Question de principes.
Bernard Cantat vient de sortir de prison après 4 ans, pour bonne conduite. Il était condamné à 8 ans. Cette remise en liberté me choque un peu. 4 ans pour un meurtre! Certes, la passion, l'alcool, la drogue, que sais-je d'autre, expliquent des comportements qu'on n'aurait peut-être pas normalement. Et puis, la justice n'est pas la vengeance. La détention vise à la réinsertion. Il n'empêche, un crime est un crime, et 4 ans, c'est bien peu, même pour quelqu'un qui, après, se conduit bien. Je pourrais, à partir de là, critiquer la justice, son laxisme, sa faiblesse. Je ne le ferai surtout pas. Je suis républicain, je respecte les lois et les décisions de la justice, je les accepte et je m'y plie. Les juges ont leurs raisons, qui sont respectables et qu'il faut respecter, sinon il n'y a plus de justice... ni de République. Mais comme citoyen, j'ai le droit aussi d'émettre un avis.
Bernard Laporte, qui n'est pas encore au gouvernement, a déclaré qu'il le quitterait si le job ne lui convenait pas. Haro sur Laporte, qui n'aurait pas dû tenir de tels propos, un ministre n'étant pas où il est pour convenance personnelle! Mais à qui la faute? Nicolas Sarkozy a voulu faire entrer au gouvernement une personnalité éminemment respectable, entraîneur sportif, mais dénuée de toute culture politique. Qu'on ne s'étonne pas alors qu'il s'exprime comme n'importe qui et envisage de quitter son travail si celui-ci ne lui convient pas. Le problème, c'est que le service de l'Etat, ce n'est pas un travail comme un autre. On ne fait pas de politique pour soi, pour son propre plaisir. Ce sont les autres, c'est la collectivité qui est en jeu, et quand on est socialiste, ce sont les catégories populaires dont on a en quelque sorte la charge.
Finalement, Bernard Cantat et Bernard Laporte, deux situations qui n'ont strictement rien à voir l'une avec l'autre, se rejoignent par la leçon qu'elles nous donnent: le respect de certains principes.
Bernard Laporte, qui n'est pas encore au gouvernement, a déclaré qu'il le quitterait si le job ne lui convenait pas. Haro sur Laporte, qui n'aurait pas dû tenir de tels propos, un ministre n'étant pas où il est pour convenance personnelle! Mais à qui la faute? Nicolas Sarkozy a voulu faire entrer au gouvernement une personnalité éminemment respectable, entraîneur sportif, mais dénuée de toute culture politique. Qu'on ne s'étonne pas alors qu'il s'exprime comme n'importe qui et envisage de quitter son travail si celui-ci ne lui convient pas. Le problème, c'est que le service de l'Etat, ce n'est pas un travail comme un autre. On ne fait pas de politique pour soi, pour son propre plaisir. Ce sont les autres, c'est la collectivité qui est en jeu, et quand on est socialiste, ce sont les catégories populaires dont on a en quelque sorte la charge.
Finalement, Bernard Cantat et Bernard Laporte, deux situations qui n'ont strictement rien à voir l'une avec l'autre, se rejoignent par la leçon qu'elles nous donnent: le respect de certains principes.
2 Comments:
commentaire se situe dans commentaire d'en dessous,
By Anonyme, at 1:40 PM
Euh... C'est BERTRAND Cantat, pas Bernard... :-)
By Anonyme, at 6:38 PM
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