Demain.
"Le petit carillonneur", rubrique de L'Aisne Nouvelle, se demandait hier quel sera, au lendemain des municipales, "l'homme fort du PS local", en proposant deux noms: Jean-Pierre Lançon ou ... moi. Et pourquoi "l'homme fort" ne serait-il pas une femme? Anne Ferreira par exemple. Non, tout cela ne tient pas. Ce sont des questions sans réponse et des hypothèses sans fondement. D'abord, le problème ne se pose pas en terme individuel mais collectif. Ma crainte, c'est que nous ressortions tous affaiblis au soir du 9 mars. Après, nul ne saît ce qui se passera. La préparation du congrès mobilisera les énergies, et c'est à partir de là que quelque chose de nouveau pourra renaître. Mais les blessures auront du mal à cicatriser, c'est sûr.
L'Aisne Nouvelle annonce, quoi qu'il arrive, "un grand ménage" au sein du PS local. Ce n'est vraiment pas mon état d'esprit. Comme toujours au lendemain d'un scrutin, il faudra analyser rationnellement les résultats et tracer des perspectives d'avenir. Je n'aspire ni à la revanche, ni à la vengeance. Il faudra simplement réfléchir, tirer les leçons de ce que nous avons vécu ces derniers mois. Le journal me présente comme le "frère ennemi" de Jean-Pierre Lançon. Non, je vois les choses plus sereinement: Lançon n'est ni mon "frère" (j'en ai trois, ça me suffit!), ni mon "ennemi", c'est un camarade dont je ne partage pas la ligne politique, pour les raisons que vous savez et sur lesquelles je ne reviendrai pas, comme je m'y suis engagé depuis que notre bureau fédéral a tranché. Mes adversaires sont à droite, il ne sont pas à gauche.
Cette "brève" de L'Aisne Nouvelle a suscité un commentaire de mon camarade blogueur Quintinus, avec un petit passage me concernant, auquel je voudrais répondre très amicalement, puisque lui et moi, à la différence de Jean-Pierre Lançon, sommes sur la même ligne politique. Je vous cite son propos, dans son billet d'aujourd'hui, pour la bonne compréhension du débat:
"Omniprésent aujourd'hui, trop selon certains camarades, il a contre lui de n'avoir pas toujours été légaliste par le passé, refusant de voter Odette Grzegzulka aux municipales de 2001, transparent pendant les élections présidentielles et législatives de 2007, il ne peut se présenter en rassembleur."
Cher Quintinus, je suis présent, tout simplement, parce que la politique me tient à coeur, mais je ne cherche pas à être "omniprésent". Mes activités associatives donnent sans doute cette impression, c'est vrai que je suis souvent dans les journaux locaux, mais cela n'est que le reflet d'activités réelles qui sont nombreuses. En tout cas, je ne cherche aucunement à m'imposer. Je propose, et mes camarades disposent!
En 2001, j'ai eu, c'est vrai, un désaccord sévère avec Odette, puis avec Jean-Louis Cabanes. Mais j'ai toujours voté socialiste, en 2001 comme aux autres scrutins, et comme je voterai socialiste le 9 mars 2008. Le passé est fait pour être dépassé, pas pour être ressassé. La division, je n'en veux plus. En 2007, je n'ai pas été "transparent" mais très apparent, ne serait-ce que sur ce blog où j'ai mené campagne, et en tant que secrétaire fédéral, dans les réunions à travers le département.
Est-ce que je veux me "présenter comme rassembleur"? Mais non, puisque je me suis effacé devant Stéphane Andurand, à partir du moment où j'ai compris que je ne pouvais pas faire l'unanimité. Et j'ai ajouté, sur ce blog, il n'y a pas si longtemps, que Jean-Louis Cabanes aurait très bien pu faire un bon candidat de rassemblement. Non, croyez-moi, je ne veux plus revivre les divisions du passé, je n'ai qu'une seule préoccupation, que j'ai réaffirmée lors de la dernière rencontre des socialistes rénovateurs: que nous restions unis autour d'une même ligne politique. Voilà à quoi j'ai envie de travailler dans les prochains mois, et à rien d'autre.
Bonne nuit.
L'Aisne Nouvelle annonce, quoi qu'il arrive, "un grand ménage" au sein du PS local. Ce n'est vraiment pas mon état d'esprit. Comme toujours au lendemain d'un scrutin, il faudra analyser rationnellement les résultats et tracer des perspectives d'avenir. Je n'aspire ni à la revanche, ni à la vengeance. Il faudra simplement réfléchir, tirer les leçons de ce que nous avons vécu ces derniers mois. Le journal me présente comme le "frère ennemi" de Jean-Pierre Lançon. Non, je vois les choses plus sereinement: Lançon n'est ni mon "frère" (j'en ai trois, ça me suffit!), ni mon "ennemi", c'est un camarade dont je ne partage pas la ligne politique, pour les raisons que vous savez et sur lesquelles je ne reviendrai pas, comme je m'y suis engagé depuis que notre bureau fédéral a tranché. Mes adversaires sont à droite, il ne sont pas à gauche.
