, au milieu des ours, le regard vers les étoiles: quel poète!
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Emmanuel Mousset, at 9:06 PM
allons voir ailleurs si l'herbe est plus verte , dit 1 habitant de la planéte bleue... à vrai dire ce qui me passionne ce sont les découvertes terrestres: les grands fonds océanographiques, les icebergs pouvant , peut être, donner des explications au big bang. car il y a des mondes dans notre monde....
ce qui , à mes yeux, serait merveilleux: la mise en application pratique de la physique quantique: pourquoi ne pas voyager temporellement puisque nous ne sommes que des particules.... là on serait les boss pour aller dans la voie lactée. VAL
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Anonyme, at 10:47 AM
Je crois que VAL est passée de la science à la science-fiction. A moins qu'elle ne soit une extra-terrestre chargée d'intervenir sur ce blog...
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Emmanuel Mousset, at 9:15 PM
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