L'Etat et la rénovation.
Bonsoir à toutes et à tous.
Dans L'Hebdo des Socialistes, il y a une rubrique que je ne rate jamais depuis quelques semaines, c'est la "lettre ouverte aux socialistes", adressée par un intellectuel à notre parti, dans le cadre de la rénovation. Les invités ne sont pas socialistes, du moins de carte mais souvent de coeur. Ce regard extérieur me semble très précieux. Il faut briser l'entre soi, ouvrir nos réunions, arrêter de ne jurer que par "l'interne", prétexte facile pour rester dans le secret, refuser le débat public, le seul pourtant qui vaille. Dans L'Hebdo du 17 novembre, le philosophe Alain Renaut exprimait sa pensée (son dernier livre: Egalité et discrimination, Seuil, 2007) en trois points:
1- Les socialistes ont tort de confondre libéralisme, qu'ils doivent assumer, et néolibéralisme, qu'ils doivent combattre.
2- Les socialistes doivent abandonner le clivage droite-gauche dans sa version traditionnelle: "il n'y a plus de sens aujourd'hui à soutenir que la droite serait axée sur la protection des libertés et qu'à la gauche seule serait échu le souci de la justice sociale." Le fameux clivage doit donc être redéfini. La deuxième erreur des socialistes, c'est "la confusion entre service public et service d'Etat." Le premier doit être défendu, le second pas nécessairement. Et Renaut donne un exemple:
"Il est inquiétant que, sur un dossier comme celui de l'autonomie des universités, la gauche ait refusé, il y a quelques mois, un projet de loi dégageant notre enseignement supérieur d'une partie de sa tutelle étatique."
3- La solution pour les socialistes, c'est de renoncer à l'étatisme: "le jour où la gauche ne s'identifiera plus à l'objectif d'accroître le rôle de l'Etat dans la vie économique et sociale, un grand pas sera fait vers une restructuration de notre conscience démocratique."
Voilà qui donne à penser ...
Bonne soirée.
Dans L'Hebdo des Socialistes, il y a une rubrique que je ne rate jamais depuis quelques semaines, c'est la "lettre ouverte aux socialistes", adressée par un intellectuel à notre parti, dans le cadre de la rénovation. Les invités ne sont pas socialistes, du moins de carte mais souvent de coeur. Ce regard extérieur me semble très précieux. Il faut briser l'entre soi, ouvrir nos réunions, arrêter de ne jurer que par "l'interne", prétexte facile pour rester dans le secret, refuser le débat public, le seul pourtant qui vaille. Dans L'Hebdo du 17 novembre, le philosophe Alain Renaut exprimait sa pensée (son dernier livre: Egalité et discrimination, Seuil, 2007) en trois points:
1- Les socialistes ont tort de confondre libéralisme, qu'ils doivent assumer, et néolibéralisme, qu'ils doivent combattre.
2- Les socialistes doivent abandonner le clivage droite-gauche dans sa version traditionnelle: "il n'y a plus de sens aujourd'hui à soutenir que la droite serait axée sur la protection des libertés et qu'à la gauche seule serait échu le souci de la justice sociale." Le fameux clivage doit donc être redéfini. La deuxième erreur des socialistes, c'est "la confusion entre service public et service d'Etat." Le premier doit être défendu, le second pas nécessairement. Et Renaut donne un exemple:
"Il est inquiétant que, sur un dossier comme celui de l'autonomie des universités, la gauche ait refusé, il y a quelques mois, un projet de loi dégageant notre enseignement supérieur d'une partie de sa tutelle étatique."
3- La solution pour les socialistes, c'est de renoncer à l'étatisme: "le jour où la gauche ne s'identifiera plus à l'objectif d'accroître le rôle de l'Etat dans la vie économique et sociale, un grand pas sera fait vers une restructuration de notre conscience démocratique."
Voilà qui donne à penser ...
Bonne soirée.
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