Etre présent.
Bonjour à toutes et à tous.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, je suis en vacances depuis ce matin, et pour quinze jours. C'est bien et pas bien. Bien parce que je vais pouvoir faire tout ce que je n'ai pas pu faire avant, des lectures en retard, des projets à accélérer (et bien sûr des copies à corriger). Pas bien parce que mes activités publiques, associatives s'arrêtent et que je n'aime pas ça. Si j'avais été candidat aux municipales, j'aurais profité de ces quinze jours pour faire campagne. Pas en distribuant des tracts et en collant des affiches; on ne gagne plus une élection de cette façon là. Mais en étant tout simplement, tout bêtement présent dans la vie saint-quentinoise, qui ne va pas être mise entre parenthèses pendant quinze jours! Se montrer, se faire connaître, écouter, discuter, c'est simple, c'est efficace. Mais pour ça, il ne faut pas partir quinze jours en vacances à la neige ou au soleil!
Qu'est-ce qui fait la force de la droite saint-quentinoise? Ce n'est pas son génie. Ce qu'elle fait pour Saint-Quentin, d'autres le font ou l'on fait dans d'autres villes. Ce n'est pas son affichage politique: être de droite dans une ville ouvrière, communiste il y a une quinzaine d'années, ce n'est pas nécessairement un atout. C'est quoi alors? N'importe quel saint-quentinois vous le dira, cette droite est présente, "Xavier Bertrand, on le voit partout", alors que le bonhomme est ministre et qu'il a sûrement des tas d'autres choses à faire. Attention, je ne prétends pas que la politique s'arrête là, mais j'affirme qu'elle commence là, et que s'il n'y a pas d'abord ça, la présence auprès de la population à qui l'on demande ses suffrages, il n'y a rien.
La droite saint-quentinoise ne cesse jamais d'être en campagne, c'est l'un des secrets de sa réussite. Une banale inauguration, une intervention anodine, un problème secondaire, une question d'apparence technique, un fait divers, elle en fait quelque chose de politique. J'ai presque envie de dire qu'il n'y a que la droite qui fasse vraiment de la politique à Saint-Quentin. Et pas seulement parce qu'elle a le pouvoir, mais parce qu'elle en a la volonté, et aussi, chez certains de ses représentants, l'envie, le plaisir. Et ça se voit, sur les visages, les gestes, les comportements, la démarche. Mais oui! Un militant, ça se sent. Sa présence est physique, corporelle. Regardez Xavier Bertrand, vous comprendrez ce que je veux dire. On appelle ça une "présence". Et quand un élu ou quelqu'un qui a un peu de pouvoir est là seulement parce qu'il faut être là, sans cette "présence" qui fait le militant et l'homme politique, ça se voit hélas aussi.
Je ne voudrais pas pousser le bouchon trop loin, c'est-à-dire le paradoxe jusqu'à l'absurde, mais tout de même: le moment où il ne faut surtout pas donner l'impression de faire campagne, c'est ... pendant la campagne (officielle)! D'abord parce que tous les candidats vont faire en même temps campagne durant cette période légale, solliciter les électeurs qui, du coup, se montreront moins disponibles, et parfois irrités (je parle d'expérience). En revanche, avant, et actuellement, l'écoute est plus propice. Ensuite et surtout, il y a quelque chose d'indécent (je pèse mes mots, comme toujours) à aller vers les citoyens au moment où ils deviennent des électeurs, c'est-à-dire pour récolter leurs voix.
Non, on ne pratique pas ainsi quand on fait de la politique dignement et sérieusement. La droite, j'en suis certain, ne fera pas campagne, elle n'a pas besoin, elle y est déjà et depuis longtemps. Pierre André et Xavier Bertrand organiseront une méga-réunion dans la grande salle du Splendid, et la messe sera dite. A mes camarades qui s'apprêtent à faire campagne, je me permets de dire, amicalement, qu'il ne faut surtout pas s'agiter et se précipiter dans les dernières semaines, quand il aurait fallu être présent et militant ces dernières années.