Cette "brève" de L'Aisne Nouvelle a suscité un commentaire de mon camarade blogueur Quintinus, avec un petit passage me concernant, auquel je voudrais répondre très amicalement, puisque lui et moi, à la différence de Jean-Pierre Lançon, sommes sur la même ligne politique. Je vous cite son propos, dans son billet d'aujourd'hui, pour la bonne compréhension du débat:
"Omniprésent aujourd'hui, trop selon certains camarades, il a contre lui de n'avoir pas toujours été légaliste par le passé, refusant de voter Odette Grzegzulka aux municipales de 2001, transparent pendant les élections présidentielles et législatives de 2007, il ne peut se présenter en rassembleur."
Cher Quintinus, je suis présent, tout simplement, parce que la politique me tient à coeur, mais je ne cherche pas à être "omniprésent". Mes activités associatives donnent sans doute cette impression, c'est vrai que je suis souvent dans les journaux locaux, mais cela n'est que le reflet d'activités réelles qui sont nombreuses. En tout cas, je ne cherche aucunement à m'imposer. Je propose, et mes camarades disposent!
En 2001, j'ai eu, c'est vrai, un désaccord sévère avec Odette, puis avec Jean-Louis Cabanes. Mais j'ai toujours voté socialiste, en 2001 comme aux autres scrutins, et comme je voterai socialiste le 9 mars 2008. Le passé est fait pour être dépassé, pas pour être ressassé. La division, je n'en veux plus. En 2007, je n'ai pas été "transparent" mais très apparent, ne serait-ce que sur ce blog où j'ai mené campagne, et en tant que secrétaire fédéral, dans les réunions à travers le département.
Est-ce que je veux me "présenter comme rassembleur"? Mais non, puisque je me suis effacé devant Stéphane Andurand, à partir du moment où j'ai compris que je ne pouvais pas faire l'unanimité. Et j'ai ajouté, sur ce blog, il n'y a pas si longtemps, que Jean-Louis Cabanes aurait très bien pu faire un bon candidat de rassemblement. Non, croyez-moi, je ne veux plus revivre les divisions du passé, je n'ai qu'une seule préoccupation, que j'ai réaffirmée lors de la dernière rencontre des socialistes rénovateurs: que nous restions unis autour d'une même ligne politique. Voilà à quoi j'ai envie de travailler dans les prochains mois, et à rien d'autre.
Bonne nuit.
7 Comments:
Bonjour Emmanuel,
Dire les choses telles qu'elles sont ressenties ici et là est un moyen d'expurger les querelles du passé, une repentance en quelque sorte.
Ces derniers mois, nous avons prouvé qu'il était possible de faire table rase du passé pour partir d'un élan prometteur d'avenir. Ne vois dans mes propos aucune acrimonie.
Quant au " ménage de printemps " annoncé par l'Aisne Nouvelle, il est inévitable car nous ne pouvons plus travailler avec ceux qui nous ont trahi. Nous avons pour nous d'avoir une large majorité en notre faveur, y compris les jeunes, mais en face " ils " ne sont pas désarmés s'appuyant sur des réseaux politiques aux aguets ( courants, élus ...) ou sur des réseaux d'une autre nature comme la franc-maçonnerie ( je les remarqué le 5 février ).
Rien n'est plus dangereux qu'une " bête " blessée !
N'oublie pas que " certains " gardent un oeil sur les sénatoriales, donc sur le soutien d'élus !
Quintinus.
By Anonyme, at 11:37 AM
Cher Quintinus,
Nous sommes entièrement d'accord sur le fond. Après mars, il faudra reconstruire à partir de la majorité de notre section, et ne plus jamais se laisser "voler" notre victoire.
Bonne journée à toi.
By Emmanuel Mousset, at 11:59 AM
heureux de voir ta position emmanuel
je voix que tu pense a l'avenir et de manière raisonnable.
Alors que de soi disant socialiste annonce que leur vote sera pour pierre-andré contre la liste de jpl.
By Anonyme, at 4:47 PM
J'ai toujours eu cette position-là, je l'ai écrit sur ce blog: un socialiste vote toujours socialiste. De même que j'avais annoncé, depuis fort longtemps, qu'un socialiste ne pouvait pas se retrouver sur une liste de droite.
By Emmanuel Mousset, at 5:57 PM
Des les elections passees, on reprend notre serie de recontres des renovateurs dans l aisne.
Le debat reprendra a cette occsion, je l espere.
By Anonyme, at 7:15 PM
Mais oui Sylvain, nos camarades aspirent à la rénovation, ils savent bien que les choses ne peuvent pas rester en l'état. Château, St Quentin, Guise, ce seront les trois prochaines étapes de la rénovation!
By Emmanuel Mousset, at 9:34 PM
Je lis avec du retard ton commentaire Emmanuel.
Personnellement en dépit de tout, je t'aurais vu largement à la place de gros porc infâme qu'est JPL.
Tu es digne de confiance. Dommage que les gens accordent souvent leur confiance au genre d'individu répugnant qu'est JPL. Courage Emmanuel je sais que tu es clean et sincère dans ton combat.
Mélancolie
By Anonyme, at 10:16 PM
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