Oui ou non.
Bonjour à toutes et à tous.
A quelques heures du conseil fédéral qui décidera, avant la validation nationale samedi, de notre candidat à Saint-Quentin, je réfléchis aux arguments les plus efficaces pour susciter l'abstention. Il est difficile d'expliquer ce qui se passe dans une section, et pourquoi on en est arrivé là. Même sur ce blog, je ne suis pas toujours certain que j'exprime correctement les tenants et aboutissants d'une situation très claire quand on est à l'intérieur mais passablement complexe quand on l'observe de l'extérieur. La seule certitude, c'est qu'il y a malaise, grave malaise, et que rien ne pourrait justifier que les choses restent en l'état, sauf si la défaite locale face à la droite est par avance acceptée.
Ce soir, j'aimerai aussi insister sur la gravité du choix que font faire nos camarades de la fédération. D'abord, ce choix ne sera pas administratif, procédurier, formel. Il sera entièrement politique. Oui ou non, nous, la fédération socialiste de l'Aisne, acceptons nous que le candidat unique, ayant obtenu une minorité de votes positifs, acceptons nous que ce candidat soit le leader des socialistes saint-quentinois pendant six ans, au conseil municipal et dans notre représentation devant la population? Est-ce cela et vraiment cela que nous voulons et que nous serons dans l'obligation d'assumer si nous répondons collectivement oui ce soir? Moi, vous le savez, ce soir, je dirai non. Ce que je détesterai le plus, c'est le refuge dans l'irresponsabilité, le refus de trancher, le lâche alibi de la procédure. Ce soir, j'espère que la salle ne sera pas remplie de Ponce Pilate (ni de quelques Judas dans les coins!). La politique, c'est le courage de ses opinions, la responsabilités de ses prises de position. Ce soir, nous savons à quoi nous engage le choix que nous ferons, dans un sens ou dans un autre.
Sur le net, je suis de près ce qui se passe à Paris pour les municipales. Parce que j'ai passé trois ans dans la section Jean Jaurès du XIX ème arrondissement et que j'aime bien savoir où en sont et ce que font mes camarades de là-bas, Dagnaud, Madec, Peninou, Cambadélis et quelques autres. Pour l'élaboration des listes d'arrondissements, ça ne va pas sans difficultés ni tiraillements. Mais Delanoë a choisi la bonne méthode, celle justement que je souhaiterais voir appliquer à Saint-Quentin. Il mise sur la compétence et l'ouverture et n'essaie pas d'impossibles combinaisons de courants. Il ne faut pas confondre la préparation des municipales et la préparation d'un congrès. A Saint-Quentin, on ne prépare hélas pas les municipales mais le prochain congrès. Et ceux qui jouent à ce jeu irresponsable et dangereux prennent le risque de perdre et les municipales, et le congrès. Décidemment oui, il faut qu'un coup d'arrêt soit porté ce soir à cette fatalité du désastre.
Bonne matinée.
A quelques heures du conseil fédéral qui décidera, avant la validation nationale samedi, de notre candidat à Saint-Quentin, je réfléchis aux arguments les plus efficaces pour susciter l'abstention. Il est difficile d'expliquer ce qui se passe dans une section, et pourquoi on en est arrivé là. Même sur ce blog, je ne suis pas toujours certain que j'exprime correctement les tenants et aboutissants d'une situation très claire quand on est à l'intérieur mais passablement complexe quand on l'observe de l'extérieur. La seule certitude, c'est qu'il y a malaise, grave malaise, et que rien ne pourrait justifier que les choses restent en l'état, sauf si la défaite locale face à la droite est par avance acceptée.
Ce soir, j'aimerai aussi insister sur la gravité du choix que font faire nos camarades de la fédération. D'abord, ce choix ne sera pas administratif, procédurier, formel. Il sera entièrement politique. Oui ou non, nous, la fédération socialiste de l'Aisne, acceptons nous que le candidat unique, ayant obtenu une minorité de votes positifs, acceptons nous que ce candidat soit le leader des socialistes saint-quentinois pendant six ans, au conseil municipal et dans notre représentation devant la population? Est-ce cela et vraiment cela que nous voulons et que nous serons dans l'obligation d'assumer si nous répondons collectivement oui ce soir? Moi, vous le savez, ce soir, je dirai non. Ce que je détesterai le plus, c'est le refuge dans l'irresponsabilité, le refus de trancher, le lâche alibi de la procédure. Ce soir, j'espère que la salle ne sera pas remplie de Ponce Pilate (ni de quelques Judas dans les coins!). La politique, c'est le courage de ses opinions, la responsabilités de ses prises de position. Ce soir, nous savons à quoi nous engage le choix que nous ferons, dans un sens ou dans un autre.
Sur le net, je suis de près ce qui se passe à Paris pour les municipales. Parce que j'ai passé trois ans dans la section Jean Jaurès du XIX ème arrondissement et que j'aime bien savoir où en sont et ce que font mes camarades de là-bas, Dagnaud, Madec, Peninou, Cambadélis et quelques autres. Pour l'élaboration des listes d'arrondissements, ça ne va pas sans difficultés ni tiraillements. Mais Delanoë a choisi la bonne méthode, celle justement que je souhaiterais voir appliquer à Saint-Quentin. Il mise sur la compétence et l'ouverture et n'essaie pas d'impossibles combinaisons de courants. Il ne faut pas confondre la préparation des municipales et la préparation d'un congrès. A Saint-Quentin, on ne prépare hélas pas les municipales mais le prochain congrès. Et ceux qui jouent à ce jeu irresponsable et dangereux prennent le risque de perdre et les municipales, et le congrès. Décidemment oui, il faut qu'un coup d'arrêt soit porté ce soir à cette fatalité du désastre.
Bonne matinée.
2 Comments:
et pourtant , il y en aurait des choses à dire et à faire pour qu'enfin l'opposition se fasse entendre:
la monétisation des 35h : miroir aux alouettes,
déblocage de participation: miroir aux alouettes,
visite productive de kadafi : miroir aux alouettes car il n'a fait que des promesses,
ministre missionnaire: connerie
félicitation à poutine : foutage de gueule,
expulsion des émigrés: honte,
famille sans abri : honte,
Nom de Zeus , il y a de quoi faire.... alors pourquoi les discussion boutique... VAL
By Anonyme, at 1:49 PM
L'un n'exclut pas l'autre. La politique, depuis toujours, c'est ce que VAL nous dit, et c'est aussi des discussions de boutique. Le vrai problème, c'est lorsqu'il n'y a plus que des discussions de boutique.
By Emmanuel Mousset, at 12:11 AM
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