Bonne journée.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, je suis en vacances depuis ce matin, et pour quinze jours. C'est bien et pas bien. Bien parce que je vais pouvoir faire tout ce que je n'ai pas pu faire avant, des lectures en retard, des projets à accélérer (et bien sûr des copies à corriger). Pas bien parce que mes activités publiques, associatives s'arrêtent et que je n'aime pas ça. Si j'avais été candidat aux municipales, j'aurais profité de ces quinze jours pour faire campagne. Pas en distribuant des tracts et en collant des affiches; on ne gagne plus une élection de cette façon là. Mais en étant tout simplement, tout bêtement présent dans la vie saint-quentinoise, qui ne va pas être mise entre parenthèses pendant quinze jours! Se montrer, se faire connaître, écouter, discuter, c'est simple, c'est efficace. Mais pour ça, il ne faut pas partir quinze jours en vacances à la neige ou au soleil!
Qu'est-ce qui fait la force de la droite saint-quentinoise? Ce n'est pas son génie. Ce qu'elle fait pour Saint-Quentin, d'autres le font ou l'on fait dans d'autres villes. Ce n'est pas son affichage politique: être de droite dans une ville ouvrière, communiste il y a une quinzaine d'années, ce n'est pas nécessairement un atout. C'est quoi alors? N'importe quel saint-quentinois vous le dira, cette droite est présente, "Xavier Bertrand, on le voit partout", alors que le bonhomme est ministre et qu'il a sûrement des tas d'autres choses à faire. Attention, je ne prétends pas que la politique s'arrête là, mais j'affirme qu'elle commence là, et que s'il n'y a pas d'abord ça, la présence auprès de la population à qui l'on demande ses suffrages, il n'y a rien.
La droite saint-quentinoise ne cesse jamais d'être en campagne, c'est l'un des secrets de sa réussite. Une banale inauguration, une intervention anodine, un problème secondaire, une question d'apparence technique, un fait divers, elle en fait quelque chose de politique. J'ai presque envie de dire qu'il n'y a que la droite qui fasse vraiment de la politique à Saint-Quentin. Et pas seulement parce qu'elle a le pouvoir, mais parce qu'elle en a la volonté, et aussi, chez certains de ses représentants, l'envie, le plaisir. Et ça se voit, sur les visages, les gestes, les comportements, la démarche. Mais oui! Un militant, ça se sent. Sa présence est physique, corporelle. Regardez Xavier Bertrand, vous comprendrez ce que je veux dire. On appelle ça une "présence". Et quand un élu ou quelqu'un qui a un peu de pouvoir est là seulement parce qu'il faut être là, sans cette "présence" qui fait le militant et l'homme politique, ça se voit hélas aussi.
Je ne voudrais pas pousser le bouchon trop loin, c'est-à-dire le paradoxe jusqu'à l'absurde, mais tout de même: le moment où il ne faut surtout pas donner l'impression de faire campagne, c'est ... pendant la campagne (officielle)! D'abord parce que tous les candidats vont faire en même temps campagne durant cette période légale, solliciter les électeurs qui, du coup, se montreront moins disponibles, et parfois irrités (je parle d'expérience). En revanche, avant, et actuellement, l'écoute est plus propice. Ensuite et surtout, il y a quelque chose d'indécent (je pèse mes mots, comme toujours) à aller vers les citoyens au moment où ils deviennent des électeurs, c'est-à-dire pour récolter leurs voix.
Non, on ne pratique pas ainsi quand on fait de la politique dignement et sérieusement. La droite, j'en suis certain, ne fera pas campagne, elle n'a pas besoin, elle y est déjà et depuis longtemps. Pierre André et Xavier Bertrand organiseront une méga-réunion dans la grande salle du Splendid, et la messe sera dite. A mes camarades qui s'apprêtent à faire campagne, je me permets de dire, amicalement, qu'il ne faut surtout pas s'agiter et se précipiter dans les dernières semaines, quand il aurait fallu être présent et militant ces dernières années.
Bonne journée.
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