DSK toujours là.

DSK s'est installé dans son bureau du FMI. Et que nous dit-il? Que sa décision d'occuper ce poste n'est pas un adieu, ni même un au revoir à la politique française, qu'il n'y a pas rupture dans sa vie mais continuité, qu'il élargit simplement son champ d'action, qui passe du national au planétaire. Bref, DSK se conçoit comme un chef d'Etat, même s'il n'est pas exactement cela. Vous en penserez ce que vous voudrez, mais je trouve que cette déclaration a de la gueule, pardon, de l'allure! Et la signification politique est très claire: en 2012, vous pouvez compter sur moi. Dominique l'a d'ailleurs dit très clairement: les français décideront de mon retour.

Donc, DSK se met en situation de recours, face à un PS qui se cherche et qui a du mal à se trouver, c'est le moins qu'on puisse dire. Fort de son action internationale, DSK ferait un formidable candidat pour 2012. Je l'ai toujours pensé, aujourd'hui plus que jamais. Car la question politique majeure de notre temps, c'est la place de la France dans la mondialisation. Tous les problèmes nationaux dépendent et résultent de cette question. Un homme qui aura une compétence et une expérience mondiales sera le mieux placé, parmi les socialistes, pour emporter la présidentielle de 2012, croyez-moi.

Ce positionnement de DSK me donne des idées. Prendre ses distances quand la division s'installe et semble incurable, prendre de la hauteur quand la situation tire les comportements vers le bas, se montrer utile quand les règlements de comptes nuisibles l'emportent, n'est-ce pas la règle de sagesse que je devrais appliquer à moi-même, pour Saint-Quentin? Je n'ai pas attendu cette année pour le faire. En acceptant la présidence de la FOL en fin 2004, en choisissant de développer mon association Rencontre Citoy'Aisne, en m'investissant beaucoup plus dans l'associatif et le culturel que dans la politique locale (tout en travaillant pour DSK dans l'Aisne), je manifestais mon intention d'une action plus large, plus efficace, plus stimulante que la vie stérile, fermée, répétitive et parfois hystérique d'une section. Mais voilà, on ne se refait pas, j'ai beau m'en éloigner, j'y reviens, parce que, comme Obélix, je suis tombé très jeune dans la marmite. La politique, je crois que je suis fait pour ça, je suis certain que j'apporterai énormément aux socialistes saint-quentinois. Mais tant qu'ils n'en seront pas persuadés, je ne pourrais rien.


Bonne nuit.